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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 08:31

     Constat fait à Sablé et dans de très nombreuses villes de France : les centre-villes se meurent. 

     Quelles causes ? Quelles solutions ?  En réponse : quelques analyses et réflexions récentes. N'hésitez pas à envoyer vos remarques.

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1 octobre 2017 7 01 /10 /octobre /2017 19:07

     Petit résumé des épisodes précédents. 

 

     Fin 2008, Mélenchon quitte le PS avec de maigres troupes et fonde le Parti de Gauche qui attire quelques milliers de militants. Très vite, il s'allie avec le PCF et une scission de quelques centaines de militants du NPA pour constituer le Front de gauche. Aux Européennes, le FdG dépasse le NPA qui a refusé l'union car il pensait avoir le vent en poupe. Petit à petit, d'autres organisations politiques se joignent aux 3 qui en étaient à l'origine. Election après élection, le score du Front de gauche progresse et culmine aux Présidentielles de 2012 où Mélenchon dépasse le 11% car il a regroupé l'essentiel de la gauche non socialiste. (voir : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/article-quel-avenir-pour-le-front-de-gauche-105218662.html)

 

     L'étape suivante aurait pu être la fusion de toutes ces organisations en un puissant parti politique, d'autant que Hollande va vite décevoir. Ou, au moins, la constitution de groupes de base du FdG. Cela ne sera pas du fait de la méfiance du PCF vis à vis de Mélenchon, de la priorité donnée par le PG à son propre renforcement et, enfin, à cause de divergences stratégiques entre les deux principaux alliés. 

 

     En 2016, Méllenchon annonce qu'il partira seul pour les Présidentielles et lance une campagne de soutien à sa campagne sous la forme d'un comité d'un mouvement : la France Insoumise (voir : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2016/09/au-sujet-de-la-candidature-melenchon.html). Malgré de fortes réticences à la fois par rapport à la personnalité de Mélenchon, à la structure verticale de son mouvement, à ses choix stratégiques et programmatiques, le PCF et Ensemble (qui rassemble désormais la plupart des autres groupes du FdG) soutiennent la candidature Mélenchon (voir : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2016/11/ensemble-soutient-melenchon.html) Du fait d'une campagne tonitruante et de la déconfiture des socialistes, ce dernier dépasse les 19,5%. Pas assez pour être présent au second tour mais suffisamment pour représenter (et de très loin car le candidat socialiste fait 3 fois moins) la force la plus importante à gauche. 

 

     C'est là que les choses se gâtent car Mélenchon considère que la France Insoumise doit être le canal unique pour présenter des candidatures aux Législatives. Il va plus loin en présentant les cadres de son mouvement dans des circonscriptions où le PCF est bien implanté afin de phagocyter les voix de celui-ci et pour obliger son "allié" à se soumettre. Ce que le PCF refuse faisant craindre une guerre fratricide et, finalement, l'échec des deux partis en présence (voir : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2017/05/desunion-a-gauche-elements-d-explications.html

 

     Mélenchon prétend que la France Insoumise obtiendra la majorité à l'Assemblée ou, du moins, sera le premier parti. Fanfaronnade d'autant plus curieuse que, dans la majorité des circonscriptions, le PCF et la FI se trouvent en concurrence. On s'achemine vers la catastrophe mais il se passe une "divine surprise". 

 

     En effet, quels sont les résultats ? Si on s'en tient aux pourcentages, il n'y a pas photo : le PCF réalise un score catastrophique (4 fois moins que la FI). Si on tient compte du nombre de députés, la balance est quasiment égale : le PCF obtient 11 députés, la FI au sens étroit en a 13. Ce petit "miracle" tient au fait que le PCF possède encore quelques "bastions" mais également au fait qu'il y a eu des candidatures communes (ex : Ruffin dans la Somme, Dufrègne dans l'Allier, Autain et Buffet dans la Seine Saint Denis... ) ou qu'il y a eu des retraits de candidats (Ainsi : pas de candidat PCF contre Mélenchon ou pas de FI contre un candidat communiste dans les Bouches du Rhône). Il faut y ajouter 6 élus d'Outre-Mer, 2 élus d'Ensemble et François Ruffin. Soit un total de 33 députés. Ce total aurait pu être plus élevé : en analysant les résultats, on constate que dans une dizaine de circonscriptions une candidature unique ou le retrait d'un candidat aurait permis à un candidat de gauche d'être présent au second tour et d'espérer gagner (par exemple dans le Pas de Calais ou le Nord)

 

     Pour des raisons que j'ignore (mais que je devine) et malgré quelques tentatives unitaires, il n'y aura pas de groupe unique. Le PCF forme le sien avec le renfort de 5 élus d'Outre Mer ; la FI fait de même avec un autre ultra marin, les 2 élus d'Ensemble et Ruffin.

 

     Les élections sénatoriales viennent d'avoir lieu. Elles concernaient la moitié des sièges. Le groupe communiste avait 18 élus mais 16 étaient renouvelables. La plupart des observateurs tablaient sur la perte de la moitié des élus et donc du groupe (il faut 10 sénateurs). Il n'en a rien été. Pour plusieurs raisons : 

          - La France Insoumise n'a pas présenté de candidat ce qui a évité une concurrence catastrophique

          - Le PCF a su nouer des alliances avec des écologistes, des élus divers gauche voire des socialistes (ex : Isère, Val de Marne) 

          - Il semble que des grands électeurs aient soutenu les candidats PCF tout en n'étant pas même sympathisants (50 voix dans le Maine et Loire, c'est inespéré)

          - La division du PS  dans quelques départements a fait le reste. 

     Le PCF a donc 12 sénateurs. Avec le renfort de 2 élus écologistes et d'un ex-socialiste, son groupe atteint 15 membres soit seulement 6 de moins que celui des macronistes.

 

     Le PCF a donc maintenu sa présence institutionnelle mais Mélenchon garde l'avantage en influence. Le premier va, sans doute, privilégier les campagnes locales ; le second s'appuie sur des campagnes nationales. Et si les deux convergeaient ? On peut rêver !

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29 septembre 2017 5 29 /09 /septembre /2017 07:57
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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 17:34

     Est-il facile de randonner au Québec ? (je me limite à cette province ; en effet, j'ai circulé dans d'autres provinces mais pas suffisamment pour donner un avis circonstancié). La réponse est : oui mais il y a moins de possibilités qu'en France même si de gros progrès sont réalisés d'année en année.

 

     Le réseau de sentiers est nettement moins dense pour, au moins, quatre raisons : 

 

          - La densité de population est nettement plus faible ; par voie de conséquence, le lacis des chemins est beaucoup plus lâche; 

          - La mise en valeur du pays par les Européens n'a commencé qu'il y a 4 siècles alors que l'histoire des chemins en Europe est plus que millénaire

          - Il existe beaucoup de régions vides et très difficiles d'accès.

          - La quasi totalité des forêts est privée ou fermée au public.

 

     Quoi qu'il en soit de gros progrès sont faits pour attirer les randonneurs à pied. 

 

          - Les parcs nationaux (payants) procurent une grande variété de chemins très bien aménagés (voir http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2017/09/chroniques-canadiennes.html)

          - Des communes ou d'autres collectivités s'efforcent d'ouvrir des chemins Un exemple : la commune de Saint Marcel dans la région Chaudières Appalaches

 

          - 

Chroniques canadiennes (15)
Chroniques canadiennes (15)

     On pourrait donner d'autres exemples que nous avons testés : Pointe à la Croix, Carleton, Percé, Saint Maxime de Mont Louis, Matane, le parc régional des Appalaches, Tadoussac, Baie Saint Paul, Saguenay et j'en oublie sans doute. Saint Pamphile démarre... 

 

 

     Il faut y ajouter les sentiers linéaires qui, parfois, reprennent le tracé d'une ancienne voie ferrée. Comme ici à partir de Trois Pistoles

On remarquera le balisage blanc et rouge comme pour nos G.R.

On remarquera le balisage blanc et rouge comme pour nos G.R.

     Encore mieux : le Sentier International des Appalaches qui s'achève au Québec et se nomme G.R.A1

Chroniques canadiennes (15)

     Spécialités locales : les sentiers ouverts aux quads (dits VTT ou quatre roiues) et aux motoneiges 

Chroniques canadiennes (15)

     Par contre, très peu de sentiers de ski de fond alors que le milieu y est très favorable (mais nous ne sommes pas en Norvège)

 

     Alors, n'hésitez pas à parcourir les sites Internet des communes pour y découvrir les chemins (même si l'on ne trouve pas encore de brochures spécifiques par zone géographique comme le fait le FFRP en France)

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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 17:09

     Devant nous rendre au Québec cette année, nous avons été alléchés par l'annonce de la gratuité des parcs Nationaux en 2017 à l'occasion des 150 ans de la Confédération Canadienne. Il restait un petit doute concernant les formalités à accomplir puisque le site officiel suggérait de commander une carte d'accès (gratuite bien sûr). 

 

     En réalité, c'était doublement inexact : 

 

          1° Il n'y avait pas besoin de carte d'entrée, du moins dans le parc national de Forillon où nous nous sommes rendus. Sur une route d'accès à l'intérieur du parc, il y avait seulement une barrière que la préposée levait à chaque passage de voiture sans autre espèce de procès. Pour le site historique national de la Pointe au Père, c'était plus complexe : la visite du phare était gratuite ; les autres attractions étaient payantes (et au prix fort !)

 

          - 2° Par contre, il faut lire "les parcs de Parcs Canada". En effet, tous les parcs nationaux ne sont pas gérés par Parcs Canada. Ainsi, la plupart des parcs du Québec sont gérés par la SÉPAQ (Société des Établissements de Plein Air du Québec). Et ces parcs là n'accordent pas la gratuité en 2017. C'est le cas, par exemple du Parc de Gaspésie, de celui de la Témiscouata (que nous avons vu de loin), de celui de Miguasha (mais il était exceptionnellement gratuit le samedi 9 septembre quand nous y sommes arrivés ; ceci étant, il n'a quasiment aucun intérêt). Nous avons donc dû acquitter la somme de 8,50 dollars canadiens par personne pour le parc national de Gaspésie (environ 5,60 euros/personne/jour). Forte inflation car le péage était de 6,50 dollars en 2013 (2 dollars de plus en 4 ans soit + 30 %)

 

     Quel usage est fait de ce droit d'entrée dans le parc de Gaspésie aussi bien qu'à Forillon en année normale ? On a aménagé des chemins, des points de vue et des parkings pour y accéder.

     En fait,la principale ressource consiste dans l'hébergement avec des campings, hôtels et gîtes : souvent, ce n'est pas donné (un exemple : j'ai cherché un hébergement au hasard pour le début du mois d'octobre dans un chalet 2 places situé dans le parc de Gaspésie : 207 dollars environ TTC soit la modique somme de 140 euros !!!)  mais on est sur place. Autre ressource : les droits de pêche au saumon.

 

     Très bien mais nombre de villes et villages québecois ont créé des réseaux de chemins sans faire payer quoi que ce soit. Plus intéressant encore, les sentiers du Parc régional des Appalaches (situé dans la région Chaudière-Appalaches) sont quasiment tous gratuits ; en particulier celui qui mène au Sugar Loaf d'où on a une vue superbe (voir : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/article-chroniques-canadiennes-2-119670093.html)

 

     On a, ici, une conception du parc national différente de ce qu'on rencontre généralement en Europe (il y a des exceptions comme en Lithuanie, Croatie...). Dans notre continent, les parcs nationaux sont des zones protégées, se situent dans des sites exceptionnels, souvent en haute montagne, et l'entrée y est gratuite (parc du Jotunheim en Norvège, parc de la Vanoise en France, parc du Stelvio/Stilfs en Italie...). 

 

     Curieusement, il faut souvent être bon citoyen pour payer le droit d'entrée. En effet, Forillon et le parc de Gaspésie sont traversés par des routes ou pistes ouvertes au trafic de transit. On peut donc traverser en voiture la totalité du parc de Gaspésie et une partie de celui de Forillon sans rencontrer le moindre lieu de perception de droits. Il faut effectuer un détour pour payer son écot mais cela est nécessaire car des gardes circulent ou se placent à l'entrée des chemins pour traquer les contrevenants (une barrière automatique serait plus pertinente). Nous avons eu l'occasion de discuter avec l'un de ces gardes qui nous expliquait que le parc de Gaspésie était autrefois gratuit et qui était assez désabusé en évoquant l'évolution commerciale du lieu.

 

     Pour créer le parc de Forillon, le gouvernement fédéral n'a pas fait dans la dentelle. En effet, considérant que la nature n'est jamais si belle que quand elle est vide, des centaines de familles, qui habitaient sur les terres où a été créé le parc, ont été expulsées brutalement pour faire place nette. Seules restent quelques maisons qui servent de musée en plein air  et les prairies alentour sont fauchées. Ailleurs, un oeil exercé devine parfaitement l'ancienne implantation humaine ; y compris, le long d'une piste,  par la présence à intervalle régulier de pommiers. Hommage dérisoire à la mémoire des expulsés : des panneaux évoquent la vie antérieure et citent les familles.   

 

 

 

Les propriétaires expulsés de l'Anse au Griffon. Il y en a eu d'autres (par exemple à La Grave)

Les propriétaires expulsés de l'Anse au Griffon. Il y en a eu d'autres (par exemple à La Grave)

Les enfants des expulsés racontent la vie d'avant.

Les enfants des expulsés racontent la vie d'avant.

Une ancienne ferme conservée comme attrait touristique.

Une ancienne ferme conservée comme attrait touristique.

     Ces expulsions sont une constante de l'histoire canadienne. Les indigènes parqués dans des réserves ; les Acadiens chassés de leurs terres... L'an dernier, j'avais déjà eu l'occasion de lire des articles sur le déplacement des Acadiens installés sur le territoire du futur parc de Kouchibougac au Nouveau Brunswick (8 villages liquidés). Le parc de Bic a entraîné la disparition des fermes qui y existaient (on a gardé un bâtiment ; c'est une constante !). Virés également les Métis du parc Jasper dans l'Ouest.

 

     L'article ci-dessous évoque avec précision les modalités de l'expulsion et évoque Kouchibouguac :  http://www.lapresse.ca/le-soleil/arts/livres/201508/01/01-4889769-expropriation-de-forillon-45-ans-plus-tard.php

 

     Les "défenseurs de la nature" à Forillon peuvent être contents. S'il n'y a plus d'habitants permanents (hormis le personnel de Parcs Canada et celui gérant les hébergements) on peut avoir la chance de rencontrer des ours et d'autres animaux censés être sauvages (pour notre part, nous avons vu un indolent porc-épic sur un parking). En France, on n'a pas encore osé chasser les habitants pour laisser les animaux sauvages proliférer !!! Et on se demande quel était l'intérêt écologique de la création de Forillon quand on constate que les paysages ne sont pas plus exceptionnels que bien d'autres sites gratuits et qu'il est possible (avec plus ou moins de facilité) de croiser quantité d'animaux sauvages (orignaux, chevreuils, coyotes, putois, porcs-épics, renards, ours...) dans l'arrière-pays de Montmagny.

 

     Dans le parc de Gaspésie, c'est différent. Les paysages sont montagneux (point culminant à plus de 1200 mètres), il n'y avait personne hormis des bûcherons  et on souhaitait préserver le dernier troupeau de caribous (les frères des rennes de l'Eurasie à cette différence près qu'ils n'ont jamais été domestiqués) au sud du Saint Laurent. 

 

     Quelques photos pour conclure : 

Le cap Gaspé dans le parc de Forillon (on devine une baleine !!!)

Le cap Gaspé dans le parc de Forillon (on devine une baleine !!!)

Paysages du parc national de Gaspésie

Paysages du parc national de Gaspésie

Le lac aux Américains dans le parc national de Gaspésie

Le lac aux Américains dans le parc national de Gaspésie

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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 19:04

« La crise consiste justement dans le fait que l'ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés » .

Antonio Gramsci

 

Comprendre cet interrègne tel est l’enjeu de la période. Nombre de livres de critique sociale, de sociologie, de philosophie, d’histoire politique peuvent nous y aider. Ces ouvrages sont très souvent édités par de petites maisons d’édition indépendantes, peu accessibles car mal diffusés par un système de distribution qui favorise l’édition grand public.

Pour contourner cette difficulté, l'ITS (anciens du PSU) organise une librairie éphémère qui réunira le meilleur de l’édition politique indépendante :

 

"La Petite Librairie du Livre Politique"

se tiendra

à l’espace Le Maltais rouge, 40 rue de Malte 75011 Paris,

 

les vendredi 13 octobre de 18h à 21h (soirée inaugurale et apéritif)

et

samedi 14 octobre de 14h à 20h


Venez y faire une ample moisson de livres pour l'hiver.

 

 

Vendredi 13 Octobre 2017 de 18 à 21H : soirée inaugurale et apéritif
Samedi 14 Octobre 2017 de 14 à 20H : Ventes et dédicaces

Petite librairie du livre politique
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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 06:57

     Les Conseils Municipaux de rentrée sont généralement chargés d'expédier les affaires courantes ce qui réduit leur intérêt. Mais c'est sans compter sur la pugnacité des élus d'opposition  -dont votre serviteur - qui ne manquent pas l'occasion de lancer des débats et savent se faire entendre. On en a encore eu la preuve ce lundi 25 septembre. 

 

     Premier sujet important : le remplacement de Anne-Laure Moreau, élue de la majorité, qui a démissionné pour raisons personnelles. Celle-ci est remplacée par le suivant sur la liste : Jean-René Beauvais, qui a siégé de 2008 à 2014 et retrouve donc sa place. Mais comme la démissionnaire était adjointe aux Affaires Sociales et vice-présidente du CCAS, il a fallu élire une nouvelle adjointe. Il s'agit de Maryline Chaudet, élue depuis 2014. Cette dernière a été élue sans surprise sauf qu'il y a eu 1 bulletin blanc de plus que le nombre d'élus de l'opposition présents. Est-ce la candidate qui n'a pas voté pour elle ou bien une voix discordante dans la majorité ? Cependant, la principale surprise est le fait que le maire a retiré une série de délibérations permettant de remplacer mesdames Moreau et Chaudet dans diverses commissions : manifestement, il y a eu du tirage au sein de la majorité. 

 

     Débat important à l'occasion de la présentation du rapport sur la "Politique de la Ville". Nous avons demandé où en étaient les propositions concernant un commerce à Montreux puis pour quelles raisons le boulanger de la route du Mans ne s'installait plus sur le site de l'ancienne gendarmerie. Sur ces deux sujets, on est resté un peu sur notre faim. On a appris que M. Le Hors n'avait pas respecté les conditions qui lui étaient demandées mais on ne sait pas lesquelles. Résultat : le site est vide ; on n'y construira pas de logements sociaux et il n'y a pas de commerce en vue.

 

     Tournant dans la politique culturelle. Désormais, le Centre Culturel Joël Le Theule sera loué gracieusement à des associations humanitaires qui souhaiteraient y programmer un spectacle voire à d'autres associations. Le maire, à notre grande satisfaction, a rappelé que cette salle était municipale et que Entracte n'en avait pas l'exclusivité. Toujours dans le domaine culturel, le Conseil a voté la convention entre la Ville, Entracte, le Conseil Régional et l'association organisatrice de la Folle Journée de Nantes en Région. Il en coûtera entre 25 et 35 000 euros à la commune (25 000 en 2016). Par contre, le bilan du Festival Baroque n'était pas à l'ordre du jour pas plus que le bilan de la rentrée scolaire (voir http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2017/07/encore-des-fermetures-de-classes-dans-l-enseignement-public-a-sable.html) et, encore moins le départ de la directrice d'Entracte (voir http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2017/07/nouvelle-politique-culturelle-a-sable.html)

 

     Enfin, le maire a répondu à 4 questions orales présentées par Rémi Mareau :

 

          - Il n'y a pas d'emploi aidé à la commune de Sablé. Donc nous ne sommes pas concernés par les récentes décisions du gouvernement. 

 

          - Ce que l'on nomme "suppression de la taxe d'habitation" est en fait un dégrèvement qui est censé être compensé par l'État mais sur la base de ce qui a été perçu en 2017. Marc Joulaud considère que cette décision ampute la souveraineté financière des communes. Je partage son analyse et j'ajoute qu'il s'agit d'une tendance constante des gouvernements  de prendre des mesures qui ont pour résultat de faire toujours plus dépendre les finances locales de subventions ou de reversements par l'État. Car le danger est double : l'État peut être tenté de réduire ses contributions (comme on l'a vu avec Hollande et comme va le faire Macron) ; ces mesures pénalisent les communes dynamiques. 

 

          - Divers objets ayant une certaine valeur patrimoniale (cloche, coq, croix, marbres...) ont été récupérés pendant la démolition de l'église Saint Martin. 

 

          - Le réaménagement de la Place Raphaël Élizé doit tenir compte de droits d'auteur en faveur des architectes et des ayant droits du sculpteur Louis Derbré. A suivre et n'oubliez pas de répondre au questionnaire avant le 29 septembre. 

 

     En ce qui concerne les autres sujets évoqués au Conseil, n'hésitez pas à me contacter. 

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21 septembre 2017 4 21 /09 /septembre /2017 20:22

     Madame Fontenel Personne n'était connue ni d'Ève ni d'Adam dans le sud de la Sarthe avant qu'elle ne se fasse élire députée de la 3ème circonscription. Elle a fait partie de ces heureux élus de la vague "macroniste" qui ont plus bénéficié de l'aura du nouveau président que de leurs qualités politiques. Il est vrai qu'elle n'avait pas à subir une forte concurrence ; la plupart des autres candidats étant inconnus ou peu connus si on excepte la candidate LR. Il faut signaler également que son suppléant est un élu local ce qui a pu aider. 

 

     La députée de la 3ème circonscription est sortie récemment de l'anonymat à cause d'un article de "Marianne" qui laisse entendre qu'elle utilisait sa fonction de députée pour favoriser son entreprise. L'accusation est grave car elle tombe sous le coup de la loi. Et peut, dans le pire des cas, se traduire par la démission d'office de la députée. Or, celle-ci se défend mollement et invoque seulement une "erreur". Si c'est le cas, elle en a commis plusieurs et non des moindres. 

 

     L'affaire ne s'arrête pas là car l'ancienne députée de la 1ère circonscription, une relation de Mme Fontenel Personne, a été mise en cause par "Le Canard Enchaîné" pour avoir cautionné les visites payantes de l'Assemblée Nationale organisées par la députée de la 3ème avant juin 2017. Madame Dubois s'est défendue dans "Les Nouvelles" et a laissé entendre que c'est son "amie" qui l'a dénoncée à l'hebdomadaire. 

 

     Morale (sic) de l'histoire. On se rend compte que c'est bien beau de prétendre faire du neuf mais qu'il aurait fallu mieux sélectionner les candidats de La République en Marche. Et l'on découvre que amateurisme, affairisme et copinage salissent la belle image.

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20 septembre 2017 3 20 /09 /septembre /2017 11:03

     Député-maire ou sénateur-maire, c'est fini ! Idem pour député ou sénateur + une autre fonction exécutive (Conseil Régional, Conseil Départemental; adjoint ou vice-président). Ainsi le veut la loi qui sera applicable, contraint ou forcé, dans quelques semaines. 

 

     Que vont faire "nos" cumulards sarthois ? Voir : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/article-chez-les-vogel-et-les-boulard-la-politique-est-une-affaire-de-famille-123471429.html

 

     Certains avaient choisi de ne pas se présenter aux législatives comme Guy-Michel Chauveau maire de La Flèche ou Dominique Le Méner, Président du Conseil Départemental. 

 

     Jean-Carles Grelier, nouveau député a abandonné son poste de maire de La Ferté Bernard.

     

     Jean-Claude Boulard, maire du Mans, a abandonné celui de sénateur au profit de sa suivante de liste qui était adjointe à La Flèche. Ce qui a l'avantage de ne pas ouvrir une guerre de succession trop précoce entre Le Foll, Karamanli et Schiappa (nouvelle ministre). Mais cela n'empêche pas Le premier de signaler son intérêt pour la Mairie du Mans.

 

     Inversement, Louis-Jean de Nicolaÿ, sénateur-maire du Lude quitte sa fonction locale. Dommage pour Fabienne Labrette-Ménager qui avait été écartée de la candidature aux législatives au profit de Christelle Morançais (voir plus loin)

 

     Restait Jean-Pierre Vogel super-cumulard familial avec son épouse Géraldine . Le couple a dû revoir ses ambitions à la baisse ces derniers temps. Le mari (donc Jean-Pierre) avait été obligé de démissionner de son poste de Conseiller Général quand il fut élu sénateur (ce qui, soit dit en passant, était incomparablement plus rémunérateur) mais restait maire de Bonnétable. Autre recul : son épouse a dû abandonner la présidence de la communauté de communes car celle-ci a été fusionné d'autorité avec 2 autres et la place a été prise par l'ambitieux maire de Mamers. Le toujours sénateur-maire Jean-Pierre est devant un dilemme ; il a donc décidé de démissionner de son poste de maire.

 

     Et pour terminer sur une note sarthoise indirecte mais pas tant que ça comme on le verra plus loin.. Bruno Retailleau, sénateur et Président du Conseil Régional rêvait d'un poste de ministre en cas de victoire de Fillon. Il ne l'aura pas et, au surplus, il doit abandonner un mandat. Ce sera la présidence régionale. Pour lui succéder, une femme tient la corde : Christelle Morançais, dirigeante de l'opposition au Mans. Ce choix de la majorité régionale signifie indirectement deux choses : primo, la Sarthoise renforce son assise en vue des municipales de 2020 et, de façon subliminale, cela signifie qu'elle n'espère pas l'invalidation du député macroniste qui l'a battue de très peu en juin dernier. Ce dernier va être content.

 

     On constate également que si Vogel avait démissionné de son poste de sénateur, la place revenait à Morançais (encore elle). Donc, il aurait fallu aller chercher le troisième de la liste : problème car il s'agit de Grelier. Donc piocher plus loin encore avec Chantal Albagli, maire de Dureil et ex-conseillère générale qui a déclaré abandonner la vie politique. En définitive, ce serait Emmanuel Franco, battu par le Foll aux dernières législatives qui serait devenu sénateur : il en aurait été très heureux.

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20 septembre 2017 3 20 /09 /septembre /2017 10:46

     Je relaie cette information et, puisque l'appel est ouvert, pas de raison de ne pas y participer.

     D'autant que le mécontentement grandit au sein de la CFDT et, surtout, de FO où nombre de militants ne comprennent pas l'attentisme voire la complaisance de leur confédération respective. 

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Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
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