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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:25

 

LOGO MARCHE

      Nous, chômeurs, chômeuses et

précaires,


En Marche pour nos droits !

 

 

 

Devant l’augmentation continue du chômage et les misères sociales qu’elle entraîne, plusieurs mouvements ou syndicats ont décidé de faire entendre la voix des chômeurs en organisant une grande marche nationale partant de plusieurs régions de la France et aboutissant à Paris le 6 juillet : le MNCP, AC !, APEIS, DAL, SNU-PE FSU, SUD-PE Solidaires.

 

Par ces marches joignant demandeurs d’emploi et personnes ou mouvements solidaires, ces organisations entendent revendiquer pour les chômeurs et précaires des mesures à long terme et, dans l’immédiat, un plan d’urgence.

 

Les 20 et 21 juin prochains se déroule le deuxième volet de la conférence sociale, dont la première étape, en juillet 2012, avait exclus les chômeurs. La marche devra permettre enfin leur participation. Cette marche sera aussi l’occasion de donner de la voix et de préparer l’ouverture des négociations UNEDIC sur l’indemnisation des chômeurs.

 


Dans la Sarthe et les départements voisins, les associations suivantes ont décidé de participer à cette initiative en organisant une :

 

 

Marche Le Mans -Arnage


1erjuillet 2013


Rendez-vous


13 h - Place de la République


Au Mans


 


et invitent toutes les personnes et associations intéressées à se joindre à elles .

 

APEIS Sarthe - Bouloire et sud-est de la Sarthe - apeis72@live.fr/ APIC-MIX - Caen (MNCP) - / ARIDE 28 et 41 (MNCP)/ ASSADE (MNCP) - Sablé sur Sarthe - assade@wanadoo.fr / DEPAR (MNCP) - Arnage - depar@wanadoo.fr /Groupe MNCP du Mans - comemncp72@laposte.net / SNU-FSU Pays de la Loire

 


Nous, chômeurs, chômeuses et précaires,


nous ne voulons pas la courbe du chômage inversée mais le chômage supprimé !


 

Rejoignez-nous ! 

 

 

Pour tout savoir sur la Marche :  

www.marchechomeurs2013.org !

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 19:06

LOGO MARCHE15 juin 2013 – 6 juillet 2013

 

 

 

Nous, chômeurs, chômeuses et précaires,

En Marche sur Paris pour nos droits !

 

 

 

Nous, chômeurs, chômeuses et précaires, proposons des mesures d’urgence que le gouvernement a, jusqu’à ce jour, refusé de discuter.

 

Nous, chômeurs, chômeuses et précaires, pour qui les portes du « dialogue social » sont toujours fermées, souhaitons que nos propositions concernant Pôle emploi et la négociation Unédic soient entendues.

 

Nous, chômeurs, chômeuses en fin de droits à l’assurance chômage, demandons l’indemnisation de toutes les formes de chômage.

 

Nous, salariés et salariées des entreprises menacées de fermeture nous voulons un autre avenir que l’inscription au chômage tandis que dans les services publics la pénurie d’effectifs et de moyens remet en cause la qualité du service.

 

Nous, femmes en emploi précaire et CDD à temps partiels, demandons que la précarité soit bannie de l’univers du travail.

 

Nous, chômeurs, chômeuses sans-logis, mal-logés/es, exigeons l’arrêt des expulsions, la baisse des loyers et le respect de nos droits.

 

Nous, immigrés/es sans-papiers, demandons la régularisation pour vivre et travailler dignement en France.

 

Nous, chômeurs, chômeuses et précaires, étudiants, étudiantes ne pouvons attendre indéfiniment « l’inversion de la courbe du chômage » tandis que nous vivons avec des revenus en dessous du seuil de pauvreté.

 

Nous, chômeurs et salariés solidaires, réclamons le respect du droit au travail pour toutes et tous, notamment par la réduction du temps de travail à 32 heures.

 

Nous, salariés/es et retraités/es, refusons que le gouvernement fasse payer le chômage à l’ensemble de la société par une politique d’austérité tandis qu’une minorité profite des paradis fiscaux et s’enrichit sans retenue.

 

Nous, chômeurs, chômeuses et précaires, ensemble, avec le soutien des salariés/es solidaires, parce que nous refusons la fatalité du chômage, nous marcherons sur Paris pour que le Premier ministre ouvre le dialogue et réponde à nos propositions.

 

Nous, chômeurs, chômeuses et précaires,

nous ne voulons pas la courbe du chômage inversée

mais le chômage supprimé !

Rejoignez-nous !

 

A l’appel de : MNCP, AC, APEIS, DAL, SNU-PE/FSU, SUD-PE/Solidaires

 

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Plate forme revendicative

Marche des chômeurs et précaires

sur Paris

 

 

PLAN D'URGENCE POUR LES CHÔMEURS ET PRECAIRES :

 

 

  • Mise en place d'un « fonds social d'urgence » pour faire face aux dépenses vitales immédiates (se nourrir, se loger..)

  • Arrêt des radiations et moratoire sur les indus

  • Déclenchement automatique d’une allocation de solidarité (ASS ou RSA) pour tous les fins de droits.

  • Rétablissement de l'Allocation Équivalent Retraite (AER) dans son intégralité.

  • Mise en place d’un revenu pour les jeunes sans emploi dès la sortie du système scolaire

  • Augmentation substantielle des minima afin qu’aucun revenu ne soit inférieur au seuil de pauvreté.

  • Rétablissement de la Dispense de Recherche d’Emploi (DRE) pour les chômeurs âgés.

  • Des mesures concernant le logement: l'arrêt des expulsions, la baisse des loyers, la construction de logements sociaux, l'application des lois concernant l'accueil inconditionnel, le DALO et la réquisition de logements vides.

 

 

A l'ORDRE du JOUR de la CONFERENCE SOCIALE DE JUILLET

 

 

 

  • Participation effective des mouvements de chômeurs et précaires aux travaux de la Conférence sociale et dans toutes les instances où se décide leur sort.

  • Une conférence nationale pour refonder le plan stratégique 2015 de Pôle emploi devenu obsolète pour faire face à l'augmentation massive du chômage: avec un accroissement substantiel des moyens mais aussi proposer des solutions aux chômeurs en fin de droits.

  • Un système unifié et universel d'indemnisation de toutes les formes de chômage

  • Une réduction du temps de travail à 32h

  • Accès à des formations choisies, qualifiantes et rémunérées.

  • Abrogation des lois 2005 et 2008 et une nouvelle loi sur les droits des chômeurs.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 14:22

LOGO MARCHE

 

 

     Une marche nationale des chômeurs et précaires est organisée par 3 organisations de chômeurs et précaires (MNCP, APEIS et AC !), l'association Droit au Logement (DAL)  et deux syndicats de Pôle Emploi (SNU-FSU et SUD-Solidaires Pôle Emploi). Elle est ouverte à tous ceux (individus et organisations) qui se reconnaissent dans cette initiative. Elle se déroule du 10 juin au 6 juillet. 

 

     Actuellement, c'est à l'île de la Réunion (premier département de France pour le taux de chômage) qu'elle a lieu.

 

 

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     Le 17 juin,  des marches démarreront simultanément de Montpellier (Hérault) et d'Haguenau Bas-Rhin) . D'autres initiatives auront lieu dans l'Ouest et le Sud-Ouest - en particulier, en Sarthe, le 1er juillet - avant la manifestation nationale à Paris le 6 juillet. 

 

     Le but est de faire entendre la voix des chômeurs et précaires - qui n'ont jamais été aussi nombreux - au moment de la Conférence Sociale et avant la négociation UNEDIC sur l'indemnisation des demandeurs d'emploi.     


               Retrouvez toutes les informations sur la marche des chômeurs sur : www.marchechomeurs2013.org
     
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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 14:02
 
Manifestation samedi 1er décembre 2012 
RDV Place de Stalingrad - Paris -14h

 
     Pour la 10e année consécutive, les chômeurs et précaires feront entendre leur voix dans la rue et manifesteront publiquement samedi 1er décembre pour dénoncer une situation scandaleuse faite à un nombre croissant de personnes exclues des droits élémentaires que sont un emploi, un revenu, un logement, l’accès aux soins et à la culture…

 
6 mois après les élections, rien de nouveau sous les nuages de la précarité.

Un coup de pouce dérisoire aux allocations chômage, pas un centime d’euro pour les allocataires du RSA et de l'ASS, un manque d’emplois de plus en plus terrible et une pression de Pôle Emploi de plus en plus forte, voilà le changement dans la continuité que vivent quotidiennement chômeurs et précaires.
 
Par ailleurs, les chômeurs et les précaires exigent des réponses à  leurs besoins immédiats et à leurs légitimes revendications.

Ils  affirment aussi qu'une véritable politique de l'emploi et des revenus est possible grâce à une  répartition équitable des richesses.
Ils rappellent leurs principales revendications :

·     Un emploi stable pour tous, librement choisi et permettant de vivre décemment.
·     Une indemnisation décente de toutes les formes de chômage et la revalorisation des différents revenus des chômeurs et précaires
·     Une meilleure répartition du travail par le respect des 35 heures et par une nouvelle réduction du temps de travail.
·     Davantage de moyens pour que les chômeurs accèdent à de vraies formations, et librement choisies.
·     Une retraite décente pour tous à  60 ans y compris pour les chômeurs non indemnisés et les allocataires du RSA.
·     Une réforme de Pôle emploi : plus de moyens pour accompagner les chômeurs vers l’emploi, une séparation claire des deux fonctions principales: « indemnisation » et « accompagnement vers l'emploi »
·     L’arrêt immédiat des radiations-sanctions !
·     La revalorisation de l'allocation exceptionnelle de fin d'année (dite « prime de Noël ») à 500 euros, pour tous.
 
Le chômage et ses conséquences concernent l'ensemble de la société, nous appelons tous les chômeurs, précaires, salariés, retraités et tous les citoyens à nous rejoindre pour manifester avec nous ! 

 
AC ! –  APEIS – CGT chômeurs – MNCP
Avec le soutien de nombreux collectifs, associations et syndicats
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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 06:51

Dépliant ASSADE 0002L'Association de la région Sabolienne de Soutien Actif aux Demandeurs d'Emploi (ASSADE) est née en 1993, à l'initiative de demandeurs d'emploi qui voulaient sortir de leur isolement et de militants syndicaux et associatifs solidaires.

     En 19 ans, l'ASSADE a connu des hauts et des bas. Après avoir culminé à la fin des années 90, elle faillit disparaître quelques années plus tard avant d'être relancée en 2003.

     Actuellement, tous les animateurs sont bénévoles ce qui évite d'avoir à chercher en permanence des subventions pour payer des salariés (ce qui a été fatal à plusieurs associations). La grande majorité des membres du Conseil d'Administration sont des demandeurs d'emploi actifs ou retraités.

 

     Les permanences ont lieu tous les mardis et vendredis de 10h à 12h. L'ASSADE accueille tous ceux qui cherchent un renseignement sur leurs droits et une aide pour trouver un emploi ou pour rédiger un dossier administratif. Les permanences permettent également de rompre l'isolement et de s'entraider mutuellement.

 

     Pour favoriser les échanges entre adhérents, l'ASSADE organise des rencontres amicales périodiques. Un grand repas de Noël a eu lieu pendant quelques années ainsi que des sorties détente. Actuellement ce sont les après-midi galettes et crêpes en début d'année. 

 

     Des ateliers ont été mis en place progressivement dans le but d'aider les demandeurs d'emploi (et d'autres) à utiliser leurs temps libre pour développer leurs connaissances et leurs capacités.

 

          - En tout premier lieu ; l'atelier peinture. Il fut animé par le même bénévole pendant 15 ans avec une régularité sans faille. Cet atelier aura permis à quelques dizaines de personnes d'exprimer leurs dons et de participer aux expositions des Arts Plastiques Saboliens. Après quelques temps d'interruption, la peinture est de nouveau à l'honneur le mardi de 14 h à 16 h.

 

          - Un atelier de nature proche a permis, pendant des années, de confectionner divers objets artistiques ou de pratiquer l'art du découpage et de vendre les productions au profit de l'association ; en particulier lors de marchés de Noël.


               - Un atelier couture redémarre - les jeudis de 14h à 16 h - après une longue interruption.

 

        - Des ordinateurs donnés par des institutions ou des particuliers permettent l'initiation à l'informatique de plus en plus nécessaire.

 

          - Il y eu, enfin, un atelier jardinage mais cette pratique demande de la disponibilité en été ce qui n'est pas aussi évident que celà. Néanmoins, le jardin ne demande qu'à refleurir.

 

     L'ASSADE - comme toutes les associations de demandeurs d'emploi - a également pouir rôle de défendre les intérêts des chômeurs et d'obtenir de nouveaux droits.

 

     L'association s'est affiliée au Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP) qui fédère une quarantaine d'associations en France. 

 

     Pour se faire entendre, elle a utilisé divers moyens : communiqués de presse, tracts et journal, réunions publiques, manifestations. Elle a réédité récemment un dépliant qui présente ses buts et son action. 

 

         Elle participe également au Comité Départemental de Liaison (CDL) qui réunit, tous les 3 mois, le directeur départemental de Pôle Emploi et les représentants des associations de chômeurs et des syndicats du département.    

 

          Enfin, elle entretient des liens privilégiés avec les associations et institutions qui agissent pour l'emploi et dans le domaine de l'action sociale. 

 

     Venez donc pousser la porte ! 

 

     ASSADE - 38, rue de la Chartrie - Sablé - 02 43 92 16 11 - assade@wanadoo.fr

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 13:56

 

Face à la montée attendue du chômage,
le MNCP appelle le gouvernement à agir avec audace,
pour la création d’emplois
et pour l’amélioration des conditions de vie des chômeurs et précaires.


     "Le ministre du travail, Michel Sapin, a annoncé dimanche 02 septembre que la barre des trois millions de chômeurs (en catégorie A) était franchie en août pour la première fois depuis 1999. Ce chiffre a été en réalité atteint depuis juin 2012, en comptant l’ensemble de la population, c’est-à-dire France Métropolitaine et Dom-Tom, dont on ne voit pas pourquoi ils seraient exclus des chiffres officiels. Pour enfoncer durablement le clou, le ministre s’est empressé d’ajouter que cette tendance se poursuivrait, et que les 11% de taux de chômage, triste record historique de 1997, seraient à leur tour atteints en 2013.
     Le Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP) dénonce l’attitude qui consiste à noyer le drame du chômage et de la précarité dans la résignation dominicale, entourée d’un peu de volontarisme politique, louable mais insuffisant, illustré par les emplois d’avenir et les contrats de génération. Les dernières dispositions de création d’emplois aidés et publics sont des dispositifs d’urgence pour soulager (un peu) certains des plus précaires. Mais rien n’est dit sur l’augmentation des minima sociaux, que nous demandons depuis longtemps, et qui sont les seuls à ne pas avoir été revalorisés au début de l’été.
     Avant d'être des conséquences de la crise, le chômage et la précarité sont principalement les causes de la crise : un nombre toujours plus grand de personnes dont on ne respecte plus la citoyenneté, sont exclues de la vie économique et sociale, ainsi que des fonctions de production et de consommation.
     Aussi, contre le chômage et la précarité qui touche plus de 5 millions de personnes, le MNCP réclame de l’audace et de l’envergure :
          · Répartir autrement le travail pour créer les emplois qui font défaut
          · Répartir autrement la richesse produite pour que le principe d’un revenu décent pour tous passe de l’utopie à la norme
          · Changer notre fiscalité pour une répartition équitable de la charge collective sur chacun
          · Sortir de l’obsession de la dette et élever l’ambition du changement au niveau européen.
     Même s’il est difficile de s’engager dans une démarche collective, en plus de sa recherche d’emploi et des nombreux soucis à surmonter lorsque l’on vit une situation précaire, nous encourageons tous ceux et celles en situation de chômage à rejoindre notre mouvement, le Mouvement National des Chômeurs et Précaires.
     Plus nombreux et plus forts, nous pourrons pour exiger la mise en œuvre de politiques qui permettent à tous et à toutes de vivre décemment et de participer pleinement à la vie citoyenne".

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 18:49

Et c'est une très mauvaise nouvelle ! 

Car c'est la disparition d'une association au service des demandeurs d'emploi depuis le milieu des années 1980

 

Ci dessous : 


1° Le courrier adressé aux adhérents

 

Cher(e)s adhérent(e)s et partenaires,

Dans sa séance du 19 juillet dernier, le Tribunal de Grande instance du Mans vient de prononcer la liquidation judiciaire de l’ASTRE et en conséquence, la cessation de son activité.

 

Pourquoi l’ASTRE en est-elle arrivée là ?


L’ASTRE assurait son fonctionnement essentiellement grâce à diverses subventions, principalement de Le Mans Métropole et du Conseil Général de la Sarthe. Depuis 2008, ce dernier a réduit progressivement ses subventions. Pour 2012, leur montant ne nous permettra pas de boucler l’exercice et nous n’avons pu trouver d’autres ressources.

Pour 2013, l’attribution des subventions du Conseil Général est désormais proposée aux associations sous forme d’appel d’offres. Les critères exigés par le Conseil Général pour les appels à projets liés aux actions d’insertion sont pour l’ASTRE trop contraignants en matière de résultats.

Le domaine de l’insertion est devenu un secteur de l’économie qui s’inscrit dans une logique de marché et donc de concurrence.

Nous devons ajouter que notre déménagement aux Sablons, imposé par la nécessité de faire des économies, n’a pas apporté les effets attendus.

D’autre part, la multiplication des structures et des associations dans l’aide aux demandeurs d’emploi sur la ville ne permet plus la reconnaissance de l’ASTRE et de ses missions spécifiques (accueil spontané des demandeurs d’emploi de toutes origines, aides en matière de recherche d’emploi et de défense des droits des demandeurs d’emploi, activités d’éducation permanente, groupes de paroles). L’ASTRE n’a pas pu construire un vrai partenariat.

Au-delà de notre situation locale, nous devons dénoncer l’incapacité des pouvoirs publics de notre pays à soutenir financièrement d’une manière pérenne des associations de demandeurs d’emploi qui assurent une fonction essentielle dans la représentation des chômeurs. 

Avec la disparition de l’ASTRE, qui désormais représentera et défendra les chômeurs dans notre ville ? Ceci au moment même où le chômage explose et menace durablement notre société ! 

Malgré plusieurs décisions difficiles, l’an dernier (suppression de 2 postes de salariés, départ de la rue Auvray), l’ASTRE ne peut plus envisager sa continuité du fait de ses ressources insuffisantes.

C’est pourquoi le Conseil d’Administration du 5 juillet 2012 a pris la décision douloureuse et inévitable d’arrêter l’activité de l’association et de recourir au Tribunal de Grande Instance qui a prononcé la liquidation judiciaire et la dissolution de l’association le jeudi 19 juillet 2012.

Cette décision entraîne le licenciement économique des deux dernières salariées, Stéphanie Collet et Christine Tellier.

 

Que va-t-il se passer désormais ? 


L’ASTRE, qui n’existe plus juridiquement, va quitter ses locaux des Sablons. Un administrateur judiciaire a été nommé par le Tribunal de Grande Instance du Mans. Il a la responsabilité de la liquidation des biens et procédera aux licenciements économiques des salariées en veillant au respect de leurs droits.

Au moment où s’achève une histoire de 27 années au service des demandeurs d’emploi, le Conseil d’Administration sortant tient à remercier toutes celles et ceux qui ont fait confiance à l’ASTRE, lui ont apporté leur soutien de différentes manières et ont défendu avec elle la cause impopulaire des demandeurs d’emploi. Un merci spécial en particulier à Christine et à Stéphanie, auxquelles nous souhaitons une bonne chance pour la suite.

En quittant la scène sociale du Mans, l’ASTRE exprime sa fierté d’avoir défendu pendant des années la cause des demandeurs d’emploi, avec des moyens de plus en plus précaires. L’ASTRE était là dès 1986 pour la fondation en Mayenne du Mouvement National des Chômeurs et Précaires. L’ASTRE a participé en 1994 à la grande marche n ationale des chômeurs et précaires, en 1997-98 au mouvement des chômeurs, en 2004 à la défense victorieuse des « recalculés ». L’ASTRE participe activement depuis sa création aux Comités de Liaison auprès de l’ANPE et maintenant de Pôle emploi.

L’ASTRE disparaît, le Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP) continue sa mission. 

Il agit en ce moment très activement auprès du nouveau gouvernement pour une revalorisation des minima sociaux, une refonte de Pôle emploi, une politique active de l’Emploi.

Nous vous invitons à garder contact avec le MNCP, notre fédération ainsi que nos associations partenaires.

En 1985, l’ASTRE a été créée par des demandeurs d’emploi… si certains d’entre vous veulent prendre la relève…


Cordialement et solidairement.


Le Conseil d’Administration de l’ASTRE


 

 

2° Le point de vue du Président du MNCP qui est la fédération qui regroupe plus de 40 associations dont l'ASTRE et l'ASSADE de Sablé sur Sarthe

 

  Lors du mouvement des chômeurs et précaires de l’hiver 1997, nous avons obtenu un début de reconnaissance par les pouvoirs publics, de la nécessité d’une représentation des chômeurs et précaires dans les instances où sont prises les décisions les concernant.

En effet, même de manière totalement insuffisante, la loi contre les exclusions de 1998 a prévu la mise en place de lieux de concertation, les Comités de liaison, dans ce qui était à l’époque les ANPE…


Sans moyens, ces Comités de liaison ont eu du mal à fonctionner durablement. Après une série d’actions en lien avec SNC, le MNCP a obtenu la relance de ces Comités lors d’un colloque en 2009 organisé avec Pôle emploi, son Délégué général et avec la participation du Ministre du travail et de l’emploi et le Haut commissaire aux solidarités actives.


Nos associations locales œuvrent activement dans les Comités de liaison et représentent l’intérêt des chômeurs et précaires du bassin d’emploi et/ou de leur département. Depuis que le MNCP existe aucun financement pérenne n’a encore été mis en place pour elles et leur tête de réseau. Nous demandons aux pouvoirs publics locaux et nationaux de la cohérence, et dès lors que la nécessité de la représentation des chômeurs et précaires est reconnue, les moyens pour assurer leurs actions de représentation.


ASTRE est victime de cette incohérence. Nous aiderons dès le mois de septembre, les adhérents d’ASTRE, d’autres chômeurs et solidaires de l’agglomération mancelle, en lien avec nos deux autres associations locales sarthoises : DEPAR Arnage et ASSADE de Sablé pour que soit maintenue une parole collective forte et organisée au Mans et dans le département.


Nous n’accepterons pas un recul alors que la situation de l’emploi continue de se dégrader et que la précarité progresse. Nous devons rester présents au Mans et pourvoir nous organiser dans tous les départements où nous ne sommes pas encore. Le CA du MNCP qui se réunit le 13 septembre se saisira de cette question.

Le président
Jacques-Henri Vandaele

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 14:04

     Le MNCP (Mouvement National des Chômeurs et Précaires) vient de publier un dossier très important sur la situation des chômeurs et précaires en France en 2011.

     A lire de toute urgence avant les élections pour dépolluer notre esprit de toutes les campagnes visant à culpabiliser les chômeurs et à diviser les classes populaires.

     Vous trouverez ci dessous, la présentation de ce document , le sommaire et un bilan des inégalités de revenus en France.

     Vous pouvez le télécharger sur le site du MNCP : mncp.fr

     Bonne lecture

 

1° PRESENTATION

 

2011, année des records


Tout a-t-il été dit sur le phénomène social qui détruit la vie de millions de personnes ? Entreprendre un rapport sur l’état du chômage en 2011 et la situation des chômeurs, chômeuses et précaires, ce n’est pas seulement se lancer dans une tâche inédite qui consiste à mettre en perspectives des événements, des faits, des analyses qui prennent ainsi un relief particulier. C’est aussi prendre conscience, si ce n’était pas fait avant, que le chômage est un fait social global qui ne se résume pas en des statistiques.
Du point de vue des chômeurs, chômeuses et précaires, le chômage ce n’est pas seulement « la principale préoccupation des Français », ce n’est pas seulement le nombre d’inscrits à Pôle emploi. C’est avant tout une réalité quotidienne qui se traduit par le décompte angoissé des ressources disponibles parfois au jour le jour, par le regard des autres à travers la stigmatisation que certains responsables politiques se complaisent à manier systématiquement. C’est un révélateur et une réalité vécue au carrefour des difficultés qui s’accumulent pour quiconque se retrouve privé d’emploi.
L’année 2011 a été l’année de tous les records. Mais encore une fois il ne s’agit pas disant cela, de mettre en avant le taux de chômage qui a rejoint des sommets, déjà atteints par le passé. Il est question, par exemple, de la tentative sans précédent de la part des gouvernants de rendre les personnes sans emploi responsables du chômage lui-même. Coupables de préférer l’assistanat au travail, l’argent « facile » du RSA à l’effort de la formation et de la recherche d’emploi.


Le chômage est une bonne affaire.


On pourrait multiplier les exemples de records dont le rapport – loin d’être exhaustif – abonde. Comme celui des emprunts réalisés auprès des banques par l’Unédic afin de faire face au déficit creusé par les décisions de gestion aléatoires des partenaires sociaux. Des milliards d’euros sont empruntés aux établissements financiers pour payer les indemnités. Le chômage est une affaire rentable, la crise n’est pas pour tout le monde et les inégalités – encore un record – plus insupportables que jamais. L’allocataire du RSA qui compte ses 15 € par jour vit-il dans la même société que tel PdG du CAC 40 qui touche 25 000 € par jour ? Sans compter les revenus du patrimoine…
On pourrait croire que dans ce contexte les personnes privées d’emploi soient incapables de faire entendre leur voix. Il n’en est rien. Des associations de chômeurs ont démontré en 2011 qu’elles étaient actives, présentes et loin de l’image de résignation supposée qui est donnée : « Dépenser plus d’argent pour des allocations qui conduisent les gens à s’ennuyer chez eux, à ne pas avoir d’activité, à perdre toute existence sociale, c’est un très mauvais calcul… » (M. Sarkozy, Président de la République, Puy de Dôme, jeudi 7 avril 2011).
Pour prendre un exemple, jamais le MNCP n’avait autant marqué de points dans le long combat entrepris pour faire entendre les propositions des chômeurs et précaires collectivement organisés. Depuis la relance des comités de liaison à Pôle emploi, et des relations nouvelles qui s’instaurent peu à peu avec ceux des syndicats qui faisaient la grimace au seul nom des associations de chômeurs, une reconnaissance de fait a été acquise en 2011. Et même des institutions comme le Sénat et le Conseil Economique, Social et Environnemental ont témoigné d’une écoute nouvelle.


C’est dans ce contexte qu’a été avancée l’idée de réaliser pour la première fois un rapport annuel sur l’état du chômage.


 Quoi que l’on en dise, au-delà des commentaires sur le nombre des chômeurs qui augmente ou qui baisse en chaque fin de mois, on s’aperçoit que la réalité du chômage est peu connue. Le journal Le Monde constatait ainsi dans son édition du 2 décembre 2011 : « Les partis innovent peu face à l’envolée du chômage ».
Ce projet de rapport n’allait pas de soi. Il a été difficile à mettre sur pied, à mener à bien. Le manque de moyens dans tous les domaines était un défi à relever. Le mouvement des chômeurs existe pourtant depuis plus de vingt-cinq ans. Il n’a pas seulement aligné des revendications, il a aussi beaucoup travaillé pour élaborer des propositions constructives et argumentées. Cette expertise non reconnue mérite d’être mise en lumière et au service du débat public. N’en déplaise à ceux qui ne professent que mépris vis-à-vis de ces productions intellectuelles collectives, les résultats en matière de lutte contre le chômage ne plaident pas en leur faveur. Il serait peut-être temps d’entendre l’approche différente dont les chômeurs et leurs associations sont porteurs.
Comment ne pas voir que la question de la représentation collective des personnes sans emploi est aujourd’hui une des questions clé du chômage. A rebours de l’évolution de la société qui évolue vers une plus grande participation de chaque citoyen et citoyenne dans la détermination des choix des politiques publiques, les chômeurs, qu’ils relèvent de Pôle emploi ou qu’ils soient allocataires du RSA, sont considérés comme des mineurs. Alors que tout démontre aujourd’hui qu’un dispositif social quel qu’il soit a besoin d’être débattu par ceux et celles à qui il est destiné tant dans son élaboration et sa mise en oeuvre que dans son évaluation. C’est la condition de sa réussite.


Un point de départ et un projet


Le rapport sur l’état du chômage 2011 est un point de départ. Il n’est que le premier stade de réalisation d’un projet qui sera validé par sa reconduction d’année en année. Le chômage de masse existe en France et en Europe sous sa forme actuelle depuis plus de quarante ans. Il a besoin d’une mise en perspective pour que les chômeurs, les salariés et l’ensemble de la société soit en mesure de mettre en échec ce fléau.
Le rapport est proposé au débat, soumis aux critiques. Des chômeurs, chômeuses et précaires avant tout, mais aussi des syndicats, des chercheurs, des citoyens et citoyennes actifs dans les réseaux associatifs, les administrations et les partis politiques. L’approche se veut participative, même si cela a été difficile de concrétiser cette volonté dans la réalité. Nous avons besoin pour poursuivre ce travail de connaissance pour l’action de collaborations, de soutiens, de ressources humaines et financières dont le MNCP ne dispose pas à ce stade. Nous sommes convaincus que cet appel peut être entendu car le chômage et la précarité ne sont pas l’affaire des seuls chômeurs et précaires.
Le chantier du prochain rapport sur l’état du chômage en 2012 est déjà ouvert. Il abordera des questions nouvelles qui n’ont pas trouvé place dans le document de cette année. Il aura déjà un premier point de repère pour évaluer les changements, les avancées et les reculs. Avec comme perspectives d’avoir à recenser des résultats.


Robert Crémieux
Coordinateur du rapport 2011

 

2° SOMMAIRE


REMERCIEMENTS p. 4
PREFACE / par Marc Desplats, président du MNCP p. 5
PRESENTATION / 2011, l’année des records p. 7
par Robert Crémieux, coordinateur du rapport
STIGMATISATION / Montrer du doigt des coupables p. 9
RESSOURCES / En dessous du seuil de pauvreté p. 13
RSA / Un dispositif à revoir p. 18
CONVENTION UNEDIC / « Pas sans les chômeurs ! » p. 23
CONVENTION TRIPARTITE ETAT-UNEDIC-POLE EMPLOI / Tout ça pour ça… p. 27
FINANCES UNEDIC / La bonne affaire des banques p. 30
INSECURITE JURIDIQUE / Les chômeurs ont-ils des droits ? p. 33
FORMATION / En recul en 2011 p. 36
COMITES DE LIAISON / Un lieu d’expression p. 39
MEDIATEUR DE PÔLE EMPLOI / Quel rôle pour la médiation ? p. 42
INEGALITES / Des hauts revenus extravagants p. 45
SUICIDE / L’autre statistique p. 48
ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL / p. 51
Une situation de non-droit en France
JALONS POUR L’HISTOIRE / p. 54
Le tournant de 1997-1998 et le débat MNCP / AC!
CHIFFRES DU CHOMAGE / Pour en finir avec les statistiques p. 62
CHRONOLOGIE 2011 p. 66
SIGLES p. 69

 

3° Tableau comparatif des ressources journalières : salaires / chômage


Jean-Paul Agon (L’Oréal - de Mme Bettencourt) 29 315 € / jour
Bernard Arnault (LVMH) : 24 658 € / jour
Salaires cadres salariés (privé) : 132 € / jour
Salaire médian : (H) 55 € / jour  ; (F) 47 € / jour
Smic : 47 € / jour
Chômage indemnisé Unédic (moyenne) : 37 € / jour
Seuil de pauvreté : 32 € / jour
Chômage indemnisé Unédic (plancher) : 27 € / jour
Chômage / salarié précaire (précaire) : 25 € / jour
Chômage solidarité (ASS) : 15 € / jour
RSA : 15 € / jour
Allocation temporaire d’attente 11 € / jour
Sans ressource 0 € / jour

Lecture du tableau


Le tableau comparatif a pour objectif de visualiser les écarts existants en 2011 entre les ressources salariales et celles des différents types d’indemnisation du chômage.
L’unité « jour » a été retenue car elle correspond à l’unité auxquelles les chômeurs et précaires se référent pour le calcul de la durée, du montant de leurs allocations et les dépenses de la vie quotidienne. Les salariés comptent plutôt en mois tandis que dans le haut du tableau on compte plutôt en kilo-euro sur l’année.
Le tableau ne prend pas en compte les revenus du patrimoine, qui concernent surtout le haut du tableau, ni les revenus liés aux différentes prestations sociales, ni les revenus de la famille.
Pour la méthode de calcul, les sources peuvent être différentes : articles de presse, Insee… Les hausses de salaires ou des indemnisations peuvent varier en cours d’année (hausse du Smic en octobre, de l’indemnisation Unédic en juillet…) ce qui fait que la somme retenue sur l’année est une moyenne.
De même, les chiffres de références pour le calcul journalier peuvent être décalés dans le temps et concerner l’année 2010 (ou 2009 dans le cas du seuil de pauvreté Insee).
Enfin, les sommes affichées sont arrondies à l’euro près par souci de lisibilité. Ce qui n’a pas de conséquences sur les écarts et les ordres de grandeur.


Ci-dessous, les sources retenues pour les calculs de chaque entrée du tableau.


1 / Jean-Paul Agon (PdG L’Oréal) / 10,7 millions d’euros / an soit : 29 315 € / jour
2 / Bernard Arnault (LVMH) : 9,7 millions d’euros / an, soit : 24 658 € / jour
(sources : Proxinvest)
3 / Salaires cadres salariés (privé) : 47 600 € / an, 3 967 / mois, soit : 132 € / jour
4 / Salaire médian : (F) 16 813 € / an 1 401 / mois 46,7 € / jour
(H) 20 063 € / an 1 672 / mois 55,7 € / jour
(sources : Insee)
5 / Smic : 1 394 € / 30 soit 46,5 € / jour
(Smic mensuel brut en euros pour 151,67 h de travail au 01/12/2011)
6 / Chômage indemnisé (moyenne) : 1 108 € / 30 soit 36,9 € / (mars 2011 – Pôle emploi)
7 / Seuil de pauvreté : 954 € / 30 soit 31,8 / jour « Le taux de pauvreté monétaire est défini comme la proportion de personnes ayant un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté. Ce seuil est calculé par rapport au niveau de vie médian : il s’agit donc d’une notion relative. C’est le seuil à 60 % du niveau de vie médian qui est privilégié en Europe et en France. » (Insee) 8 / Chômage indemnisé (plancher ARE) : 27,66 € (Unédic – 1er juillet 2011) 9 / Chômeur / salarié précaire : 750 € / 30 soit 25 € / jour (Insee – Portrait social 2011) 10 / Chômage Solidarité Etat (ASS) 450 € / 30 15 € / jour 11 / RSA 450 € / 30 soit 15 € / jour 12 / Allocation temporaire d’attente 330 € / 30 soit 11 € / j 13 / Sans ressources…


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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 08:53

     La proposition Sarkozy de référendum concernant les demandeurs d'emploi est scandaleuse !

 

     Pourquoi ?

 

     D'abord parce que c'est de la démagogie pure. Ce qu'il propose existe déjà. C'est l'ORE (Offre Raisonnable d'Emploi) qui oblige le demandeur d'emploi à accepter les offres qui correspondent à son PPAE (Projet Personnalisé de Retour à l'Emploi). Le refus, sans motif légitime, de 2 ORE, conduit à la suspension pour 2 mois des versements du revenu de remplacement. Mais il y a plus : avec le temps, l'ORE se durcit : il faut accepter des emplois de plus en plus éloignés du domicile, du métier désiré et du salaire antérieur. Quant aux formations, il devient de plus en plus difficile pour le demandeur d'emploi d'en obtenir une qui corresponde à ses besoins : refus de financement, formation imposée...

     Par conséquent, Sarkozy voudrait imposer une sorte de "Service du travail obligatoire"

 

     Ensuite parce que, victimes d'une propagande éhontée de la part de la droite, les Français sont nombreux à croire que les chômeurs sont des fainéants et des assistés. De ce fait, le référendum risque malheureusement de se traduire par la victoire du oui. Et la boucle serait bouclée : le profiteur ne serait plus le patron du CAC 40 ou la star du foot qui gagne des centaines de SMIC par mois mais le voisin à qui on concède une indemnité pour survivre.

     Diviser pour régner, tel est le programme.

 

     Enfin, parce que cette proposition a pour but d'occulter le scandale que constitue le refus du référendum sur le nouveau traité européen négocié par Sarkozy, qui va imposer de nouvelles mesures d'austérité et réduire la souveraineté nationale (donc les pouvoirs des citoyens). Ce n'est pas nouveau si on se souvient que, après la victoire du non au référendum de 2005, Chirac a refusé d'en tenir compte et a renégocié un traité sur les mêmes bases que ce qu'avaient refusé les Français. 

     Sarkozy n'en a rien à faire de la volonté du peuple.

 

     Jusqu'au bout, Sarkozy ne reculera devant rien pour se maintenir au pouvoir. Le chasser sera une oeuvre de salubrité publique.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 17:04

"Le président de la République a-t-il le droit de monter les Français les uns contre les autres ? La dernière proposition du président, dans une interview à paraître dans le Figaro Magazine, montre qu’il ne se gêne pas pour le faire.  Redécouvrant le principe de référendum,  le président propose de consulter les Français autour de la question « Les chômeurs ont-ils le droit de refuser un emploi ou une formation  ?». Le Mouvement National des Chômeurs et précaires dénonce une manœuvre politique scandaleuse, qui repose sur un mensonge.

Cette proposition s’inscrit dans une stratégie populiste : répandre dans l’opinion l’idée que les chômeurs sont les seuls coupables de leur situation. Laurent Wauquier en a été l’un des chantres, en parlant du « cancer de l’assistanat ».  Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy, acculé par la situation de crise et le nombre de chômeurs qui ne cesse d’augmenter, préfère opposer les travailleurs aux chômeurs, plutôt que s’attaquer sur le fond au problème du chômage.

Coup médiatique révélateur de la fébrilité de Nicolas Sarkozy à l’approche des élections, le président veut en réalité demander aux français de se prononcer sur un mensonge insupportable. Il s’agit de faire croire aux Français que le chômage n’est qu’une question de formation ou de fainéantise des chômeurs. La France compte au moins 4,5 millions de chômeurs, alors qu' il n’y a que 500 000 emplois vacants.  Mais que fait-on des 4 millions de personnes restantes ?"

Communiqué du Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP) le 9 février 2012


L'association ASTRE (MNCP) appelle à un rassemblement
 
Lundi 13 février 2012
à 17h à la Préfecture de la Sarthe
 
pour protester contre le projet de référendum de Nicolas Sarkozy autour de la question :
"les chômeurs ont-ils le droit de refuser un emploi ou une formation ?".

Demandeurs d'emploi, précaires, retraités, solidaires, salariés,
nous sommes tous concernés.

Venez nombreux !

A lundi !

 


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Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
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