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10 janvier 2024 3 10 /01 /janvier /2024 08:31
Les minima de l'hiver 1984 - 1985 en France

Les minima de l'hiver 1984 - 1985 en France

     Les commentateurs semblaient étonnés, ces derniers jours, qu'il fasse si froid en Scandinavie et que, ces jours-ci, le thermomètre reste en-dessous de zéro en France. Les climatologues et météorologistes autoproclamés (et ils sont légion) restent sans voix. Pourtant, rien que de très banal à quelques exceptions près. Petit rappel des bases de la "climatologie pour les nuls"

 

     Dans la station suédoise de Kvikkjokk, on a relevé - 43,6° ce qui serait le record de froid depuis les premiers relevés en 1888. A Kautokeino, bourg de Laponie norvégienne, le mercure est descendu jusqu'à - 41,6°. Dans la capitale norvégienne, Oslo, le thermomètre annonçait - 27° avec une pointe de 31,1° à Bjørnholt (dans la forêt au nord de la ville ; voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-nordmarka-124129337.html). 

 

     Le cas de Kautokeino n'est pas trop surprenant : il est fait toujours très froid en hiver ; il faut dire que ce lieu se situe à 69°14' de latitude nord, à 300 m. d'altitude et, surtout à plus de 130 km de la côte. Cette petite ville subit un climat continental (avec hiver froid) aggravé par la latitude. 

 

     En ce qui concerne Kvikkjokk, on est plus étonné. Là aussi, règne le climat continental mais la latitude est plus basse (66°57' N) et l'altitude pas très élevée. 

 

     C'est la vague de froid d'Oslo qui surprend le plus dans la mesure où la ville se situe aux alentours du 60ème degré et au fond d'un fjord. Il est très rare que le mercure descende en dessous de - 20° ; quant à Bjørnholt, c'est encore plus curieux. 

 

     Néanmoins, la vague de froid n'a pas touché toute l'Europe du Nord. Au même moment, la température dépassait 0° au bord de la mer en Norvège :+2° à 250 km au nord de Kautokeino et des températures également positives à Tromsø envahie par la fonte de la neige (pour en savoir plus sur cette ville : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/10/la-ville-la-plus-septentrionale-du-monde-suite.html). Plus étonnant, le 9 janvier 2024, il neigeait à Bonnétable avec une température autour de - 4° alors que la "ville la plus septentrionale du monde" affichait 5° de plus à une latitude de 22° plus au nord. Rassurons-nous, il devrait faire anormalement froid à Tromsø dans les jours à venir (on annonce - 19° au milieu du mois ce qui serait tout à fait exceptionnel). 

 

     Que retenir de ces comparaisons ?

 

          Tout d'abord, l'influence considérable, en hiver, de la dérive nord-atlantique (autrefois nommée Gulf Stream) qui explique qu'on ne constate quasiment jamais de froid polaire, quelle que soit la latitude, le long de la côte atlantique de l'Europe. On le constate à Brest comme au Cap Nord (où la mer ne gèle jamais). Plus on s'éloigne des rivages, plus la température minimale (moyenne ou absolue) baisse ; la Sibérie connait donc des froids "sibériens" (la Yakoutie battant tous les records de froid en dehors de l'Antarctique). Le cas de Saint Pamphile situé autour de 350 m d'altitude dans les Appalaches québecoises surprend encore plus ceux qui ne connaissent pas la notion de continentalité : située à la même latitude que Noirmoutier, cette petite ville voit régulièrement le thermomètre descendre en dessous de - 20° et a connu des minima autour de - 40° il y a quelques années. 

 

          Il peut y avoir des vagues de froid que l'on ne sait pas toujours bien expliquer. Le cas de la France est intéressant à cet égard : les hivers des années 1980 ont été froids et neigeux comme le montre de façon spectaculaire la carte présentée en introduction qui évoque l'hiver 1984 - 1985.  On notera que les températures les moins basses se situaient à Brest, Nice et Perpignan (climat océanique pour le Finistère et méditerranéen pour les deux autres villes). Cet hiver là, il y eut un jour où il faisait - 15° à Sablé sur Sarthe malgré la proximité de la Sarthe. En 1981, il y a neigé pour la première fois dans la nuit du 12 au 13 décembre. Le tapis neigeux a duré une quinzaine de jours à plusieurs reprises au point que "Les Nouvelles" avaient organisé une épreuve de ski de fond dans le parc du Château (mais ne fournissait pas l'équipement), etc. Notre pays a également connu plusieurs hivers "polaires" en 1956 et 1963 et les historiens rappellent que la Manche et, même le Nil, ont pu geler dans le passé. 

 

     Pour remettre les pendules à l'heure :  https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2024-01-10/vous-avez-froid-ce-n-est-rien-compare-aux-trois-pires-hivers-de-ces-70-dernieres-annees-en-france-7a148179-5cc1-4474-ace8-1de4c5910962

On remarquera que le lieu qui n'a jamais connu de températures inférieures à - 3,3° ne se situe pas sur la Côte d'Azur mais sur une île au large du Conquet : Ouessant (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/cap-a-l-ouest.html). 

 

     Le gel a un gros avantage : il permet de ramollir quelques fruits sauvages : les nèfles qui doivent être consommées "blettes" et le fuit de l'églantier avec lequel vous produirez des infusions ou des gelées (c'est le moment de le dire). Il en reste encore en campagne (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-fruits-comestibles-120412280.html)

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27 août 2023 7 27 /08 /août /2023 09:50

     Encore un article de souvenirs de mes voyages avant les années 1980. Voir le précédent :https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/07/voyager-il-y-a-50-ans-12.html

 

     On parle beaucoup du retour des trains de nuit, je vais donc évoquer les voyages de nuit que j'ai effectués en train ou avec d'autres moyens de transport. 

 

     Le premier voyage en train de nuit a dû avoir lieu au milieu des années 1950. Avec mon père, ma mère et ma soeur, nous nous rendions au Congrès des Cheminots anciens prisonniers (ACCAP) à Nice. J'ai quelques souvenirs du séjour mais pas du voyage si ce n'est que mon père avait joué aux cartes toute la nuit avec des collègues. 

 

     L'année suivante et pendant 2 autres années, j'ai emprunté le Paris-Nîmes de nuit pour aller en colonie de vacances à Chambon le Château en Lozère, perché à 1 000 m d'altitude. Nous sommes descendus à la gare de Chapeauroux au fond des magnifiques gorges de l'Allier, à 750 m d'altitude, avant de remonter vers le lieu de la colonie. Petite précision : à l'époque, pour aller de Paris à Nîmes, on empruntait obligatoirement cette voie en passant par Clermont-Ferrand alors qu'aujourd'hui on passe par Lyon et la vallée du Rhône dans la mesure où la très belle ligne Clermont-Ferrand - Nîmes est très lente du fait de son tracé (mais elle vaut le détour). 

 

     Dans les années 1960, nous allions en vacances près de Perros-Guirec en Bretagne et nous empruntions le train de nuit Paris - Brest et nous changions à Plouaret au petit jour pour finir le voyage en train vers Lannion puis nous terminions en bus. En général, je me réveillais à Rennes mais je me rendormais après malgré l'exigüité du compartiment. 

 

     A la même époque, j'ai pris des trains de nuit afin de rejoindre des camps scouts dans les Alpes. Paris - Briançon (en passant par Lyon et Grenoble) jusqu'à Veynes puis, le matin, train local de Veynes à Manosque. Une autre année, ce fut la Paris - Turin jusqu'à Saint Jean de Maurienne. En 1966, j'ai enchaîné les transports pour aller du Monastier sur Gazeille (Haute Loire) jusqu'à Perros-Guirec : je suis parti en fin d'après-midi, en bus, jusqu'au Puy, là j'ai pris le train vers Lyon en changeant à Saint Étienne avant d'emprunter le Lyon - Nantes de nuit et de continuer en passant par Redon, Rennes, Plouaret, Lannion. Un troupeau de vaches ayant eu le malheur de passer sous le train, je suis arrivé en retard à destination pour un périple qui a duré près de 24 h.

 

     Mes premier voyages de nuit à l'étranger ont concerné l'Algérie. D'une part, en 1967, le Alger - Constantine jusqu'à la gare de Chelghoum Laïd (ex Châteaudun du Rummel) située sur les Hauts Plateaux (il faisait frisquet en arrivant du fait de l'altitude, fin août) puis, l'année suivante, le bateau Skikda (ex Philippeville) - Marseille sur lequel nous étions les seuls touristes. Nous n'avions pas le choix car nous étions en voiture (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2018/08/voyager-il-y-a-50-ans-3.html).

 

     Puis ça s'est enchaîné à un rythme de plus en plus rapide.

          D'une part, des voyages au long court en avion. Les plus longs étant Paris - Lima (avec escales aux Canaries, à Rio de Janeiro, à Buenos Aires et Santiago du Chili ; entre ces 2 villes, survol de l'Aconcagua), Lima - Paris (avec une escale à Panama), Paris - Hanoï (avec escales à Moscou, Koweit, Bombay, Rangoon, Vientiane), Pékin - Paris (avec plusieurs escales dont une à Rawalpindi où disparut la valise d'une de nos compagnes de voyage et, juste avant, le survol du Karakorum massif culminant à plus de 8 000m ), Paris - Los-Angeles (avec une escale à Chicago sauf erreur). 

          Puis des voyages en bus sur de longues distances : Paris - Lisbonne, Paris - Prague, Chicago - Yellowstone (de 7 h du matin à 17 h le lendemain), Yellowstone - Seattle (moins long mais moins intéressant car je suis arrivé vers 3 h du matin), Winnipeg - Toronto (un peu moins de 24 h). 

          Des voyages de nuit en train encore. Dakar - Bamako et retour ; épique ! Le TAZARA entre Dar es Salam et Iringa. De nouveau Paris - Nice afin de prendre le bateau pour la Corse ; plusieurs voyages vers l'Italie à la fin des années 1960 et au début des années 1970 (vers Orvieto en effectuant une halte à Milan ; vers Naples en passant par Rome ; un autre Paris - Rome ; un Pise - Paris...) ; Paris - Copenhague et retour (pour traverser le Fehmarn Belt, le train rentrait dans le ferry) ; Oslo - Bergen.

          Et pour finir, en 1980, deux voyages de nuit en bateau : de Tromsø à Honningsvag (j'ai peu dormi car je voulais voir le soleil de minuit) et Vaasa - Sundsvall. 

 

     Quand je voyage, j'aime beaucoup regarder le paysage, une carte dans une main et l'appareil photo dans l'autre (à condition d'être installé près de la fenêtre ou du hublot). Bien évidemment, on ne bénéficie pas de ce plaisir la nuit.

Néanmoins, il y a des très beaux souvenirs. Des levers du jour magnifiques : la Riviera orientale en quittant Gênes ; la côte norvégienne quand il fait jour 24h/24 en été ; le "mur" des Rocheuses au bout des Hautes Plaines ;  la sortie des Alpes au nord de Milan ; la neige éclairant la voie sur le coup de 3h45 du matin, en mai, à Finse située à 1 222 m d'altitude, en bordure du Hardangervidda, avant de descendre vers Bergen ; un petit-déjeuner dans une auberge aux environs de Plzen/Pilsen qui était "dans son jus" des années 30. Quelques haltes de nuit sont dans aussi dans ma mémoire comme les bords du lac à Sault Sainte Marie ou une promenade dans Hammerfest vers 5 h du matin à la mi-juillet (il faisait plein jour mais les rues étaient vides). 

     Par ailleurs, on dort moins bien que dans son lit sauf si on a loué une couchette (mais, même dans ce cas, ce n'est pas l'idéal car il faut tenir compte des desiderata de ses voisins). Par contre, on gagne du temps et une nuit d'hôtel. De toute façon, quand on vole jusqu'au bout du monde, on n'a pas le choix. Quand on circule d'est en ouest ou inversement, on est, en plus, affronté au décalage horaire et on perd un peu la notion du temps. 

 

     A suivre... 

 

 

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27 juillet 2023 4 27 /07 /juillet /2023 13:34

     Suite du feuilleton, inauguré il y a 6 ans, concernant les voyages à la fin des années 1960 et dans les années 1970. Il y a déjà 11 articles (voir le 11ème : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/voyager-il-y-a-50-ans-11.html). Il y en aura, peut-être, d'autres. 

 

     Une question doit tarauder mes lecteurs : comment faisais-tu pour voyager quand il n'y avait pas Internet, pas de smartphone ? Effectivement, cela interroge des personnes de mon entourage qui n'ont pas atteint la quarantaine mais ma réponse est simple : on n'en ressentait pas le besoin. 

 

     Comment préparer son voyage ? Il faut, tout de suite, préciser que j'ai habité la proche banlieue de Paris jusqu'en 1981. Cela constituait un énorme avantage. Les agences de voyage, les compagnies de transport, les offices de tourisme étrangers, les ambassades et consulats, les grandes librairies, les centres de vaccination, les banques, etc. étaient pléthore dans la capitale. Il n'était même pas toujours nécessaire de se déplacer. Le téléphone se payait à la communication : je me souviens qu'à cette époque (quelle année ???) le prix était de 70 centimes de francs (10,5 centimes d'euro) quelle que soit la durée de la conversation. Quant au courrier, il était rapide : il y avait 2 levées et 2 distributions par jour. On récupérait donc, assez facilement, la documentation puis on choisissait.

     Quand j'ai passé 6 semaines en Europe du Nord en 1980, j'ai acheté, dans une gare, mon billet Paris-Copenhague aller-retour ainsi qu'un forfait 30 jours sur le réseau ferré européen ;  dans les offices de tourisme, j'ai récupéré une très grosse documentation en français dont les horaires de tous les transports en Norvège (et dans d'autres pays ?) ; faute de guide Michelin j'ai acheté un guide Fiodor (très médiocre et qui, de plus, ne parlait pas de la Finlande) ; j'ai acquis la dernière version du guide international des auberges de jeunesse ; j'ai changé un peu d'argent français contre des monnaies locales (mais j'ai emporté des travellers-chèques, des dollars et des francs suisses).

     Pour l'Amérique du Nord en 1976, ce fut plus compliqué du fait des États-Unis (nécessité d'obtenir un visa, absence d'office de tourisme à Paris, médiocrité de l'offre des auberges de jeunesse). Après avoir acheté mon billet d'avion auprès de "Nouvelles Frontières", j'avais acquis un forfait 30 jours sur les cars Greyhound, dont le réseau est dense aux États-Unis et au Canada, et 5 "vouchers" pour loger dans les YMCA (Young Men Christian Association), plus onéreux que les A.J. mais plus répandues ; j'avais en main, également, la carte internationale et le guide international des Auberges de Jeunesse.

 

     Comment se débrouiller sur place ? Le circuit était défini avant le départ mais je l'adaptais en fonction des circonstances (problèmes de logement ou de transport, rencontre avec d'autres voyageurs, découverte d'un nouveau centre d'intérêt). Quand je ne circulais pas en voiture, j'attachais une attention toute particulière aux horaires des trains, des bus, des bateaux (pas toujours facile de s'y retrouver quand il y avait décalage horaire ou quand c'était rédigé en finnois). Arrivé à l'étape, soit il y avait une ou plusieurs A.J. et je m'y précipitais (impossible de réserver d'avance hormis en 1980 en Europe du Nord ; après quelques déboires, je téléphonais le jour même vers 18 h pour m'assurer d'avoir un lit) ; parfois, il fallait aller voir ailleurs si le lieu était complet ; soit j'allais chercher une autre forme d'hébergement à l'office du tourisme. Je n'ai pas eu trop de problèmes et je n'ai dormi "à la belle étoile" qu'une seule fois.  En tout état de cause, je m'efforçais de compléter mes informations touristiques sur place (à New York, je suis allé, au siège d'une compagnie pétrolière, récupérer toutes les cartes routières des États que j'allais traverser ; au Canada et en Europe, j'ai accumulé les brochures). 

 

     Quand je circulais en voiture, seul ou avec d'autres, l'organisation était la même avec, cependant, l'avantage d'avoir un "toit" en cas de besoin. 

 

     Quand je participais à un voyage dans un groupe (j'y reviendrai), c'était plus simple. Je réunissais, quand même, une bonne documentation sinon, il suffisait de trouver l'organisme de voyages ad hoc qui s'occupait de tout hormis les vaccins. 

 

     Pour communiquer avec la famille, le plus simple était le courrier. J'envoyais des lettres ou des cartes postales à intervalle régulier. S'il s'agissait d'un voyage itinérant effectué seul ou à deux, j'indiquais les villes où on pouvait m'écrire "poste restante". Une fois, nous avions cassé la clé de contact de la voiture : depuis le Sahara algérien, on a envoyé un télégramme à nos parents restés en France qui nous ont envoyé un double que nous avons reçu quelques jours après (on avait bricolé pour pouvoir continuer à rouler). Idem une autre fois quand j'avais perdu la clé d'une autre voiture. 

 

     A suivre. 

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26 juin 2023 1 26 /06 /juin /2023 09:18

     Hier, le mercure a affiché plus de 30° mais la température est un peu retombée aujourd'hui. Pour le moment, nous n'avons que des fortes chaleurs mais pas de canicule au sens strict d'autant que les températures nocturnes ont, jusqu'ici, toujours été inférieures à 20°. N'empêche qu'il fait bien chaud et que l'on peut se demander si juillet et août ne nous infligeront pas un mercure à 40° voire plus. En fait, pour le moment, les agriculteurs et les jardiniers s'inquiètent surtout du déficit en eau qui est considérable : quelques dizaines de mm depuis le début du mois de mai. Comment faire face ? Et, puisque l'école se termine dans 10 jours, où aller en vacances ? 

 

     Pour le vacancier, la fraîcheur, même relative, se trouve dans 4 destinations plus ou moins onéreuses. 

 

     Solution radicale mais fort dispendieuse : aller dans les latitudes tempérées de l'hémisphère sud. Dans le sud du Chili (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/02/chili-1972-2.html) et de l'Argentine, en  Nouvelle-Zélande, dans quelques régions d'Australie ou d'Afrique du Sud, on a, en juillet et août, un climat assez proche de celui de janvier et février chez nous. 

 

     Un peu moins couteux car les distances sont moins grandes : les façades occidentales de l'hémisphère nord au nord du 50ème parallèle. On combine la latitude et l'influence de la mer (ou influence océanique). En Islande vous ne souffrirez pas de la canicule. En août dernier, il gelait la nuit au-dessus de 500 m. d'altitude ; en aout 1980, quand j'y suis allé, la température maximale était de 15°. Le Groenland devrait avoir des températures fraîches également. L'archipel du Svalbard, situé aux alentours du 80° de latitude nord est une autre valeur sure pour ceux qui craignent les fortes chaleurs même si le mercure peut dépasser les 20° (par contre, il peut neiger quasiment toute l'année) ; ceci dit, il n'y a pas grand chose à y faire !

 

     Toute la côte ouest de la Norvège reste fraîche en été (plus on va vers le nord, moins il fait chaud) et, cerise sur le gâteau, il peut arriver qu'il ne pleuve pas pendant une bonne semaine comme cela nous est arrivé en juillet 2015. Quand nous avons effectué la randonnée jusqu'au Knivsskjellodden, la température était de 6° ! (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2015/07/knivskjellodden.html). Par contre, dès que l'on quitte la côte, il peut faire chaud car on aborde un climat continental.

     Autres lieux frais en été : la côte occidentale et les îles de l'Écosse et la côte occidentale de l'Irlande ( voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2018/08/periple-dans-une-ancienne-colonie-anglaise-2.html). Si on a un portefeuille mieux garni, on peut explorer la côte ouest du Canada (la Colombie Britannique découverte en août 1976 et revue en septembre 2018 : chroniques canadiennes 18 à 21 https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2018/09/chroniques-canadiennes-18.html ) et les rives de l'Alaska où je ne suis jamais allé. 

 

     En France, les régions littorales les plus fraîches en été sont l'ouest et le nord de la Bretagne et l'ouest du Cotentin. On pense généralement qu'en allant sur une île comme Ouessant, il fera moins chaud qu'à Sablé ; c'est tout à fait vrai mais c'est relatif : le 11 juillet 2022, on subissait des températures supérieurs à 35 ° en Sarthe et on trouvait que 10° de moins c'était déjà beaucoup sur une île réputé pour son climat hyper océanique (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/cap-a-l-ouest.html). 

 

     Dernière solution : prendre de la hauteur. C'est à dire aller en montagne. Attention, cependant car si la température moyenne diminue de 6° par mille mètres, cela ne suffit pas pour avoir de la fraîcheur. Quand il fait plus de 35° à Grenoble et que vous avez loué un gîte à 1 800 m. vous aurez entre 20 et 25° pendant la journée mais sans aucune ombre au-dessus de 2 000m. et le soleil tape dur ce qui accroît la sensation de chaleur. Il peut être pertinent de monter moins haut et de randonner en forêt ; par exemple dans le Massif Central. 

 

     A suivre

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15 avril 2023 6 15 /04 /avril /2023 10:20

     C'est le printemps ! Si vous ne pouvez pas voyager comme vous le souhaitez, je vous offre une occasion de voyager dans le passé avec la suite de mes souvenirs datant des années 1960 - 1970 (voir les 7 articles précédents "Voyager il y a 50 ans" dont le dernier : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/07/voyager-il-y-a-50-ans-7.html) que vous pouvez compléter par quelques compte rendus de voyages dans la rubrique https://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/voyages/

 

     Aujourd'hui, après avoir évoqué l'avion, le train, la 4 L (et d'autres voitures), je vais parler d'autres moyens de transports.  

 

     Quand il n'y avait pas de train et que je n'utilisais pas une voiture, je prenais les autocars. Un peu en France mais surtout en Amérique et en Europe du Nord ainsi qu'en Afrique du Nord et Afrique orientale sans oublier les cars internationaux (de Paris vers Prague, Bruxelles, Lisbonne)

     Jusqu'au milieu des années 1970, ceux-ci n'avaient souvent rien à voir avec les autocars modernes que nous connaissons aujourd'hui. Ils étaient plus courts et moins hauts ; ils étaient moins confortables et ne disposaient pas de tous les instruments modernes de sécurité et de conduite. Et, surtout, les bagages ne voyageaient pas en soute mais sur le toit ; il y avait souvent une ou plusieurs personnes préposées pour les envoyer au-dessus du véhicule. Il n'était pas rare que les valises et sacs soient malmenés pendant cette opération mais ils souffraient encore plus des intempéries voire de l'opération inverse de déchargement.

     Quelques pays possédaient des équipements modernes. Les cars Greyhound ("lévrier") desservaient la plus grande partie des États-Unis et du Canada : en 1976, j'avais acheté un forfait de 30 jours et j'ai parcouru des milliers de kilomètres. Les bus étaient confortables y compris pour dormir ce qui était nécessaire car les étapes pouvaient durer une trentaine d'heures (exemple entre Chicago et Billings  ou entre Winnipeg et Toronto). Il y avait des haltes plus ou moins longues pour manger dans les "buffets" situés au sein de gares routières, modernes pour l'époque ; on s'arrêtait, également, en pleine nuit pour changer de conducteur. Ces voyages au long cours étaient l'occasion de faire connaissance avec d'autres jeunes touristes. Autre exemple, l'Europe du Nord où on trouvait un service semblable là où il n'y avait pas de trains (mais je n'ai jamais pris le bus de nuit) ou l'est du Canada parce que le réseau ferré était très déficient. Et, dans une moindre mesure l'Amérique du Sud.

     Par contre, en Tanzanie, c'était nettement plus archaïque. Le bus souffrait quand il y avait des côtes et, parfois, refusait de continuer. Il fallait alors prendre son mal en patience le temps que le véhicule se "repose". 

     Au Sénégal, on empruntait le "taxi-brousse". Il s'agissait d'une camionnette aménagée pour emmener généralement une dizaine de personnes. Les véhicules avaient de l'âge et l'entretien laissait à désirer ; en particulier les suspensions fort défaillantes qui nous faisaient ressentir toutes les imperfections de la piste. Il n'avait pas d'horaires fixes mais partait quand il était plein ce qui pouvait prendre du temps. Néanmoins, si un groupe se présentait, la conducteur n'hésitait pas et démarrait aussi sec même si une ou deux places restaient vides. 

 

     Quand il n'existait ni ligne de train, ni ligne de cars, ou que l'on voulait gagner du temps (au lieu d'attendre le bus pendant des heures), il restait la possibilité de faire du "stop" qui fonctionnait assez bien avec le risque que celui qui vous avait pris en charge effectue de courtes distances ou vous case au milieu des marchandises de façon inconfortable. Nous avons eu une seule mauvaise surprise : croyant avoir été pris en stop, nous avions hélé ce qui s'est révélé être un taxi ce qui nous a coûté plus cher. Inversement, il nous est arrivé qu'une personne que nous avions prise en stop nous invite à manger et dormir chez elle. 

 

     Plusieurs fois, j'ai pris le bateau.

     Dans le cas le plus simple, il n'y avait pas de transbordement. Le car ou le taxi brousse que nous empruntions traversait une rivière (en Gambie pour aller du nord au sud du Sénégal), un lac (en Finlande ; en hiver, c'est plus rapide car le car roule sur la glace), un fjord (en Norvège ou au Canada), un bras de mer (entre Victoria et Vancouver). De même, le train Paris - Copenhague empruntait le bateau entre l'Allemagne et le Danemark (c'est fini depuis la construction de 2 ponts mais ça a rallongé sérieusement les distances) ; idem pour Paris - Londres avant la construction du tunnel sous la Manche.

     Dans d'autres cas, on empruntait le bateau de façon spécifique pour une durée plus ou moins longue. Si la traversée de l'estuaire du Saint Laurent ou du détroit de Gibraltar étaient courtes, il n'en était pas de même pour traverser la Baltique (de Vaasa à Sundsvall ; ligne qui n'existe plus), la Méditerranée (de Skikda à Marseille) ou pour aller de Tromsø jusqu'à l'île du Cap Nord. Nous avons voyagé de nuit ; il fallait parfois réserver une cabine mais on pouvait dormir sur le pont ou près du bar.

 

     A suivre

 

 

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30 mars 2023 4 30 /03 /mars /2023 10:59

     Suite du premier article sur le sujet (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/03/mars-a-tromso.html) qui, en fait, est le 5ème article sur Tromsø. 

 

     Cette année, l'hiver a été particulièrement favorable au tourisme dans le Grand Nord. La presse a signalé que les taux de remplissage des navires de croisière (et de l'Hurtigruten) étaient particulièrement élevés et on pouvait aisément s'en convaincre à la mi mars quand, presque tous les jours, on voyait un de ces immenses bateaux amarrés à Breivika. Ci-dessous, l'exemple le plus spectaculaire. 

Mein Schiff 3 ("Mon bateau" n°3) de la compagnie TUI. Navire destiné à une clientèle germanophone, il mesure près de 300 m. de long et peut transporter plus de 2500 passagers servis par 1000 membres d'équipage.

Mein Schiff 3 ("Mon bateau" n°3) de la compagnie TUI. Navire destiné à une clientèle germanophone, il mesure près de 300 m. de long et peut transporter plus de 2500 passagers servis par 1000 membres d'équipage.

     Des norias de navettes étaient mobilisées pour transporter les passagers qui faisaient escale - pour quelques heures ou plus d'une journée - dans la capitale du Grand Nord norvégien (mais on rencontrait, également, en ville, des touristes alertes ayant parcouru plus de 8 km à pied A/R depuis le quai). D'autres touristes étaient arrivés par avion ; les hôtels et les locations étaient donc pleins malgré les prix prohibitifs.

 

     Pourquoi cette ruée ? D'abord, le report de voyages annulés pour cause de COVID et les incontournables : la ville ancienne, la "cathédrale arctique", le point de vue depuis Storsteinen, des musées. Et, surtout les aurores boréales

Mars à Tromsø (suite)

     Contrairement à ce que croient beaucoup de gens, il peut y avoir des aurores boréales toute l'année du fait de la latitude mais pour les voir, il faut plusieurs conditions qui ne sont pas toujours réunies : la nuit, un ciel clair et l'absence de pollution lumineuse. Par conséquent, l'idéal est de réaliser les observations à l'écart de la ville. C'est pourquoi, le soir, à partir de 18 h, on voit des touristes, devant les hôtels ou les entreprises touristiques, qui attendent le minibus qui les emmènera voir cette merveille de la nature. Ils reviendront vers 24 h satisfaits (ou remboursés). 

 

     Autre attrait du Grand Nord littoral en mars et avril : les sports d'hiver. Comme je l'ai expliqué, la neige peut être au rendez-vous (surtout en altitude) jusqu'à la fin du mois de mai. Le printemps a un gros avantage sur l'hiver : il fait jour beaucoup plus longtemps. Je rappelle que le 20 mars, jour de l'équinoxe de printemps, le soleil est au-dessus de l'horizon pendant 12 heures sur toute la terre. Après le 20 mars, la durée du jour augmente plus vite qu'à Sablé puisqu'il n'y a plus de nuit à Tromsø à partir de la fin mai. Qui plus est : il fait moins froid. 

 

     Pour les habitants de la région et quelques touristes, la gamme des sports d'hiver praticables est quasiment inépuisable. Certes, la ville est très mal dotée pour le ski alpin : une seule station, comportant peu de pistes, située à Kroken sur le continent et une piste familiale (et très bon marché) à Bak Olsen sur l'île. Les enfants, petits et grands, peuvent, également, pratiquer la luge ou le saut à ski (plusieurs tremplins sur l'île). On peut patiner sur un anneau situé à Tromsdalen mais, par contre, le plus souvent, il y a trop de neige sur les lacs. On voit, également, de temps en temps, des personnes se déplaçant avec une sorte de traineau poussette nommé spark. 

 

     Par contre, deux sports peuvent se pratiquer quasiment partout et les Tromsøites ne s'en privent pas (surtout le samedi et le dimanche par beau temps de préférence) : le ski "non alpin" et les randonnées à pied ou en raquettes. 

 

     Il existe plus d'une centaine de km de pistes de ski de fond sur le territoire de la commune de Tromsø. C'est nettement moins qu'à Oslo mais la population est 10 fois moindre et le terrain est nettement plus escarpé. Comme partout en Norvège, c'est entièrement gratuit. Les pistes sont damées très régulièrement par la commune ou des bénévoles réunis en associations. Cerise sur le gâteau : les plus populaires sont éclairées quand il fait nuit (très utile pendant la "nuit polaire"). Quant aux piétons, ils sont autorisés à certaines conditions. 

     Autrefois, les skieurs utilisaient un rail. C'était le style "classique". Depuis un demi-siècle à peine, les sportifs ont adopté le pas de patineur plus rapide mais demandant une plus grande surface. Les skis ne sont pas les mêmes. 

La dameuse en action. On remarque à droite et à gauche le rail pour le style "classique" et les traces laissées par les pas de patineur (plus rapide). Deux touristes marchent sur la côté dans la neige damée donc ils ne s'enfoncent pas.

La dameuse en action. On remarque à droite et à gauche le rail pour le style "classique" et les traces laissées par les pas de patineur (plus rapide). Deux touristes marchent sur la côté dans la neige damée donc ils ne s'enfoncent pas.

Prononcez "Goud(e) tur(e)" = "Bonne promenade". On vous explique que les piétons et les randonneurs doivent se partager la piste. On indique que le damage est fait bénévolement.

Prononcez "Goud(e) tur(e)" = "Bonne promenade". On vous explique que les piétons et les randonneurs doivent se partager la piste. On indique que le damage est fait bénévolement.

         Il faut y ajouter d'autres activités hybrides : les skieurs de fond tirés par leur chien dans les montées, les parents skieurs tirant un traîneau dans lequel a pris place un jeune enfant et, sport prisé par les jeunes : monter le plus vite possible au point de vue de Storsteinen (près de 400 m. de dénivellation) et redescendre encore plus vite. Bien sûr avec des crampons.  

 

     Le "terrain de jeu" ne se limite pas aux pistes. Loin de là ! Comme tout est recouvert de neige, vous pouvez aller partout sans vous rendre compte que vous circulez sur un lac ou un marais et sans trop sentir les rochers sous-jacents. 

     Trois solutions s'offrent aux sportifs. 

          - Le ski "hors piste". Il faut posséder un équipement spécifique au type de randonnée : soit vous effectuez de longs raids par "monts et par vaux" (et nuit en refuge), soit vous atteignez un sommet (pas trop pentu) à ski et vous le redescendez. 

          - Les raquettes. Elle évitent de trop s'enfoncer dans la neige mais la vitesse est réduite car il faut constamment lever haut la jambe. Par contre, on peut aller quasiment partout. 

          - Les chiens de traineau, surtout prisés par les touristes et les croisiéristes. 

 

     Attention cependant : le temps change vite dans cette région. Ceux qui s'aventurent dans une zone qu'ils ne connaissent pas courent des risques si le temps se couvre ou qu'il tombe de la neige. Quand tout est blanc, on a du mal à distinguer les reliefs et s'il n'y a pas de balisage, on peut vite se perdre voire se trouver au bord du vide. Dans certains lieux, il y a des risques d'avalanches. Prudence !

 

 

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29 mars 2023 3 29 /03 /mars /2023 16:22

     J'ai présenté la ville la plus septentrionale du monde dans une série de 3 articles (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/03/la-ville-la-plus-septentrionale-du-monde.html ; https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/10/la-ville-la-plus-septentrionale-du-monde-suite.html ; https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/10/la-ville-la-plus-septentrionale-du-monde-fin.htmlJe complète par 2 articles précisant comment les habitants du Grand Nord littoral vivent "l'hiver". Étant donné la situation en latitude et la proximité de la mer, le climat est polaire océanique et la saison froide dure plus de 3 mois. Il peut neiger dès la mois d'octobre et jusque fort longtemps au printemps. Par exemple, en 2022, il a neigé tous les jours de mai jusqu'au 17 (jour de la fête nationale célébrée sous les flocons). Inversement, un redoux (entraînant le dégel) peut se produire dès la fin février. 

 

     Cette année, quelques jours après le début du mois de mars, la neige s'est remise à tomber. Il neigeait presque tous les jours. Souvent sous forme d'averses : des "giboulées de mars" blanches. Le total des précipitations jusqu'au début du printemps officiel (20 mars désormais) a dépassé le mètre. Bien évidemment, comme la neige se tasse, l'épaisseur maximale (dans les dépressions sans arbres) ne dépassait pas 50 cm ce qui n'est pas rien. A contrario, la couche neigeuse était nettement plus réduite sur les sommets à cause du vent qui balaie la neige. Toute la région était blanche hormis les bois de bouleaux et de conifères. 

   

Près de Straumsbukta un très bel après-midi de mars.

Près de Straumsbukta un très bel après-midi de mars.

Comment est-ce que l'on vit en hiver dans cette ville et ses environs ? Eh bien, tout fonctionne comme si de rien n'était. Les habitants s'habillent chaudement mais la température est rarement glaciale  (jamais en dessous de -15° ; néanmoins, quand le vent souffle, la température ressentie peut se situer en dessous de -20° ; en mars, cette année, la température minima a été de -7°). Les plus âgés, craignant les chutes, installent des crampons sous leurs chaussures. Cet équipement est surtout utile en ville car la neige étant très tassée, elle peut se transformer en verglas. Les services de bus circulent aux mêmes horaires qu'à la "belle" saison ; il suffit de les équiper de pneus neige ; idem pour les automobiles et les vélos. Et, également, les avions. 

 

     Une condition doit, cependant, être remplie : il faut déneiger. Les grands axes sont dégagés par de gros engins municipaux genre bulldozer qui déposent également des graviers pour accélérer la fonte (là où la circulation est la plus intense, il n'y a quasiment plus de neige). Les axes secondaires sont traités par des engins plus modestes qui soufflent la neige sur les côtés de la voie. L'administration déneige également les trottoirs et pistes cyclables. Néanmoins, du fait des tas de neige qui s'accumulent sur les côtés, les routes, trottoirs et pistes sont plus étroits. Les habitants ne sont pas en reste : certains font appel à des prestataires qui se déplacent avec une petite "souffleuse", d'autres s'y collent pour se frayer un accès à leur domicile et à leur garage : on utilise des larges voire très larges pelles. Il faut, également déneiger les toits (assez périlleux) et les terrasses.

 

 

Le geste auguste du pelleteur

Le geste auguste du pelleteur

Une pelle plus large et plus efficace. La neige récoltée s'accumule au fond à gauche.

Une pelle plus large et plus efficace. La neige récoltée s'accumule au fond à gauche.

     Question : où va la neige ? Partout, on rencontre des "terrils" de neige. De temps à autres, une pelleteuse vient remplir des camions qui déversent la neige dans la mer ce qui n'est pas très écologique car la neige est polluée. Sinon, quand vient la pluie, les tas disparaissent peu à peu et inondent les rues. 

 

 

Dans un parc. Difficile d'utiliser la balançoire du premier plan. Un gros monticule a été créé par l'apport de neige.

Dans un parc. Difficile d'utiliser la balançoire du premier plan. Un gros monticule a été créé par l'apport de neige.

      Les ferrys et l'Hurtigruten ne sont pas non plus entravés par les températures négatives. Certes, certains fonds de fjords ("botn") peuvent être pris par les glaces mais ce n'est pas le cas des détroits entourant Tromsø et de la plupart des bras de mer et, bien sûr, de la haute mer. Celle-ci peut quand même être affectée par de fortes houles qui ne gênent pas trop des gros navires (pour le bateaux de pêche, c'est plus périlleux). 

 

 

Au fond : une partie du Sørbotn a gelé (il est exposé plein nord)

Au fond : une partie du Sørbotn a gelé (il est exposé plein nord)

Ferry entre l'île de Kvaløya et celle de Vengsøya

Ferry entre l'île de Kvaløya et celle de Vengsøya

          A suivre.

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5 janvier 2023 4 05 /01 /janvier /2023 17:51

     Cette année, des photos insolites. 

Vu près de Bordeaux

Vu près de Bordeaux

Malte pendant la semaine sainte

Malte pendant la semaine sainte

Le tableau et le paysage peint près de Lassay.

Le tableau et le paysage peint près de Lassay.

A Ouessant sous le soleil

A Ouessant sous le soleil

Retour sur les lieux de mon mémoire de maîtrise 53 ans plus tard. Il existe désormais un circuit avec panneaux explicatifs mais les paysages ont bien changé.

Retour sur les lieux de mon mémoire de maîtrise 53 ans plus tard. Il existe désormais un circuit avec panneaux explicatifs mais les paysages ont bien changé.

Le petit train entre Soller et le port de Soller à Majorque.

Le petit train entre Soller et le port de Soller à Majorque.

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20 octobre 2022 4 20 /10 /octobre /2022 08:58

     A en croire nombre de commentateurs à gauche, le fascisme est aux portes du pouvoir dans plusieurs pays à moins qu'il n'y soit déjà.

 

      Passons rapidement sur la propagande poutinienne qui dit avoir déclenché une "opération spéciale" en Ukraine pour liquider les "fascistes" et les "nazis" qui dirigeraient ce pays. Tout le monde a compris qu'il s'agissait d'un mensonge éhonté. Les partis d'extrême-droite ukrainiens peuvent être bruyants, ils ne pèsent pas grand chose sur l'échiquier politique du pays même si on peut être choqué que des nationalistes ayant participé à l'extermination des Juifs et de Polonais puissent être honorés. Par contre, le pouvoir russe est nettement plus proche de l'extrême-droite que celui de Kiyv. D'ailleurs, l'extrême-droite européenne a les yeux de Chimène pour Poutine qui les finance parfois.

 

    Par contre, les récents succès des Démocrates de Suède (Sveriges Demokraterne ; voir cet article ancien : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-elections-du-14-septembre-2014-en-suede-124597004.html) et de la coalition de droite en Italie menée par Giorgia Meloni cheffe des Frères d'Italie (Fratelli d'Italia ; début de l'hymne italien) sont à examiner de plus près. En effet, ces deux partis ont comme point commun d'avoir été fondés par d'anciens militants fascisants ou qui se situent dans la lignée de Mussolini, fondateur du fascisme italien. Et, ayant obtenu 26% des voix à lui seul, et 43% avec ses alliés de droite ou d'extrême-droite (Berlusconi et Salvini), Fratelli d'Italia va diriger le pays. 

 

     En France, le Rassemblement National s'est, encore une fois, hissé au second tour de la présidentielle avec Marien Le Pen et a obtenu, dans la foulée, 89 députés. Il faut rappeler que le parti d'où est issu le R.N., qui s'appelait le Front National, avait été fondé par des militants fascisants qui avaient porté à leur tête Jean-Marie Le Pen, vieux briscard de l'extrême-droite, partisan de l'Algérie Française et dont plusieurs amis avaient été des collaborateurs pendant l'occupation. Il faudrait y ajouter, malheureusement, Reconquête, fondé par Éric Zemmour (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/12/z.html ) sur une base xénophobe et qui a obtenu le soutien de groupuscules fascisants. 

 

     En Europe, d'autres partis d'extrême-droite ont une filiation fascisante, pro-nazie, franquiste ou salazariste comme : Vox (en Espagne), Alternative pour l'Allemagne (Alternative für Deutschland), ça suffit (Chega ; Portugal), le Parti du Progrès (Fremskittspartiet ; en Norvège), le Parti Libéral d'Autriche (Freiheitliche Partei Österreichs), Finnois de base (Perussuomalaiset - Finlande), Parti de l'Indépendance du Royaume-Uni (UKIP), Intérêt Flamand (Vlaams Belang) ainsi que plusieurs partis néerlandais. 

 

     Mais peut-on parler de fascisme ? Peut-on accoler cette épithète également à Trump et Bolsonaro ?  Avant d'aller plus loin, il convient de définir très, très sommairement ce qu'est le fascisme en partant de l'exemple italien et du parti fondé par Benito Mussolini. Ce parti cultive le culte de la force et du chef. Il souhaite transformer radicalement la vie politique en liquidant la démocratie libérale. Ce sont surtout ses moyens d'action qui le définissent le mieux : il se dote de milices paramilitaires qui font régner la terreur dans le pays aux dépens des partis de gauche et des syndicats. Arrivé au pouvoir, il met en place une dictature à prétention totalitaire.

 

       Or, aujourd'hui, on ne constate quasiment nulle part l'existence de puissantes milices paramilitaires sauf cas marginaux. Les partis d'extrême-droite peuvent s'appuyer sur des groupes violents mais ceux-ci ne tiennent pas la rue ; tout au plus sont-ils des supplétifs utilisés pour le "service d'ordre". Il existe, également, des groupuscules ou des individus ouvertement fascistes qui, dans la clandestinité, préparent des attentats dont certains ont été particulièrement meurtriers comme ceux perpétrés par Anders Breivik en Norvège. Ou d'autres qui multiplient les provocations voire les bagarres ou les attaques contre les étrangers, les musulmans ou la gauche mais sans regrouper plus que quelques milliers de membres. Il faut, bien sûr, les combattre avec la plus extrême fermeté. Le seul exemple de parti ouvertement pro-nazi, en Europe, l'Aube Dorée, en Grèce, avait obtenu des députés au Parlement avant d'être poursuivi en justice (en particulier pour des crimes) et de s'affaiblir. 

 

     Par conséquent, traiter de fasciste tout mouvement d'extrême-droite est un contresens. D'autant plus dangereux que s'il y a tant de "fascistes" personne ne l'est. Et surtout, parce que cela bloque la réflexion sur la nature des partis d'extrême-droite qui enchaînent les succès ces temps-ci. En fait, ils sont fort divers et, d'ailleurs, ils ont le plus grand mal à s'unir : il n'existe pas (pas encore) d'Internationale de l'extrême-droite. On peut quand même dégager quelques points communs dans leur programme : nationalisme, dénonciation du "mondialisme", de l'Union Européenne, de la perte de l'identité nationale, de l'immigration et de l'islam, de l'insécurité ; appel au peuple contre les élites...bref, ils dénoncent "le système" (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-un-blog-uniquement-consacre-au-front-national-123851609.html). Leur méthode préférée : la provocation afin que l'on parle d'eux ; et ça marche. Cependant, ils ne comptent que sur les élections pour s'approcher du pouvoir. 

 

     Ce qui fait leur force, c'est l'affaiblissement des partis dits "traditionnels". Les partis socialistes, socio-démocrates ou travaillistes ont perdu le contact avec les classes populaires et ne se distinguent pas de la politique menée par la droite, du moins aux yeux de l'opinion. Les écologistes cultivent un électorat petit-bourgeois qui ne parvient pas à rejoindre les classes populaires. Les partis communistes ont été considérablement affaiblis par la chute de l'URSS, leur modèle ; il en est de même des partis trotskistes, frères ennemis des précédents. Quant aux partis de droite, dans l'espoir de se renforcer, ils enfourchent certains des  thèmes de prédilection de l'extrême-droite mais l'électeur préfère l'original à la copie. 

 

     L'électeur déçu, généralement  soit se tourne vers l'abstention, soit va voir chez "ceux que l'on n'a pas encore essayé". C'est encore plus vrai pour ceux qui vivent dans des régions en crise ou à la périphérie (du moins en France) : le sentiment d'abandon est un puissant moteur de vote à l'extrême-droite. 

 

     Du fait de leurs origines, la quasi totalité de ces partis d'extrême-droite ont été rejetés par les autres partis (y compris de droite) qui refusaient de s'aller avec eux instituant une sorte de "cordon sanitaire". Mais la digue a connu des fissures :  dans plusieurs pays, l'extrême-droite a été associée au pouvoir au cours de ces dernières années comme en Autriche ou en Norvège (alliance avec la droite qui a entraîné leur recul) et surtout en Italie ou un mouvement "populiste" inclassable (Movimiento Cinque Stelle - Mouvement Cinq Étoiles) a gouverné, pendant un temps, avec la Ligue (La Lega), qui avait viré vers l'extrême-droite (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2018/06/le-mariage-de-la-carpe-et-du-lapin.html et tous les liens). Ou bien ont soutenu des gouvernements de droite sans y participer. En France, du fait de l'élection présidentielle au suffrage universel (que j'ai toujours combattue), le RN pourrait s'emparer du sommet de l'État si la gauche ne se ressaisit pas. 

 

     Que faire ? La dénonciation ne sert strictement à rien ; crier au "fascisme" à tout bout de champ comme le fait une grande partie de la gauche depuis des décennies n'a pas fait reculer le FN puis le RN. Au contraire ! Car l'extrême-droite aime bien la position victimaire et s'en renforce. D'autant que les citoyens ne perçoivent pas de danger fasciste dans la mesure où le RN s'est "dédiabolisé" pour apparaître comme un parti comme les autres, soucieux de l'ordre et aux aspirations sociales (sur ce point, quand Mélenchon a dit "la police tue", il a gagné des voix dans les banlieues mais en a perdu énormément dans le reste du pays). Résultat : pour un électeur de droite "classique", il n'y a plus du tout de répugnance à voter à l'extrême-droite comme on l'a vu en 2022 : report d'une partie importante de l'électorat Fillon sur Zemmour ou Le Pen ; report massif de cet électorat sur les candidats lepénistes quand ils étaient opposés à la gauche au second tour des législatives (et ce fut pire encore face aux candidats LFI considéré comme les candidats du désordre ; voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/06/legislatives-2022-dans-la-4eme-circonscription.html et https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/06/legislatives-2022-en-sarthe.html puis https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/06/legislatives-2022-a-sable-sur-sarthe.html). Voir aussi : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-tentative-d-analyse-du-vote-front-national-124092935.html et https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2015/04/thoire-sous-contensor.html ainsi que https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-desintegration-123783997.html et, pour évoquer la situation locale : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-resultat-des-departementales-dans-le-canton-de-sable-1-125641196.html

 

     La seule voie -étroite certes mais obligatoire - est de convaincre les classes populaires et les habitants des zones périphériques ou en crise. Une députée comme Élise Leboucher qui consacre l'essentiel de son temps à parcourir sa circonscription en est un bon exemple. Fabien Roussel ou François Ruffin ont bien saisi le problème et, d'ailleurs, ils ont été réélus dans des circonscriptions qui avaient choisi Le Pen aux présidentielles. Et avec quel discours ? Les fondamentaux de gauche : un emploi, un bon salaire, de meilleures conditions de travail, des services publics de proximité... (voir aussi : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-le-fn-ne-vous-defend-pas-123778885.html). En définitive : "liberté, égalité, fraternité", une devise toujours pertinente mais qu'il faut faire vivre. Il y a du boulot. 

 

    

 

   . 

 

 

 

   

 

 

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20 mai 2022 5 20 /05 /mai /2022 10:56

     Quel que soit le nom (département du Finisterre, cap Finisterre, cap Lands'End, etc.) il s'agit des lieux où la terre disparaît face à l'immensité de l'Océan. Aussi loin que portent les jumelles ou les longues vues, on ne voit que la "Grande Bleue", hormis, parfois, des petites îles ou des récifs. Au-delà, autrefois, c'était l'inconnu de "l'Outre-Mer" qui faisait peur aux navigateurs. Pourtant, certains téméraires s'y sont risqués ; beaucoup ont disparu sans laisser de traces - mais ils avaient, peut-être découvert une terre nouvelle - d'autres ont pu raconter leur exploit en revenant sains et saufs mais sans vraiment savoir ce qu'ils avaient découvert (d'où une multitude d'interprétations possibles). Aujourd'hui, nous savons exactement ce qu'il y a à des milliers de kilomètres mais ces lieux mythiques nous secouent encore du grand frisson de l'aventure. 

 

     Depuis un peu plus d'un demi - siècle, j'ai eu l'occasion de découvrir ces "fins de terre", impressionnantes ou banales et je souhaite vous faire profiter de mes impressions et de quelques photos. Brève remarque sur ce dernier point : certaines visites ont eu lieu il y a plusieurs décennies et il n'en est rien resté dans mes archives sinon, au mieux, une mauvaise diapositive ; pour d'autres, bien plus récentes, j'ai pu "immortaliser" le site mais il est très difficile de "rendre" l'émotion ressentie ; parfois, enfin, je n'ai fait que passer sans pouvoir m'arrêter. 

 

     Commençons par l'Europe et, à tout seigneur tout honneur : le Cap Nord (Nordkapp). Je m'y étais rendu, en bus, en juillet 1980, au cours d'un long périple de 6 semaines en Europe du Nord (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2015/05/retours-en-europe-du-nord-1.html) ; je crois que, à l'époque, tout était gratuit hormis les souvenirs et j'en avais profité pour acheter une carte postale afin d'immortaliser ma présence en ce lieu. 

Finisterres

     J'y suis retourné en 2015 et nous sommes allés plus au nord, en en lieu accessible seulement à pied : magnifique randonnée jusqu'au Knivskellodden (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2015/07/knivskjellodden.html) d'où j'ai rapporté la photo du cap Nord ci-dessus.

 

     Il faut, cependant, préciser que le cap Nord se situant sur une île (Magerøya), le point le plus septentrional d'Europe continentale est Kinnarodden (ou cap Nordkinn) qui se situe un peu plus à l'est ; il est difficile d'accès car situé au bout d'un sentier à plus de 20 km de Mehamm (port desservi par Hurtigruten/"La ligne rapide" dit "Express côtier" dont j'ai parlé dans un de mes articles sur Tromsø - voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/10/la-ville-la-plus-septentrionale-du-monde-fin.html) - alors que la ligne maritime ne passe pas au pied du Cap Nord). 

 

   

Kinnarodden vu depuis un navire d'Hurtigruten

Kinnarodden vu depuis un navire d'Hurtigruten

     Restons en Norvège avec un autre cap, beaucoup moins connu : le Vestkapp ("Cap Ouest"). Il ne s'agit pas de la pointe la plus occidentale de ce pays mais le site est enchanteur ; n'hésitez pas à faire le détour car ça vaut le coup. Il se situe au bout de la péninsule de Stadlandet ("le pays de Stad"), frangée de petits ports et de plages (mais l'eau n'est pas très chaude malgré le "Gulf Stream") ; pour aller tout en haut, il faut emprunter une route étroite encombrée de moutons. On arrive à quasiment 500 m. d'altitude et, de là, la vue est splendide. Nous nous y sommes rendus fin juin : comme le lieu est en-dessous du cercle polaire, on ne peut pas voir le soleil de minuit mais on peut admirer un très beau coucher de soleil et il fait jour 24h/24. Les tempêtes étant fréquentes au large, les Norvégiens, qui ne reculent devant aucun chantier de travaux publics, ont décidé d'y construire un tunnel pour navires.

Les moutons regardent l'ombre immense du photographe. On ne voyait pas trop le paysage à cause du brouillard bas et le vent soufflait fort.

Les moutons regardent l'ombre immense du photographe. On ne voyait pas trop le paysage à cause du brouillard bas et le vent soufflait fort.

     Le lieu le plus à l'ouest de l'Europe se situe en Irlande : c'est l'île de Valentia, réputée pour son climat hyperocéanique ; c'est le point de départ des câbles transatlantiques. Nous logions à deux pas mais nous avons manqué de temps, ce soir-là, pour visiter l'ile (la faute à une grande fête locale à plusieurs dizaines de kilomètres de là). Le lendemain matin, un temps "irlandais" gâchait la vue. Un peu plus au nord, dans la péninsule de Dingle, on peut découvrir l'anse d'où serait parti, au début du 6ème siècle, un célèbre moine irlandais, nommé Brendan, pour découvrir le monde au-delà de l'Océan à bord d'une "coque de noix" (nommé "coarcle"). Il aurait découvert des îles au milieu de l'Atlantique voire les Antilles et l'Amérique du Nord. 

Finisterres

    Lors d'un très long périple de près de 8 semaines en 1968 (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2018/08/voyager-il-y-a-50-ans-3.html), en suivant les côtes de la péninsule ibérique, j'ai pu voir trois "finsterres" mythiques. Tout d'abord le cap du même nom (Fisterra en galicien) qui m'a plutôt déçu car je croyais que l'on retrouverait les mêmes paysages qu'en Bretagne. Puis, au Portugal central, le Cabo da Roca, situé au nord-ouest de Lisbonne ; lui aussi assez banal. Par contre, j'ai gardé un excellent souvenir du Cabo Sao Vicente (Cap Saint Vincent) à Sagres, en Algarve ; l'auberge de jeunesse, où nous logions ce soir-là, se situait dans l'ancienne école fondée par Henri le Navigateur. Lui-même n'a jamais navigué mais il a formé les marins qui se sont lancés à la découverte des côtes de l'Afrique puis celles de l'Océan Indien. 

 

     A suivre !

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Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
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