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22 janvier 2024 1 22 /01 /janvier /2024 08:03

  Suite de l'article concernant les projets à l'intention des piétons et cyclistes de Sablé (voir :  https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2024/01/ponts-passerelle-peripherique-nature.html)

 

     Passons au "Périph'Nature". Il est présenté ainsi sur le site de la commune de Sablé (Actualités/Mobilités). On notera que l'article n'est pas daté mais qu'il doit avoir été écrit en 2020 : 

 

     UN PROJET DE CIRCULATION DOUCE POUR 2024  : 

 

     À vélo, à pied, en trottinette… La nouvelle municipalité propose une alternative à la voiture : la réalisation du Périph’nature. « Nous avons rencontré des Saboliens qui trouvent les rues trop dangereuses pour se déplacer à vélo. Ils n’ont pas la possibilité de changer de moyen de transport », d’autres « souhaitent la construction d’une passerelle sur la Sarthe, depuis une dizaine d’années », explique Benoît Legay, adjoint au maire en charge de l’espace public, des espaces verts et de la mobilité. « Nous répondrons à ces besoins et faciliterons l’ensemble des déplacements doux par la réalisation du Périph’nature. Il s’agit d’une boucle sécurisée autour de Sablé accessible aux joggeurs, aux promeneurs, aux cyclistes ». 

 

     Cette boucle valorisera les aménagements existants, mais aussi les points remarquables tels que le parc du château, le port fluvial, le viaduc, le jardin public. Une passerelle sur la Sarthe facilitera l’accès du quartier du Pré à l’hippodrome. Le projet entrera dans le cadre d’un plan de circulation global sur l’ensemble de la ville destiné à offrir une meilleure qualité de vie aux saboliens et participer à la réduction de l’effet de serre.

 

     Ce Périph’nature devrait voir le jour d’ici 2024 pour un budget évalué à 2.5 millions d’euros.

 

     Curieusement, on ne trouve aucune carte sur le site de la commune. Pour vous aider à vous y retrouver, je vous joins cet article qui comporte le dit plan que certains - non Saboliens - ont pris pour le "plan vélo" de la Municipalité : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/plan-velo-de-la-municipalite-sabolienne.html    

 

     Depuis quelques mois, les travaux ont démarré et une nouvelle phase est annoncée pour 2024. Commentaires : 

 

          - Cet équipement est censé répondre à un besoin de sécurité pour les cyclistes circulant dans Sablé. Néanmoins, on constate que le projet est périphérique comme son nom l'indique et est surtout destiné aux promeneurs et aux touristes. Sauf exceptions : de Montreux jusqu'au centre-ville ; entre les quartiers de la rive droite et ceux de la rive gauche ; entre le vieux Gastines et le centre-ville. Néanmoins, il n'est pas écrit que ces pistes seront éclairées ce qui veut dire qu'elles ne seront pas empruntées lorsqu'il fera nuit. De toute façon, les problèmes de sécurité pour les vélos se situent essentiellement là où circulent les camions et surtout aux carrefours ; or, la Municipalité ne semble pas avoir de projet pour les résoudre ou pour améliorer l'existant. Donc, la justification de ces travaux par la "sécurité" des cyclistes est fallacieuse. 

 

          - Il sera ouvert à la fois aux piétons et cyclistes comme toute "voie verte". Ce qui pose un gros problème pour les piétons qui devront se méfier des cyclistes (pour les enfants c'est encore plus dangereux) et, accessoirement, pour les cyclistes qui devront rouler à allure très modérée aux périodes "de pointe". Il aurait été nettement plus économique et plus sécurisé de réaliser un simple chemin enherbé réservé exclusivement aux piétons. 

 

          - Cette voie verte va longer la Vaige et l'Erve sur une partie significative de son parcours. Quel sera l'impact sur la faune et la flore d'une voie en dur de 3 mètres de large au moins ? Je ne connais pas d'autres exemples de voies de ce type le long d'une petite rivière. Il faut rappeler que les bords de la Vaige à Montreux et dans le parc du Château sont refuges LPO. Qu'en pense la Ligue pour la Protection des Oiseaux ? Est-ce qu'elle a été consultée ? Je signale, par ailleurs, que les riverains ne semblent pas être au courant.

 

          - Dans le quartier de Montreux, les travaux sont quasiment achevés pour la somme "modique" de 110 000 euros. Or, il existait déjà un chemin enherbé sur toute la longueur ; quel est donc l'intérêt  de l'élargir et de de créer une piste en "dur" d'autant que les cyclistes peuvent emprunter des rues parallèles de bonne qualité où ils rouleront plus vite ? Ce sont 110.000 euros dépensés inutilement. Je pense qu'il aurait fallu commencer par l'amélioration du chemin qui passe au pied du parc du Château entre le gymnase du lycée et la Sarthe et qui est très utilisé ; il est un peu dégradé : une réfection complète aurait été peu dispendieuse. 

 

         - La somme annoncée (2,5 millions d'euros) correspond-elle seulement à la construction de cette voie verte ou est-ce qu'elle incluait la passerelle et, également, les acquisitions foncières ? 

 

     L'idée était bonne mais la réalisation semble fort coûteuse pour une utilité limitée. 

 

     Pour tout savoir au sujet du vélo à Sablé et dans les environs, voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/velo/

 

     On entend de plus en plus des personnes habitant des communes voisines de Sablé demandant la création de pistes cyclables entre leur lieu de résidence et Sablé.  Si on veut que l'aménagement se situe le long de la route, c'est totalement déraisonnable (et pas seulement pour des raisons financières). D'autres semblent plus sérieux en demandant à ce que les chemins piétonniers le long de la Sarthe soient ouverts aux cyclistes ; pour ma part, j'y suis très hostile surtout  pour des raisons de sécurité. Il n'y a quand même pas de grand danger à emprunter la route en vélo entre Sablé et Solesmes ou entre Sablé et Juigné. Et si c'est pour copier les aménagements réalisés rue Gambetta, franchement NON MERCI. 

 

 

 

 

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29 septembre 2023 5 29 /09 /septembre /2023 06:47

     La presse locale puis le journal municipal ont évoqué des travaux qui se sont déroulés dans le jardin public de Sablé. On ne peut que s'en réjouir car cet espace vert en a sérieusement besoin (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2018/07/les-espaces-verts-a-sable-2.html). L'ancienne municipalité avait donc décidé de s'occuper de la partie située entre la grande allée et la route (une zone à forte pente, très agréable il y a quelques décennies). Les travaux devaient commencer en 2018 puis ils furent reportés et  budgétisés à nouveau en 2019 (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/01/compte-rendu-du-conseil-municipal-3.html). Toujours rien cette année-là mais une dépense de 100 000 euros prévus au budget 2020. Puis les travaux ont commencé, comme je l'indiquais en 2021 : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/03/du-nouveau-pour-les-espaces-verts-a-sable.html. Pour ma part, j'avais fait des propositions : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2018/09/les-espaces-verts-a-sable-3.html

 

     J'ai découvert des inexactitudes et des incohérences dans les articles. On écrivait que le Jardin Public avait été fermé pendant 5 ans ce qui est évidemment faux ; seule la partie en pente l'a été partiellement. J'ai lu, également, que le Parc a totalement été réouvert ; autre erreur car une partie de la "falaise" est toujours fermée. L'achèvement des travaux est prévue pour la fin de l'année ; à voir. Quant au coût, on a du mal à s'y retrouver : 147 230,12 euros selon le journal municipal ; 151 000 pour la sécurité et 180 000 pour le belvédère (en fait, il ne s'agit pas du belvédère mais de la terrasse), d'après "Les Nouvelles". 

Jardin Public

     Quels travaux ont donc été réalisés ? 

 

     1° La reconstruction d'une moitié de la terrasse dite "italienne" car elle est bordée de pins parasols qui lui donnent un aspect méditerranéen. C'est solide mais la vue depuis la partie inférieure montre un mur de béton fort peu esthétique ; quant aux arbres, il y en a deux qui semblent morts. 

Jardin Public
Jardin Public

     2° Le "nettoyage" d'une partie de la falaise et la pose de filets métalliques pour éviter que des blocs ne se détachent. Ceci à deux endroits, près de chacun des deux belvédères. 

Jardin Public

     3° Le dégagement de quelques arbres en mauvais état. Néanmoins, le travail a laissé des traces peu sympathiques et tout n'est pas fini comme on peut le voir sur ces photos. 

A noter que la base de ce belvédère a été nettoyée.

A noter que la base de ce belvédère a été nettoyée.

Jardin Public

     Il reste encore beaucoup à faire.  Dans la partie ouverte au public : le terre-plein qui se trouve au milieu de la grande allée mériterait un sacré coup de jeune, les chemins déjà réouverts nécessiteraient d'être refaits pour que l'on n'ait plus besoin d'équipements de randonneurs pour s'y aventurer. Tout le parcours le long de la falaise doit être rénové. Néanmoins, contrairement à ce qui a été dit, il existe déjà un accès sur le lotissement. 

Jardin Public
Jardin Public

     Restent à imaginer, d'une part, comment aménager la grande allée et ses abords, d'autre part, comment faire vivre ce lieu délaissé alors qu'il couvre 14 hectares. Je ne suggérerai pas d'organiser des courses de VTT sur les chemins de la falaise mais on pourrait y pratiquer des courses à pied de même que l'on peut prévoir une course de côte, à vélo, entre l'entrée et le podium. Par ailleurs, bien restaurée, l'allée centrale est idéale pour appendre à des enfants à faire du vélo. On peut organiser des concerts ou des spectacles (pas nécessairement besoin de sono). Enfin, pourquoi pas, mettre en place un parcours de découverte du parc (les arbres remarquables ou originaux, les traces des anciens propriétaires, une table d'orientation...). Bref : il y a du pain sur la planche. 

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27 juin 2023 2 27 /06 /juin /2023 09:52

     Hier je vous donnais quelques pistes pour des vacances "fraîches" (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/faire-face-a-la-canicule.html) que je dois compléter aujourd'hui car on m'a annoncé qu'hier il faisait 30° à Trondheim soit 5° de plus que chez nous alors que la ville se situe à plus de 63° de latitude nord. Aujourd'hui, quelques remarques pour que vous ou vos plantes supportent la chaleur (et/ou la sécheresse). 

 

     Tant que la température minimale nocturne ne dépasse pas 20°, il est possible d'avoir une température correcte dans une maison. J'ouvre les fenêtres quand la température extérieure est inférieure à la température intérieure (y compris pendant la nuit, quitte à fermer les volets au rez-de-chaussée pour éviter les mauvaises surprises). Si la température extérieure dépasse les 30° dans le courant de l'après-midi (ce fut le cas dimanche), je ferme tous les volets pendant quelques heures ; en tout cas pour les fenêtres exposées au soleil. Résultat : quand mes méthodes ne sont pas sabotées par d'autres personnes qui ont peur de "manquer d'air", la température à l'intérieur de notre maison ne dépasse pas 26 à 28° même quand il a fait plus de 40° dehors. Par ailleurs, comme je dors mal quand il y a de la lumière, je suis souvent réveillé tôt. Par temps de très forte chaleur, je suis dehors de 6h à 10 h et de 19h à 22h30. Le reste du temps, je reste enfermé quitte à faire une sieste pour compenser le manque de sommeil. 

 

     Pour les plantes, c'est plus compliqué. Il y a 2 éléments à prendre en compte : la température et l'eau. Les deux ne sont pas liées automatiquement. En effet, dans la plupart des climats, il pleut plus l'été que l'hiver ; on supporte alors un temps "lourd", chaud et très humide, ce qui se conclut par des orages. Par exemple et en règle générale, si vous habitez dans les Vosges, pas besoin d'arroser en juillet - août car vous aurez des trombes d'eau tous les 5 à 10 jours ; idem dans les hauteurs des Appalaches québecoises. Il existe des exceptions : le climat méditerranéen se caractérise par des étés chauds et secs où les orages sont assez rares ; le climat océanique est moins chaud que le précédent en été mais le total des précipitations est faible en saison "chaude" hormis quelques "grains" venus de la mer. A Sablé sur Sarthe, nous sommes sous le régime d'un climat océanique dégradé et l'influence méditerranéenne se renforce ces dernières années. Cette année, il y a un gros déficit de pluie depuis quasiment 2 mois alors que les températures sont à peine plus élevées que la "normale". Comment faire face à ce déficit hydrique ? 

 

     Dans notre jardin, le sol est très argileux. Quand il y a suffisamment d'eau, tout pousse l'été. Par contre, dès qu'il y a un manque, le sol durcit et devient comme du béton. L'idéal serait de biner très souvent (un binage vaut 2 arrosages) pour aérer le sol mais ce n'est pas toujours évident. Les plantes ont surtout besoin d'eau au démarrage. J'arrose les carottes ou les haricots 2 fois par jour tant que ça n'a pas levé et quand je sème ou plante des cucurbitacées (tomates, courges, potirons), je suis très généreux en eau au fond du trou. Ceci dit, l'eau ne suffit pas : il faut une terre riche. Par exemple, cette année, j'ai eu la surprise de voir des potirons pousser sur mon tas de compost et se développer très vite alors même que je n'arrosais pas car le sol était fertile et assez humide. Bref : quand on a du compost frais on en met une bonne dose au fond du trou en complétant avec une bonne quantité d'ortie. 

 

     Un sol argileux peut recevoir 80 l. d'eau par m² ce qui est considérable. Par exemple, si vous avez un rang de carottes de 4 m. de long sur une largeur de 20 cm, cela vous donne 0,8 m² et vous pouvez donc arroser avec 100 litres (soit environ 10 arrosoirs) ; c'est très théorique car le sol n'est - heureusement - jamais totalement sec mais cela donne un ordre d'idées. Pour les cultures "installées" l'idéal est de préférer un gros arrosage tous les 2 à 5 jours plutôt qu'un arrosage tous les jours en moins grande quantité car l'eau pénétrera mieux et l'évaporation ne se fera qu'en surface. 

 

     Où trouver l'eau ? L'idéal est l'eau de pluie bien évidemment. La pluie la plus efficace est, comme pour l'arrosage, un forte pluie (au moins 10 mm. en une heure) car elle pénètre dans le sol. Un bon orage de 50 mm vous épargne une bonne semaine d'arrosage. Quant il ne pleut pas, on peut souvent compter sur la rosée qui est surtout intéressante pour l'herbe. L'orage a, par contre, des inconvénients : il peut casser ou coucher vos cultures et il peut amener le mildiou ravageur pour le raisin et les tomates (pour cette plante, j'ai deux "trucs" assez efficace en plus d'un peu de "bouillie bordelaise" : enfoncer un fil de cuivre à la base de la tomate et couper toutes les feuilles qui touchent le sol). L'eau de pluie en excédent doit être stockée en récupérant l'eau tombant des toits mais il ne faut pas se leurrer : pour avoir suffisamment d'eau en cas de sécheresse prolongée, il faut avoir une réserve de 10 à 20 000 litres soit 10 à 20 m3 ou 2 à 4 m x 2 m x 1 m sans doute plus ; il faudrait équiper toutes les gouttières et creuser un gros réservoir. En tout cas, c'est quand même un appoint que l'on peut compléter avec l'eau qui a servi à laver les légumes

 

     En fait, l'idéal est de réduire l'évaporation autant que faire se peut. Deux solutions sont possibles.

     1° Cultiver à l'ombre les plantes les plus sensibles à la sécheresse (et à la chaleur) comme les radis (pour cette plante, inutile d'espérer un résultat quand la température dépasse les 25° par temps sec), les poireaux, les carottes, les navets ou les framboises, plantes océaniques par excellence. 

 

     2° Pailler ; c'est à dire couvrir le sol entre les plantes. On peut acheter de la paille mais on peut trouver d'autres paillages plus ou moins efficaces sachant que l'épaisseur minimale est de 10 cm. La tonte fraiche de gazon apporte de l'humidité mais peut faire pourrir. Les épluchures de carottes, pomme de terre, courges, pommes, poires... sont humides et plus aérées. Les feuilles fraiches des arbres que vous taillez (lilas, pommier, prunier, poirier, laurier, cognassier, cerisier) couvrent le sol et n'apportent pas de graines. Le "foin" (tonte de gazon séché) est également fort intéressant. L'idéal est de pailler après une forte pluie pour garder l'humidité (et la fraîcheur) le plus longtemps possible. Voir aussi : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/07/decouvertes-d-un-jardinier.html.

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7 septembre 2022 3 07 /09 /septembre /2022 10:32

       Dans un article du 18 février 2019, je m'interrogeais sur l'usage que la Municipalité sabolienne pourrait faire de bâtiments qui lui appartiennent (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/02/quel-usage-pour-ces-batiments.html). La liste était assez longue de ces lieux déjà inutilisés à cette époque ou qui allaient le devenir (et j'en avais oublié un). 

 

     Depuis trois ans et demi, quelle a été l'évolution ? Et est-ce qu'il y a d'autres bâtiments qui sont ou seront prochainement inutilisés. 

 

     Petit inventaire : 

 

          - La poterne du château : RIEN de nouveau. Le bâtiment se dégrade. 

 

          - Les Écuries du château : même constat. 

 

          - L'ex-Office du Tourisme. Inutilisé désormais. 

 

          - Les bureaux d'Entracte. Ils vont migrer vers leur lieu d'origine lorsque les travaux du nouveau "Pôle Culturel" de la rue Saint Denis seront achevés (la date d'ouverture est, désormais, fixée au début de l'année 2023). 

 

          - Les maisons du 54 et 56 Grande Rue. Achetées à prix d'or par la Municipalité précédente, elles nécessiteraient de gros travaux de rénovation ce qui amènerait leur coût total à des niveaux "parisiens". Il était prévu que le lieu soit affecté à "La Casa Feliz". Une polémique avait éclaté en Conseil Municipal sur les conditions d'attribution. Cependant, celle-ci n'a plus d'objet puisque la Municipalité a signifié à l'association qu'elle ne donnait pas suite à ce projet. 

 

          - Le Cinéma Palace. Une bonne nouvelle quand même ! La seule ! Ce lieu va être reconverti en "Musée Virtuel". A suivre.

 

          - La maison de garde à l'entrée du Jardin Public (je l'avais oubliée en 2019). Non occupée depuis des années, elle devait être rénovée pour accueillir de nouveaux locataires. On ne sait pas où en est le projet. 

 

          - L'ancienne école Gambetta (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-il-etait-une-fois-l-ecole-gambetta-125450279.html) L'ancienne majorité avait un projet qu'elle avait concocté sans passer par un débat en Conseil Municipal. Il s'agissait d'y installer la Maison de Santé, une résidence services pour personnes âgées, une résidence de standing, etc... (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/09/quel-avenir-pour-le-site-de-l-ex-ecole-gambetta.html). La nouvelle Municipalité a décidé de rayer ce projet d'un trait de plume. Pour le moment, ces lieux sont occupés par l'École de musique et de danse mais la musique va migrer vers le Pôle Culturel. Quant à la danse !!! Elle devait s'installer dans un autre "Pôle Culturel" situé à Montreux mais celui-ci ne verra pas le jour (trop cher !). Est-ce que la danse va rester ad vitam aeternam à Gambetta ou s'installer ailleurs ? Mystère. Q_uand les locaux et les terrains  de l'ex-école seront entièrement libérés, quel usage en fera-t-on ? A ma connaissance, la nouvelle majorité n'a pas le début du commencement d'un projet. Ou bien, le secret est bien gardé. 

 

          - Le Château de Sablé. Il est occupé par la Bibliothèque Nationale de France pour des activités de restauration de documents anciens. Plus pour longtemps car la BNF a annoncé que le site serait abandonné dans quelques années (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/08/la-b-n-f-va-quitter-sable.html). Le bâtiment appartient à l'État mais que va-t-il en faire ? La commune de Sablé risque d'en hériter. Or, s'il s'agit  d'un bâtiment vaste et excellement situé il est fort délabré. 

 

     Il serait peut-être temps de lancer (ou relancer) le débat sur le sort à réserver à ce très important patrimoine inutilisé. Quels projets solides pour ces lieux ; que ce soit en les vendant (mais avec des contraintes) ou en les gardant dans le giron public mais pour répondre à quels besoins. Inversement, il est nécessaire de réfléchir d'urgence à un lieu pouvant accueillir les activités de danse. 

 

     

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11 août 2019 7 11 /08 /août /2019 07:25

     Suite du feuilleton sabolien de l'été. Après une introduction pour présenter cette rétrospective (http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2019/07/retrospective-2014-2019-1.html), j'ai abordé, successivement, dans les articles suivants : la démocratie locale (http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2019/07/retrospective-2014-2019-2.html), l'attractivité (http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2019/07/retrospective-2014-2019-3.html), les services (http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2019/08/retrospective-2014-2018-4.html) et les transports (http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2019/08/retrospective-2014-2019-5.html). 

 

     Aujourd'hui : l'environnement. 

 

     Avant 2014, j'avais participé à des actions et j'étais intervenu dans la presse et sur mon blog au sujet du projet de la redevance incitative (voir le dernier d'une longue série d'articles sur le sujet : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/article-manifestation-du-1er-mai-a-sable-117495605.html ). Non que je sois en désaccord sur le fond mais je prévoyais qu'elle serait source d'injustices. Je ne m'étais pas trompé sur ce dernier point mais la nouvelle formule a prouvé son efficacité et les factures ont diminué. De plus, comme le sujet est du ressort de la CdC, je ne suis pas intervenu depuis des années sur ce point. 

 

     Autre sujet : l'eau et l'assainissement. Je vous renvoie à la rubrique "l'eau à Sablé" qui comporte un article de fond (http://gerard.fretelliere.over-blog.com/tag/l%27eau%20a%20sable/). Depuis cette date, il y a eu un peu de nouveau : le SAGE Sarthe Aval avance enfin et les syndicats intercommunaux ont été totalement remodelés. J'évoque sommairement ces sujets dans quelques compte-rendus de CM dont celui-ci : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2018/12/compte-rendu-du-conseil-municipal-du-17-decembre-2018-suite.html) mais, là aussi, je ne siège pas dans les instances décisionnelles.     

 

     Les espaces verts sont nombreux à Sablé mais mal mis en valeur. J'ai publié une enquête sur le sujet l'an dernier et j'ai mis à jour quand il y avait des changements (rarement dans le bon sens). Voir la rubrique : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/tag/espaces%20verts%20a%20sable/. Je signale que les espaces verts ne sont jamais évoqués en commission et qu'il ne semble pas qu'il y ait un élu qui ait pris le sujet à bras le corps ; ce qui est dommage.

 

     Pour finir, un mot concernant la randonnée autour de Sablé et le patrimoine. Le réseau de sentiers est de la responsabilité de la CDC. Pas mal de réalisations mais progression lente. Voir, pour vous mettre l'eau à la bouche : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/tag/decouvrir%20la%20region%20sabolienne/ (une dizaine d'articles variés). 

 

     Lié à ce qui précède, un sujet sur lequel j'aurais beaucoup à dire mais qui, là aussi, échappe aux élus municipaux. Il s'agit du tourisme que j'évoque un peu dans les articles précités.

 

     A suivre... 

 

 

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11 juillet 2019 4 11 /07 /juillet /2019 15:59
Des hérissons dans mon jardin

     Tout en restant à Sablé, on peut rencontrer nombre d'animaux "sauvages" à 1km à vol d'oiseau du centre-ville. J'avais déjà relaté la visite d'un écureuil (voir http://gerard.fretelliere.over-blog.com/article-un-ecureuil-sur-la-terrasse-de-notre-maison-110062199.html). Je croyais qu'il ne faisait que passer mais je pense que lui ou l'un de ses congénères avait, pendant un temps, élu domicile hivernal dans notre grenier si j'en juge par le bon kilo de noix éventrées et celles que j'ai retrouvées bien rangées dans une botte. Je signalais, qu'à l'époque, il était assez facile de croiser de temps en temps un crapaud ou un orvet. En fait, je n'en ai point vu pendant quelques années. Heureusement, cette année, ils sont réapparus subrepticement avant de disparaître je ne sais où. Comme j'ai pu immortaliser la scène, je vous en fait profiter. 

Un jeune orvet un peu perdu sur ma terrasse. J'ai vu un adulte mais comme il était plus vif, je n'ai pas pu le photographier.

Un jeune orvet un peu perdu sur ma terrasse. J'ai vu un adulte mais comme il était plus vif, je n'ai pas pu le photographier.

Jeune crapaud. On a du mal à le distinguer et on risque de marcher dessus ou de lui donner un coup de pelle.

Jeune crapaud. On a du mal à le distinguer et on risque de marcher dessus ou de lui donner un coup de pelle.

     Par contre, je n'avais jamais vu de hérisson. En l'espace de 2 mois, j'en ai vu deux. Le premier était mal en point pour une raison inconnue et, en plus, j'avais du mal à le distinguer sur le compost ou dans une allée enherbée. Je l'ai retrouvé mort quelques jours plus tard. Le second, était caché dans les framboisiers. Il semblait également malade mais quelques heures plus tard il était impossible de le trouver ce qui augure bien de sa survie. 

 

     Et puisque nous en sommes au nouveautés de la biodiversité, je signale une mauvaise nouvelle : la "mouche Suzuki". Elle investit les cerisiers. Heureusement, pas trop tôt ; ce qui permet de cueillir assez de fruits (de toute façon, avec environ 200 kg cette année avec un seul arbre et deux petits cerisiers, je ne pouvais pas tout récolter ) mais quand même ! Je n'ai pas trouvé la parade et il semble que je sois pas le seul. 

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4 novembre 2018 7 04 /11 /novembre /2018 19:45

     Ainsi donc, les touristes qui voudraient en savoir plus sur les attractions touristiques et les possibilités d'hébergement dans la région sabolienne vont, bientôt,  devoir aller voir ailleurs que dans l'impasse du château. En effet, le local actuel va être abandonné au profit de l'actuelle salle Léon Lavaley, située près de l'église. 

 

     Je vous rassure tout de suite : bien que je sois conseiller municipal de Sablé sur Sarthe et, même, membre de la commission qui s'occupe du tourisme, j'ai appris cette décision par la presse. En effet, le tourisme est, désormais, du ressort de la commission du tourisme de la communauté de communes dirigée par M. Jean François Zalesny, maire de Précigné. 

 

     Il y a un autre changement de taille qui est passé inaperçu il y a quelques temps. L'office de Tourisme de Sablé n'existe plus en tant que tel. Antérieurement, il s'agissait d'une association dont le conseil d'administration était composé à la fois d'élus, de professionnels du tourisme et de personnes "qualifiées". Désormais, Sablé est intégrée dans l'Office de Tourisme de la Vallée de la Sarthe est une Société Publique Locale de Développement Touristique dont le siège se situe à Malicorne et qui est composé d'élus des 3 communautés de communes adhérentes : la communauté de communes de Sablé sur Sarthe, celle de Loué, Brûlon, Noyen (L.B.N.) et celle du Val de Sarthe (allant de La Suze à Malicorne). Le président est Jean François Zalesny.

     Un article de Ouest France explique très bien l'organisation de la nouvelle structure. (https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/sable-sur-sarthe-72300/un-office-de-tourisme-pour-trois-intercommunalites-5460983) Vous remarquerez la formule : " Ces sociétés 100% publiques fonctionnent comme une entreprise privée, gage de souplesse et de réactivité pour les collectivités qui la créent". Sans commentaire ! Un autre article : https://lemans.maville.com/actu/actudet_-un-nouvel-elan-pour-le-tourisme-local_fil-3468557_actu.Htm

 

     Revenons au déménagement. Il faut rappeler que la première localisation de l'office de tourisme à Sablé était Place Raphaël Élizé, dans les locaux de la mairie. Puis il a dû déménager pour laisser la place à la police municipale qui a, quant à elle, migré ultérieurement et été remplacée par une salle de commission municipale nommée Raphaël Élizé. Le nouvelle localisation fut donc au bout de l'impasse du château, dans des locaux en ruine, rachetés par la commune qui les a rénovés en ajoutant une partie ultra moderne. Avantage : un parking tout proche. Inconvénient majeur : la situation excentrée.

 

     C'est la raison pour laquelle, à l'époque, le groupe des élus d'opposition dont je faisais partie avait critiqué ce choix. Position qui a été rappelée par la journaliste des "Nouvelles" dans un article du 18 octobre 2018. Cependant, le dernier paragraphe prêtait à confusion.

 

     J'ai envoyé la mise au point suivante, qui a été publiée in extenso dans le numéro suivant. 

 

"Bonjour

Dans un article, paru dans votre hebdomadaire, cette semaine, concernant la déménagement de l'office de tourisme de Sablé vers la salle Léon Lavaley, vous écrivez, dans le dernier paragraphe" : "Un déménagement qui donne raison à Gérard Fretellière, conseiller municipal d'opposition qui, en son temps, avait estimé la situation de l'office de tourisme, dans les maisons de l'impasse du Château beaucoup trop excentrée. Et qui n'avait pas été entendu".

Ce paragraphe est un peu ambigu. En effet, quand le groupe des élus d'opposition, dont je faisais partie, a critiqué l'installation de l'office de tourisme au bout de l'impasse du Château, c'est parce qu'il était, précédemment, bien situé sur la place Raphaël Élizé. Bien évidemment, à l'époque (il y a plus de dix ans), la possibilité de le déplacer près du port n'avait pas été évoquée. Or, votre allusion risque de laisser croire que je me félicite du changement de lieu.

D'autant que je ne suis pas sûr que le déplacement annoncé soit pertinent. En effet, des travaux ont été réalisés pour créer le local actuel ; il faudra en réaliser d'autres pour le nouveau local ; je ne suis pas persuadé qu'il y ait plus de place salle Léon Lavaley ; il sera, sans doute, plus difficile de se garer, etc...

Vous remerciant de prendre note de ma remarque.

Cordialement.

Gérard Fretellière"

     Ceci mérite un petit complément. A savoir que l'emplacement semble plus approprié mais, d'une part, on ne comprend pas bien pourquoi il faut déménager d'un lieu auquel les touristes avaient fini par s'habituer et, d'autre part, il sera nettement plus difficile de se garer juste à côté. On verra à l'expérience.

 

     Par contre, ce déplacement va entraîner des jeux de chaises musicales. Les aînés ruraux ne pouvant plus se réunir dans la future ex-salle Léon Lavaley, ont trouvé refuge au-dessus du Carrefour Express à la place laissée vacante par le CLIC qui a émigré à La Martinière. On n'est pas certain qu'ils en soient ravis. Les bureaux de L'Entracte devraient occuper la place laissée vacante impasse du Château mais de façon temporaire. Ensuite ???  Par contre, la salle Léon Lavaley servait de temps en temps de salle de réunion (les élus d'opposition y ont offert leurs voeux en janvier 2018). Il faudra aller chercher ailleurs mais où ??? Est-ce que ceux qui ont décidé ce transfert ont saisi toutes les implications ?

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 07:34

     Puisque le lycée éponyme a été "débaptisé", on ne parlera sans doute plus beaucoup de ce seigneur de Sablé. J'ai retrouvé un article paru dans "les Nouvelles" en juillet 2009 que je vous livre. 

 

Qui était Colbert de Torcy ?
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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 17:38

       Je suis Sabolien depuis une trentaine d'années. Mon épouse et moi, nous aimons la randonnée. Nous effectuons donc, surtout depuis une vingtaine d'années,  plusieurs dizaines de sorties par an à vélo ou à pied. Comme nous nous efforçons de découvrir, à chaque fois, au moins une portion nouvelle, nous connaissons la plupart des routes et chemins dans un rayon de 30 km autour de Sablé. 

     Il n'est pas dans mes intentions de faire un inventaire exhaustif de toutes les sorties possibles (1), Je me contenterai de vous livrer quelques leçons de mon expérience en espérant qu'elle sera utile, en particulier aux nouveaux Saboliens.

 

 

Large chemin vert à ND du Pé

Cliché Gérard FRETELLIERE

 

 

     Les chemins : 


     Quand j'ai eu acheté et consulté ma première carte au 1/25 000 de la région sabolienne, j'étais enthousiaste : un grand nombre de chemins de campagne s'offrait à nous !

     Il a fallu vite déchanter car de la carte à la réalité, il y avait un pas. Dans certaines communes, nombre de chemins encore indiqués sur la carte n'existent plus du tout ou bien sont impraticables qu'ils soient envahis par les ronces et les taillis ou, plus classiquement, barrés et clairement interdits.

     Mais c'est en forgeant que l'on devient forgeron et en marchant que l'on constate "de visu" quels sont les chemins utilisables. Après un certain nombre de déboires (y compris - cas extrêmes car se comptant sur les doigts de la main - les menaces de propriétaires irascibles) et quelques longs détours obligés par la disparition d'un chemin espéré, j'ai décidé de mettre à jour mes cartes au fur et à mesure de mes pérégrinations traçant en bleu les chemins certifiés.

 

     Il y a 25 - 30 ans, il y avait beaucoup moins de circuits balisés qu'aujourd'hui ce qui rendait les erreurs inévitables. Désormais, on peut randonner sans trop de risques d'erreurs grâce au développement du balisage et à l'édition d'une multitude de guides et de brochures. On découvre même - cerise sur le gâteau - des chemins qui n'étaient pas indiqués sur les cartes (parfois, ils ont été créés "ex nihilo"). Ajoutons qu'un sentier prévu pour les VTT peut très bien être emprunté par les piétons (alors que l'inverse n'est pas toujours vrai)        

     J'utilise un classeur et, sous des pochettes plastiques, je classe tous les documents que je peux trouver au sujet des chemins balisés

     Je tiens à rendre hommage à tous ceux qui tracent et entretiennent les chemins. Nous avions proposé d'en faire partie mais il fallait adhérer à un club ; ceci pour des raisons d'assurance. Dommage.

 

     Néanmoins, rien ne vous empêche de sortir des "sentiers battus" - donc des itinéraires tout faits - en réalisant vos propres circuits. D'autant que les culs de sacs et autres impasses sont de plus en plus souvent signalés.

     Certains chemins enherbés sont très larges (jusqu'à 10 mètres) signalant généralement le tracé d'anciennes routes. A l'inverse, parfois, ce ne sont que des sentiers au sens strict ; c'est à dire de simples traces.

     Le drainage des chemins est inégal. A la saison pluvieuse, certains sont inondés (surtout au sud de Sablé). Les bottes sont alors indispensables. Quant aux sentiers des bords de la Sarthe, du Loir ou de la Mayenne dans le Maine et Loire, ils sont totalement impraticables à ce moment là.

 

 

P9181629

Cliché Gérard FRETELLIERE

 

 

     Pour ne pas se perdre :

 

         - Le "topoguide".


     Quand il existe, il est indispensable. Il indique - en général sur un fond de carte IGN - le tracé de la randonnée avec plus ou moins de détails ainsi que la couleur du balisage, les changements de direction, le patrimoine naturel et architectural....

     On peut distinguer divers types :

                    * Ceux qui sont édités par la Fédération Française de Randonnée Pédestre (FFRP) : ils concernent souvent un département entier (Sarthe, Mayenne...) mais parfois ils sont plus thématiques (ex : Basses vallées Angevines)

               Les livrets du même type édités par d'autres sources : "Péleriner en Sarthe" ou "Les Sentiers d'Émilie, etc...

                    * Les dépliants et livrets édités par les communes, communautés de communes, "pays". Beaucoup plus ciblés géographiquement. Cependant, comme rien n'est simple, il est presque impossible de trouver la quasi totalité de ces documents indiquant les circuits balisés de notre zone géographique dans un même syndicat d'initiative. Il faut tous les faire ! Heureusement, on peut de plus en plus souvent, les retrouver sur Internet et les télécharger gratuitement.

     Évidemment, tous ces documents se complètent. Néanmoins, on trouve encore des chemins balisés pour lesquels il n'y a pas de topoguide disponible.

 

          - La carte au 1/25.000.


     Cette carte est parfois plus détaillée que le topoguide mais parfois différente car tout dépend de la date de mise à jour. Elle indique toujours l'échelle ce qui permet de calculer les distances. Je rappelle que le dénominateur (ex : 25. 000) définit la réduction réalisée entre la distance sur le terrain et la longueur sur la carte. Ainsi, pour une carte au 1/25. 000, si le chemin fait 2,5km (soit 2.500 m et 250.000 cm) le tracé sur la carte sera 25000 fois plus réduit donc 10 cm. Si on a 4 cm sur la carte, on aura 4x25.000 cm sur le terrain soit 100.000 cm sur le terrain donc 1km...

     Un site exceptionnel à connaître : http://www.geoportail.gouv.fr. C'est le site de lIGN qui réalise les cartes. Vous cliquez sur un lieu et vous avez la cartographie à l'échelle souhaitée (mais je n'ai pas trouvé le 1/25 000) Et on peut l'imprimer.

 

          - Un fil à coudre.


     Bizarre ! Pourtant très utile pour mesurer les distances avant, pendant ou après la randonnée. On fait coïncider le plus strictement possible, le déroulé du fil avec le tracé du parcours. On reporte ensuite sur l'échelle "métrique" qui se trouve sur la carte et on a le nombre de kilomètres parcourus.

 

          - La montre.


               Elle sert, tout d'abord, à calculer sa vitesse. On note l'heure de départ et, ensuite, on note l'heure à laquelle on passe à divers endroits ce qui permet - si on connaît la distance parcourue - d'évaluer sa moyenne. En règle générale, les guides qui précisent la durée du circuit, à côté de la distance à parcourir, tablent sur une vitesse moyenne de 4 kms/h. Il est fort possible que vous alliez plus vite surtout par un beau temps de printemps et d'automne. Pour certains circuits, des distances intermédiaires sont indiquées ; calculez votre rythme sur cette partie. Ce calcul est essentiel : par exemple, si on sait que le prochain carrefour se situe à 1km et que l'on marche à 4km/h, il faudra 15 minutes environ pour y parvenir ; si on n'y est pas parvenu au bout de 20 minutes, il y a un problème. Au bout d'un certain temps, on évalue assez bien sa vitesse moyenne selon le profil (plus on monte, plus on va lentement), la nature du terrain (on va plus vite sur route que sur un sentier), la météo (on va plus vite par temps sec et frais)...

 

               Elle a un autre usage important . Elle peut remplacer la boussole pour vérifier que l'on va dans la bonne direction. En effet, on sait que le soleil "se lève" vers l'Est et se "couche" vers l'Ouest. Le "mouvement apparent du soleil" se fait donc dans le sens des aiguilles d'une montre. Si l'heure légale est la même que l'heure solaire, le soleil est à l'Est à 6 h, au Sud à midi et à l'Ouest à 18 h ; à 3 h, il aurait été au Nord-Est et à 21 h au Nord-Ouest. Mais nous sommes décalés par rapport à l'heure solaire : d'une heure "l'hiver" et de deux heures "l'été".  

             Conclusion : en été, le soleil est à l'Est à 8 h seulement et à l'Ouest à 20 h ; etc....En hiver, à l'Est à 7 h et à l'Ouest à 19 h. Remarque essentielle : ceci n'est totalement vrai que sur le méridien 0°, c'est à dire celui de Greenwich mais "coup de chance", ce dernier passe dans notre région (par exemple à l'aérodrome de La Flèche). Et, surtout : il est nécessaire que l'on puisse voir le soleil. Donc, ça ne marche pas la nuit et par temps couvert.

               Exemples : 

                    * vous voulez aller vers le sud et il est 14h, en été : vous allez pile dans la direction du soleil.

                    * vous allez vers le sud ouest - toujours à 14 h en été : sachant que le sud ouest fait un angle de 360°/8 soit 45°, vous vous dirigez dans la direction qui fait un angle de 45°, dans le sens des aiguilles d'une montre, avec le soleil

                    * Le raisonnement peut se faire dans le sens inverse : votre chemin va vers le soleil et il est 14 h ; donc, vous allez plein sud. Si vous deviez aller plein ouest, vous vous êtes trompé de chemin !

 

          - Le balisage sur le terrain.


     Il est censé être conforme au tracé du topoguide. Néanmoins, il peut y avoir des risques de confusions : balisage insuffisant, topoguide peu clair ou carte périmée. En général, on se retrouve en comparant ces 3 outils. En tout état de cause, il faut être très attentif pour ne pas manquer une marque et anticiper. En particulier, arrêtez vous à chaque carrefour ou posez-vous des questions si le balisage est inexistant depuis 10 ou 15 minutes. Attention aux anciens balisages qui peuvent vous perturber... 

 

     Bonne randonnée !

 

 

(1) Un jour, peut être, je publierai des itinéraires originaux.

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 14:16

     En 1984, étaient créées les "Journées Portes Ouvertes des Monuments Historiques" devenues ultérieurement "Journées du Patrimoine". 

     Celles ci se sont élargies à des dizaines de pays au point que l'on parle désormais de "Journées Européennes du Patrimoine". 

     En réalité, tous les pays participants ne le font pas de la même manière. Ainsi, en 2010, à l'occasion de ces journées, je me trouvais  à Uppsala, célèbre ville universitaire située à 70 km au nord de Stockholm, en Suède. Ce qui s'y déroulait était "Kulturnatten" (la nuit de la culture) qui démarrait le samedi à midi avant de se prolonger tard dans la nuit. Cette fête qui attirait une foule nombreuse était une journée du patrimoine mais, surtout, une "Nuit des musées" (bien que ceux ci soient ouverts gratuitement dès le début de l'après-midi) et une "Fête de la musique".

 

 

     Depuis une vingtaine d'années, nous nous efforçons de profiter au maximum de ces deux jours bien qu'ils coïncident avec la braderie d'automne à Sablé. Nous profitons, également, parfois, de la journée des jardins ou de celle des moulins. Nous visitons les monuments historiques dans un rayon de 40 à 50 km autour de Sablé. Parfois, nous allons un peu plus loin (nord ouest de la Sarthe, Le Mans, région du Lude...)

 

     Il nous reste beaucoup à voir : d'abord parce que notre Région possède un patrimoine d'une densité très forte (la plupart des communes disposent de plusieurs châteaux ou manoirs auxquels il faut ajouter les églises ainsi que les anciennes abbayes et prieurés), ensuite parce que, tous les ans, la liste évolue considérablement ajoutant des biens patrimoniaux alors que beaucoup de ceux que nous avons découverts ne sont plus ouverts.

 

    L'avantage essentiel est que la visite des lieux est, le plus souvent, gratuite. D'ailleurs, nous boycottons généralement ceux qui font payer quitte à verser une aide à ceux qui ouvrent bénévolement. Cette gratuité permet de visiter des musées fort intéressants. Ainsi, l'an dernier, nous avons découvert le musée du vélo à La Fresnaye sur Chedouet ; cette année, ce fut le musée régional de l'air, situé sur l'aéroport de Marcé non loin d'Angers. Cf. photo de l'intérieur du musée.

 

Musee-regional-de-l-air-a-l-aeroport-de-Angers-Marce-.JPG

 

 

     Les circuits que nous réalisons à cette occasion nous permettent également de découvrir les paysages ruraux et, souvent, de beaux points de vue, les châteaux étant généralement installés sur les hauteurs ou en bord de rivière. 

     Quant aux visites, elles nous donnent des cours d'histoire et d'histoire de l'art. 

     Lorsque l'on est enseignant de géographie et d'histoire, on joint ainsi l'utile à l'agréable.

 

     S'il ne fallait retenir qu'un seul moment de 2012, ce serait la visite, organisée par l'Office du Tourisme du Pays de Sablé sur le patrimoine caché de Sablé. Marie est une guide passionnante qui a su mettre en valeur ce que nous voyons quotidiennement sans y prêter attention. J'y reviendrai. En attendant, cette photo d'un souterrain peu connu

 

Entrée du souterrain sous la rue Carnot

A suivre...

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Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
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