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15 janvier 2024 1 15 /01 /janvier /2024 18:44
Deux documents sur le "social" à Sablé

     En faisant du ménage dans mes archives, je suis tombé sur cet article paru à la fin de l'année 1994. Il évoque un forum qui s'est tenu en octobre  de cette année-là à Sablé sur Sarthe. Il réunissait à la fois des associations, des institutions et l'adjoint aux affaires sociales (et futur maire de Sablé sur Sarthe). De telles rencontres ont eu lieu à plusieurs reprises sous des formes différentes. Par exemple, il y a eu, à quelques reprises, un forum des "seniors". Depuis plus rien. Peut-être serait-il possible de reprendre ce type de rencontres sous une forme sans doute différente. 

 

     Notons que le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) regroupe à la fois des élus saboliens et des responsables d'associations cooptés (jamais aucun représentant syndical ; les syndicats ne sont même pas cités dans l'annuaire des associations !). Ce serait un lieu intéressant de débat mais l'ordre du jour est très formel et administratif et ne permet pas la discussion hormis lors des questions. Pour ma part, j'ai été désigné par l'ASSADE (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/12/l-assade-a-30-ans.html) qui avait été sollicitée pour siéger au CIAS (le I signifiant Intercommunal donc c'est l'équivalent du CCAS pour l'action sociale). C'est extrêmement formel (certaines réunions ne durent que 15 à 20 minutes). Par ailleurs, des associations importantes ne sont pas représentées. 

 

     Par contre, depuis l'année 2022, le forum des associations sportives qui se tenait tous les ans avant la rentrée de septembre a été élargi à toutes les associations ; donc certaines associations "sociales" sont présentes ce qui est un progrès. 

 

     Néanmoins, on pourrait aller plus loin. On pourrait imaginer, par exemple, que la Municipalité organise tous les ans, une rencontre de toutes les institutions et associations oeuvrant dans le domaine social. Sauf erreur, cela n'a jamais eu lieu. Cette réunion devrait avoir plusieurs buts : 

          - Permettre de mieux se connaitre les uns les autres afin de pouvoir agir ensemble sur des sujets communs. 

          - Permettre à la Municipalité de mieux connaitre le tissu associatif et institutionnel de la commune même si l'adjointe s'informe en se rendant à des assemblées générales. 

          - Mieux définir les besoins financiers ou matériels des associations. 

 

     Dans mes archives, j'ai retrouvé également un "Guide du savoir faire social". C'était un classeur composé de fiches,  mises à jour tous les ans. Chacune  présentant une institution, une association, un service, une agence d'intérim (etc.) agissant à Sablé. Près d'une soixantaine malgré quelques oublis  (dont les syndicats). Il ne devrait pas être impossible de mettre à jour ce guide, de le rééditer sous forme papier et numérique et de le mettre à disposition de tous les habitants. 

Deux documents sur le "social" à Sablé
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3 janvier 2024 3 03 /01 /janvier /2024 15:15
Bonne année 2024

      Au cours du mois de janvier, nombre de maires, de députés, de sénateurs et autres personnalités vont convier la presse, les élus ou la population afin de leur offrir leurs voeux pour 2024. A Sablé, le maire a invité tous les habitants le 12 janvier ; curieusement, en tant qu'ancien responsable d'une association, j'ai reçu une invitation personnelle (il faut répondre avant le 5 janvier) en sus de celle qui est affichée dans la ville.  Bien évidemment, il peut y avoir un aspect purement protocolaire dans cet exercice mais c'est, au moins, l'occasion d'en savoir plus sur les projets. et ces cérémonies peuvent donner lieu à des rencontres intéressantes. 

 

     J'aime bien envoyer mes "voeux" à mes amis, donner des nouvelles de notre famille et s'enquérir de leur vie car cela permet de maintenir un lien précieux avec ceux que l'on estime. Quand on se revoit, même s'il s'est passé 15 ou 40 ans depuis notre dernière rencontre, c'est comme si on s'était vu la veille. Bien qu'il faille quand même tenir compte du temps qui passe et marque nos traits. L'amitié est un bien précieux qu'il faut cultiver sans cesse. J'aime bien, également, souhaiter une bonne année à tous les gens que je rencontre - des "relations" - car une vie sociale active est l'un des meilleurs antidotes au vieillissement. 

 

     Ceci dit, souhaiter une bonne année peut sembler un peu déprimant dans la mesure où on sait que les 366 jours à venir apporteront inéluctablement leur lot de malheurs et cela peut s'apparenter à de la provocation pour ceux qui sont au fond du trou. Je pense, en particulier, à ceux qui subissent la guerre, la faim, l'oppression, la solitude, la maladie ou le deuil. Néanmoins, toute parole sincère de réconfort peut ressembler à un rayon de soleil. Les voeux peuvent, donc, tout aussi bien être des "voeux pieux" que des paroles d'espoir. C'est dans cette seconde acception que je vous offre les miens pour l'année qui commence. 

 

     Mes voeux publics sont en relation avec mes engagements de toute une vie. La paix pour les peuples victimes de l'agression d'un puissant voisin ou de déchirements internes. Un travail pour ceux qui en sont privés avec un salaire qui leur permette de vivre décemment. Un meilleur accueil en France pour les étrangers qui y cherchent de meilleurs conditions d'existence et pour les Français à l'étranger. L'amélioration de la couverture sanitaire en Sarthe et à Sablé pour que tous ceux qui ont besoin d'être soignés le soient le mieux possible.  La réduction des inégalités sociales et l'aide aux plus démunis. Un renouveau de la vie démocratique dans notre pays et dans notre ville. L'union à gauche sur des bases saines et sans hégémonie. 

 

     Je ne ferai pas un bilan de l'année écoulée. Vous en aurez une idée en relisant les articles de mon blog et en feuilletant ma page facebook (à mon nom : c'est plus simple et je ne me connais pas d'homonyme). Quant aux projets, ils sont soumis à tant d'impondérables que je ne me risquerai pas à détailler ; par contre, en continuant à lire ce blog, vous aurez une petite idée de ce que je ferai pendant 366 jours (mais je ne dis pas tout !). 

 

     N'hésitez pas à faire circuler et à me faire part de vos remarques. 

 

     Bonne année à tous ! 

 

     

 

 

 

 

 

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22 décembre 2023 5 22 /12 /décembre /2023 12:05

     C'est à la fin de l'année 1993 qu'a été créée, l'Association Sabolienne de Soutien Actif aux Demandeurs d'Emploi (ASSADE) devenue, au fil des modifications des statuts, l'Association de la région Sabolienne de Soutien Actif aux Demandeurs d'Emploi et personnes en situation de précarité. 

 

     Elle est née à l'initiative de demandeurs d'emploi qui voulaient sortir de leur isolement et de militants syndicalistes et associatifs solidaires. L'influence de l'association a culminé à la fin des années 1990 quand elle atteignait une centaine d'adhérents puis elle faillit disparaître avant de renaître avec une nouvelle équipe en 2003. Une demi-douzaine de présidents se sont succédés et nous n'avons eu qu'une présidente : Jeannette Beaunez (voir :  https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2016/10/jeannette-beaunez.html). De 2008 à 2016, j'ai été le dernier "président" (j'ai mis des guillemets car c'était le Conseil d'Administration qui décidait) avant la mise en place d'un Conseil Collégial. Au moment de son apogée, l'ASSADE a eu des salariés en contrat aidé. Désormais, les animateurs sont tous bénévoles. 

 

     Nous n'avons pas fêté les 10 ans ; par contre, pour les 20 ans, nous avions invité tous les anciens adhérents (environ 400 personnes) mais beaucoup étaient déjà perdus de vue. L'année précédente, j'avais présenté l'ASSADE sur mon blog : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-l-assade-au-service-des-chomeurs-et-precaires-111307613.html. Sept ans plus tard, je rappelais le rôle de notre association : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/01/pour-la-defense-des-demandeurs-d-emploi-et-precaires-a-sable.html

 

     Et aujourd'hui ? Nous sommes toujours bénéficiaires d'un local situé au 38 rue de la Chartrie qui nous est accordé gracieusement par la commune. Il s'agit d'une vieille maison achetée par la municipalité il y a bien longtemps à l'époque où il était prévu d'élargir cette rue. En arrière se situe un grand jardin. 

     Nous continuons à aider tous ceux qui ont des problèmes avec Pôle Emploi, la CAF ou d'autres administrations (principalement des radiations et des trop perçus mais, également, des difficultés de relation avec les conseillers). La plupart du temps, ils ne viennent pas au local mais envoient un mail ou téléphonent. 

      Nous avons beaucoup développé notre activité jardinage dans ce que nous avons baptisé "Le Jardin de Jeannette" inauguré en 2022. 

     Nous organisons des moments de convivialité (galette, crêpes, pique-niques d'été...)

     Nous tenons des permanences le lundi et le jeudi après-midi (il est préférable de téléphoner avant). 

     Nous rédigeons deux pages facebook

     Nous avons des projets pour 2024 dont nous parlerons prochainement dont une initiative pour les 30 ans de l'ASSADE. 

 

     N'hésitez donc pas à nous contacter pour obtenir aide et conseil, participer au Jardin de Jeannette, briser la solitude. Si vous souhaitez aller plus loin l'adhésion commence à partir de 10€ par an (il n'y a pas de maximum !). 

 

     PRATIQUE :

 

     - local au 38 rue de la Chartrie (après les HLM)

     - téléphone : 02 43 92 16 11

     - mail : assade@wanadoo.fr

     - facebook ASSADE : https://www.facebook.com/profile.php?id=100068208492622

     - facebook Jardin de Jeannette : https://www.facebook.com/profile.php?id=100093853326714

 

 

 

     

 

 

     

 

 

 

     

 

       

 

     

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4 juin 2022 6 04 /06 /juin /2022 13:07

     Je pense qu'il s'agit de la moins mauvaise traduction du fameux "Job Dating" dont la traduction littérale serait "Rencontre boulot". On aurait pu, également, traduire par "Entretien d'embauche", "Forum de l'emploi" etc.

 

     Si j'évoque ces deux mots, ce n'est pas seulement pour décrier le recours systématique à l'anglais de cuisine par nos dirigeants (j'aurais pu écrire "managers"), c'est surtout parce que la presse nous a raconté que de telles rencontres s'étaient déroulées récemment pour pourvoir au manque d'enseignants (les journaux emploient le mot dévalorisant de "profs" mais n'auraient pas l'idée d'écrire "docs" et, a fortiori, "flics" ou "procs").

 

     Il se dit que les candidats se pressent au rendez-vous pour postuler même si leurs compétences ou leurs diplômes ne sont pas nécessairement en adéquation avec le travail proposé. Ce qui est paradoxal car, dans le même temps, on nous serine qu'il y a de moins en moins de candidats à se présenter aux concours de recrutement et, par voie de conséquence (pour les jurys du moins), les examinateurs se trouveraient quasiment obligés d'admettre des candidats bien faibles ou - soi-disant pour éviter de baisser le niveau - de laisser des places vacantes. Et, à nouveau, ce sont les professeurs titulaires de mathématiques, d'allemand et (bizarre !) de français qui vont encore une fois faire défaut ainsi que les professeurs des écoles dans les académies de la banlieue parisienne (Versailles et Créteil). 

 

     Je me suis déjà exprimé sur le sujet qui comporte de nombreux tabous. Je vous livre ces articles à titre de révision : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2017/07/baisse-du-niveau-de-mathematiques-et-penurie-d-enseignants.html puis https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-devenez-professeur-de-mathematiques-123590216.html et https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-devenez-professeur-des-ecoles-en-seine-saint-denis-124810984.html ainsi que : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-profs-87832609.html ou https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2016/06/cadeau-aux-enseignants-est-ce-vraiment-le-cas.html et encore : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-le-monde-n-aime-t-il-pas-les-enseignants-121596925.html, et, pour finir, un article ancien mais toujours d'actualité : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-la-pauperarisation-des-enseignants-105266519.html

 

     Il en résulte que la pénurie d'enseignants est liée à plusieurs facteurs et que des solutions simples existent (moins onéreuses que les cadeaux aux spéculateurs) : 

 

          - La dégradation des "conditions matérielles et morales" (formule syndicale ancienne) des enseignants. Il est nécessaire de relever sensiblement les salaires tout en réduisant la hiérarchie en accordant une augmentation uniforme. Le minimum serait + 500 € bruts par mois. Une base de départ serait de supprimer de fait l'anomalie de l'agrégation en intégrant progressivement tous les enseignants dans le corps des agrégés. Sans oublier de revoir la formation, les conditions de travail. Bref : rendre attractif le métier. 

 

          - Les conceptions malthusiennes de trop de jurys de concours de recrutement. Il ne faut pas tergiverser et pourvoir tous les postes en concours. L'argument du niveau ne tient pas la route quand on constate que certains jurys recalent des candidats qui ont 50 points de plus que les derniers reçus ou que les postes non pourvus au concours pour devenir titulaire sont attribués à des gens dont les compétences académiques sont plus faibles que celles des candidats recalés : j'ai connu une personne recrutée pour enseigner les mathématiques qui n'avait pas fait d'études supérieures en mathématiques et c'était loin d'être un cas isolé. 

 

          - Un plan de titularisation des non titulaires comme cela s'est produit à de nombreuses reprises dans le passé. Avec, à la clé, un programme de formation continue pour combler les faiblesses éventuelles.

 

     Le nouveau ministre a du grain à moudre.  

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26 novembre 2021 5 26 /11 /novembre /2021 17:06
Chroniques canadiennes (25)

     J'ai reçu cet article paru récemment dans "Le Journal de Québec". Les auteurs mettent l'accent sur la pénurie de main d'oeuvre dans la région Chaudière - Appalaches de la province du Québec et insistent sur la perte de production que cela engendrerait en obligeant certaines entreprises à délocaliser. Discours qui peut paraître assez classique mais qui mérite quand même que l'on s'y arrête du fait des spécificités locales. 

 

     La province du Québec est très vaste : un peu plus de 1,5 millions de km² (presque 3 fois la France) mais elle est sous peuplée (seulement un peu plus de 8 millions d'habitants) et, de plus, avec des disparités de densité considérables (au moins les 2/3 vivent dans la vallée du Saint Laurent). Elle est constituée de 17 régions de taille extrêmement variables. 

On constate que les régions du nord et de l'ouest sont très vastes. Cette carte permet de situer "Chaudière - Appalaches".

On constate que les régions du nord et de l'ouest sont très vastes. Cette carte permet de situer "Chaudière - Appalaches".

     La région Chaudière - Appalaches se trouve entre le Saint Laurent qu'elle borde à l'ouest - nord-ouest et les États-Unis (province du Maine) à l'est - sud-est. Plus au nord, on trouve la région du Bas Saint Laurent, dont Rimouski est le chef-lieu ; au sud, elle est frontalière de l'Estrie et du Centre du Québec. La région couvre une superficie d'un peu plus de 16 000km² (environ 3 départements français) et compte environ 430 000 habitants (les 3/4 de la population de la Sarthe). 

 

     Pourquoi ce nom double ? Les Appalaches en question se situent de part et d'autre de la frontière Canada - États-Unis. Elles constituent le prolongement des Appalaches américaines mais ne dépassent pas les 1 000 m. dans la région. L'intérieur de celle-ci est surtout constituée de bas plateaux d'où émergent des buttes comme le Sugar Loaf ("Pain de Sucre"). Chaudière est le nom d'un affluent de la rive droite du Saint Laurent. Sa vallée, orientée sud-est - nord-ouest est nommée la Beauce ; elle est fertile et compte près de 100 000 habitants. A son confluent, se trouve la ville de Lévis qui regroupe près du tiers de la population de la région. Outre ce gros pôle urbain - situé juste en face de Québec - et la Beauce, on trouve la  vallée du Saint Laurent assez densément peuplée, la région de Thetford Mines, pays de l'amiante et l'intérieur de la "Côte du Sud" essentiellement rurale. La seule ville de cette dernière sous-région étant Saint Pamphile qui a un peu plus de 2 600 habitants mais possède tous les équipements : lycée, maison de santé, salle de hockey, piscine, etc. 

 

     C'est justement à Saint Pamphile qu'est née la société "Maibec" (voir : https://www.maibec.com/fr) dont un des dirigeants est interrogé dans l'article. Il s'agit d'un ancien  "moulin à scie", formule un peu déconcertante qui est la traduction littérale de "sawmill" et qu'il faut traduire par scierie ; comme les scieries étaient autrefois alimentées par une chute d'eau et donc un moulin à eau, on devine l'origine du nom. Traditionnellement le bois de Maibec venait du pays voisin, les États-Unis et, plus précisément des étendues boisées et vides d'hommes du nord de l'État du Maine. Maine + Québec : Mai-Bec. Aujourd'hui, l'entreprise est spécialisée dans les revêtements extérieurs en bois. Il y a une autre entreprise travaillant le bois à Saint Pamphile : "Matériaux Blanchet".

 

     Ces 2 entreprises ont, au total, à Saint Pamphile, environ 500 salariés. C'est assez faible en soi mais il faut comparer à la population de la ville et on constate alors que lorsque quelqu'un cherche un emploi on lui dit "Va travailler chez Maibec" de même qu'à Sablé on dit "Va travailler chez LDC". Actuellement, on peut trouver plusieurs offres d'emploi que ce soit à Saint Pamphile ou dans d'autres usines ainsi qu'à Lévis ou se trouve le siège social. https://www.travaillerchezmaibec.com/. Idem pour Matériaux Blanchet. 

 

     Partout, dans la région - et pas seulement à Saint Pamphile - on trouve des offres d'emploi affichées ici ou là. Non seulement dans l'industrie mais, également dans les services (restauration, magasins, etc.). Et des salariés se plaignent de devoir faire des heures supplémentaires pour suppléer au manque de bras. Il est vrai que la région Chaudière - Appalaches bénéficie depuis un certain temps, du plus bas taux de chômage de tout le Québec. Il se situe actuellement autour de 3 %. Ce n'est pas le plein emploi mais c'est  mieux que dans les département français le plus favorisés (Cantal, Lozère et Mayenne). 

 

     Chacun sait qu'une moyenne peut cacher des disparités importantes. Les statistiques en ma possession ne sont pas assez précises pour que l'on ait le détail par sous-régions. La question est donc la suivante : est-ce que le taux de chômage est plus faible dans un rayon de 50 km de Québec (sur la rive droite dans ce cas) ou ailleurs ? Sachant que le taux de chômage dans la région de la "Capitale Nationale" est assez faible. 

 

     Une autre question : comment expliquer ce taux faible ? Une des explications possible est paradoxale : parce que hormis la ville de Lévis, la population augmente peu comme on peut le constater dans les départements français précités. Une autre étant le dynamisme économique. Ceci dit, le manque de main d'oeuvre peut s'avérer être un frein. Il faudrait peut-être inciter les habitants du "Grand Montréal", y compris les immigrants récents, à venir s'installer dans d'autres régions comme celle de Chaudière - Appalaches. 

 

     

 

 

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1 novembre 2019 5 01 /11 /novembre /2019 08:13

     Elle rentre en vigueur aujourd'hui. Elle entraîne de profonds changements pour des centaines de milliers de chômeurs mais on en parle peu car ce sont les plus pauvres et les plus précaires qui sont touchés. Vous trouverez, ci-dessous, un dossier que vous pouvez retrouver en plus développé sur la page de l'ASSADE (Association de la région Sabolienne de Soutien Actif aux Demandeurs d'Emploi et précaires): https://www.facebook.com/Assade-1497823780434438/

     L'ASSADE tient des permanences à son local du 38 rue de la Chartrie à Sablé sur Sarthe, tous les mardis et jeudis de 14 h à 16 h et vendredis de 10 h à 12 h. sauf rares exceptions. Il est prudent de téléphoner avant au 02 43 92 16 11. On peut également envoyer un mail à : assade@wanadoo.fr

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3 septembre 2019 2 03 /09 /septembre /2019 20:30

     Avant dernier volet de cette rétrospective : la politique sociale à Sablé et dans le CdC. 

 

     Il s'agit d'un domaine important étant donné la spécificité de la population sabolienne : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2019/04/nouvelle-etude-sur-la-pauvrete-a-sable.html

 

     Première remarque préalable : la politique sociale au sens large est prise en charge à la fois par une vice-présidente de la CdC (maire de Pincé), par l'adjoint de Sablé à la citoyenneté qui est également vice-président de la CdC et par l'adjointe aux affaires sociales de notre commune. Certes, ils n'ont pas exactement les mêmes attributions mais il y a quand même des recoupements. 

 

     Seconde remarque préalable : je n'ai jamais appartenu à la commission des affaires sociales ni au CCAS. Ce qui explique que je ne m'exprime pas sur ces sujets en C.M. Néanmoins, par mon action militante et par mes contacts (j'ai souvent participé  à des A G), je possède une vision assez claire du sujet. Et un collègue de l'opposition intervient régulièrement en commission et au CCAS.

 

     Troisième remarque préalable : comme dans d'autres domaines, la Municipalité n'a jamais réuni ensemble les associations oeuvrant dans le domaine social sauf une exception : avant la mise en place de l'Espace de Vie Sociale à Montreux (d'ailleurs, c'était très flou). Le risque est que chaque association ou organisme à caractère social mène ses actions de son côté quitte à doubler d'autres. Ceci dit, certaines d'entre elles ont été cooptées pour être représentées au CCAS. Et, de plus, on retrouve plusieurs personnes qui siègent dans plusieurs associations et instances. 

 

     La plupart des associations humanitaires et sociales sont représentées dans la commune de Sablé. La commune leur accorde des locaux à titre gracieux et une subvention. Il en est de même pour les syndicats à un bémol près  : ils ne sont jamais invités à quelque manifestation que ce soit ; j'ai fait la remarque à plusieurs reprises mais en vain. 

 

     Il y a une association et une seule qui s'occupe de l'aide alimentaire : la Panier Sabolien. Les restos du Coeur ont souhaité s'implanter dans notre ville mais en vain alors même que les critères de l'aide sont moins stricts. Résultat : de nombreuses familles saboliennes dans le besoin se rendent régulièrement à La Suze pour survivre. Mes collègues ont soulevé le problème mais n'ont pas été entendus. 

 

     Deux quartiers de Sablé bénéficient d'un "contrat de ville" (voir : http://www.sarthe.gouv.fr/IMG/pdf/Contrat_de_ville-_Sable_cle0eff54.pdf) du fait que leur population est plus pauvre que dans le reste de la commune (voir aussi : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2019/04/nouvelle-etude-sur-la-pauvrete-a-sable.html). Dans ce cadre, se sont constitués deux "Conseils Citoyens" qui correspondent un peu à ce que nous proposions pour tous les quartiers. 

 

     Profitant du départ des résidents du foyer de la piscine à Montreux et en attente de décision sur l'avenir du bâtiment, la commune a mis en place un "Espace de Vie Sociale" (baptisé : "Le trait d'Union") au rez de chaussée. Nous nous sommes félicités de cette initiative qui bénéficie de financements de la CAF. Le lieu est ouvert quelques matins avec la présence d'une salariée de la commune et le mercredi A.M. avec des animations proposées par quelques associations. 

 

     En ce qui concerne les tarifs, nous avons insisté pendant des années pour qu'ils tiennent compte du quotient familial. Fillon avait fait un pas en prenant en compte le nombre d'enfants puis, sur l'insistance pressante de la CAF, le quotient familial a été adopté sans récrimination particulière.

 

     La sécurité est assurée, à la fois par la gendarmerie, par la police municipale (qui est désormais armée ce qui ne nous semble pas nécessaire comme nous l'avons dit dans un communiqué), par le CISPD (voir la présentation officielle : https://www.sablesursarthe.fr/la-communaute-de-communes/competences/solidarite-prevention-et-autonomie/le-cispd/) et par une société privée. On ne sait pas si notre ville est plus ou moins touchée par la violence et les délits que d'autres villes de même taille ; on n'en parle qu'à l'occasion de faits divers. Quoi qu'il en soit, en ce qui me concerne, je ne me suis jamais senti en danger dans la ville (hormis de la part d'usagers de deux roues circulant sur les trottoirs). Cependant, certaines personnes évoquent un sentiment d'insécurité ; il y a sans doute des lieux et des heures plus propices aux peurs. Il serait donc nécessaire qu'un débat ait lieu sur le sujet ; surtout que certains ont fait de la peur leur fonds de commerce.

 

     Suite et fin dans les deux derniers épisodes (finances et conclusion).

     

 

     

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21 août 2019 3 21 /08 /août /2019 09:33

     10ème épisode de la série de l'été consacrée à mon bilan d'élu municipal et de militant depuis 2014 (et, parfois, avant). Aujourd'hui : l'économie et l'emploi

 

     A première vue, l'économie sabolienne se porte bien. Peu d'entreprises ont mis la clé sous la porte ces dernières années, le nombre d'emplois locaux est supérieur au nombre d'habitants (ce qui veut dire que nombre de salariés habitent en dehors de la commune et de la CdC),le taux de chômage du bassin d'emploi est inférieur à la moyenne nationale, le n°1 de l'agroalimentaire est sabolien (voir : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2016/05/ldc-va-bien.html). 

 

     Mais à y regarder de plus près, le "modèle", mis en place dans les années 1960 sous l'impulsion de Joël Le Theule, basé sur l'industrie agro-alimentaire et des emplois peu qualifiés, connaît des signes de faiblesse. 

 

     Le plus évident est un certain manque de diversification industrielle. Certes, il existe des entreprises importantes dans d'autres secteurs qui emploient un personnel plus qualifié mais elles sont assez fragiles (souvent dépendantes d'un marché aléatoire comme Mécachrome qui s'est bien remis après un grave trou d'air) et, surtout, il n'y a pas véritablement d'autres filières. La politique du "coup" volontariste de l'époque Fillon a montré ses limites (voir : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/article-great-wall-a-sable-l-echec-d-une-delocalisation-a-l-envers-107546081.html). 

 

     Second problème : la nature des emplois et les salaires. Dans l'agro-alimentaire, qui est donc le secteur dominant, la majorité des salariés travaillent en horaires décalés (3X8 ou 2X8) ce qui pose des problèmes pour la santé et le transport (voir : la fin de cet article http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2019/06/navette-gare-zones-d-activite.html). De plus, il s'agit assez souvent d'emplois peu qualifiés et peu payés (sauf à accepter des heures supplémentaires) comportant un pourcentage significatif d'emplois précaires (intérim, CDD) ce qui explique que, périodiquement, les salariés se mettent en grève. Inversement, les artisans ou les patrons des grandes entreprises se plaignent de la difficulté de recruter des cadres ou de pourvoir des emplois qualifiés (voir le début de l'article précité). Il est vrai que les jeunes formés à Sablé quittent généralement notre région après avoir obtenu le bac et y reviennent rarement (phénomène qui ne touche d'ailleurs pas que Sablé). Voir, également, http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2019/04/nouvelle-etude-sur-la-pauvrete-a-sable.html

 

     Je précise qu'il n'y a aucun débat de fond en commission sur ces sujets (pas plus que sur beaucoup d'autres sujets d'ailleurs). Il semble que la politique économique soit décidée principalement par le club de développement en relation avec la cellule économique de la ville.

 

     Pour défendre les salariés, chômeurs et précaires, il existe de nombreuses organisations syndicales mais celles-ci pèsent-elles vraiment que ce soit pour l'amélioration des conditions de travail ou la définition d'un nouveau modèle économique ? En tout cas, l'affluence aux permanences de défense juridique ou auprès d'une organisation de défense des demandeurs d'emploi (voir : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2019/01/pour-la-defense-des-demandeurs-d-emploi-et-precaires-a-sable.html  et http://gerard.fretelliere.over-blog.com/article-l-assade-au-service-des-chomeurs-et-precaires-111307613.html) a très fortement décru depuis quelques années malgré l'engagement de militants actifs et courageux.

 

     A suivre... 

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12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 22:34

DEMANDEURS D’EMPLOI

 

une association est à votre disposition à Sablé

 

l’ASSADE

  • LIEU D’ENTRAIDE

entre demandeurs d’emploi, actifs et retraités

  • LIEU D’ÉCHANGE

de réflexion et d’information

  • LIEU D’ÉCOUTE

où chacun est reçu, avec ou sans rendez-vous

  • LIEU D’ACTIVITÉ

où chacun peut participer à différents ateliers

  • LIEU D’ACTION

l’ASSADE adhère au Mouvement National des Chômeurs et des Précaires (M.N.C.P.)

 

 

Permanences : chaque mardi de 14 h à 16 h et chaque vendredi de 10 h à 12 h

Atelier dessin / peinture : le mardi de 14 h à 16 h

Travaux manuels (tricot, crochet, pliage, …) : le jeudi de 14 h à 16 h

Projet de jardin partagé : si vous êtes intéressé, contactez-nous

 

Association Sabolienne de Soutien Actif aux Demandeurs d’Emploi

38, rue de la Chartrie – 72300 SABLÉ-SUR-SARTHE

tél : 02 43 92 16 11 - courriel : assade@wanadoo.fr

page Facebook : https://www.facebook.com/Assade-1497823780434438

 

 

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22 août 2017 2 22 /08 /août /2017 16:56
Coup de rabot sur les contrats aidés (communiqué du MNCP)

 

Contrats aidés

 

Pour lutter contre le chômage,

 

l’Etat lance un grand plan de licenciements

 

dans les associations et les collectivités !

 

Le Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP) et ses associations s’insurgent contre l’annonce d’une réduction importante et brutale des contrats aidés.

 

Supports d’emplois précaires, ils ne sont évidemment pas un idéal de long terme. Cependant, ils représentent un soutien non négligeable sans lequel de nombreuses personnes, souvent au chômage depuis de longs mois, voire de longues années, auraient du mal à reprendre le chemin de l’emploi, à accéder à la formation et tout simplement à retrouver un revenu.

 

Les contrats aidés demeurent également un outil important pour les associations déjà soumises à l’asphyxie financière. Cette décision unilatérale les privera de recrutements indispensables à leur fonctionnement. Déjà largement fragilisées financièrement par les baisses récurrentes de subventions, beaucoup devraient renoncer à leurs projets pourtant vitaux pour les habitants et les territoires.

 

Sous prétexte d’une baisse en trompe-l’œil du chômage qui n’est en réalité qu’une hausse des  emplois précaires, le gouvernement a demandé à Pôle emploi de geler les financements pour les personnes qui devaient signer un contrat ou un renouvellement de contrat. Les associations comme les collectivités et l’Etat lui-même avec l’Education nationale (tout notre soutien à l’île de la Réunion qui, faute d’emplois aidés, n’a pu ouvrir des classes), se retrouvent donc sans personnel, pourtant indispensable à des missions qui relèvent du service public.

 

Plus dramatique encore, à l’heure où nos responsables publics n’ont que le mot « emploi » à la bouche, des milliers de personnes qui en avaient un vont s’en voir privées du jour au lendemain, faute de renouvellement de leur contrat.

 

 

La Présidente

 

Jacqueline BALSAN

 

 

 

Coup de rabot sur les contrats aidés (communiqué du MNCP)
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Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
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