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4 août 2017 5 04 /08 /août /2017 07:05

     Un communiqué d'Ensemble ! qui me paraît très intéressant même s'il ne fera pas plaisir à Mélenchon

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31 juillet 2017 1 31 /07 /juillet /2017 21:21

     J'avais visité quelques pays communistes avant 1989 : Cuba, la Roumanie, le Vietnam, la Chine + une incursion en Tchécoslovaquie. J'ai découvert, un nombre assez important d'ex pays communistes depuis la chute du "Mur de Berlin", entre 1991 et 2014 : Allemagne de l'Est, Tchéquie (et une incursion en Slovaquie), Hongrie, Pologne, Slovénie et Croatie. Ce qui permet d'acquérir une assez grande variété d'expériences concernant ce système et son évolution sur une période de plus de 40 ans. Mais je ne connaissais pas encore le pays où le communisme avait été instauré si on exclut une escale à l'aéroport de Moscou. Juste la vue depuis un train finlandais, à environ 500 mètres, d'un poste frontière soviétique et, donc, le fameux "rideau de fer", muraille apparemment absurde puisque sa fonction n'était pas de bloquer les "invasions" mais d'empêcher ses habitants de quitter le "paradis sur terre". 

 

     Cette année, j'ai comblé cette lacune en me rendant dans 2 pays nés de l'éclatement de l'URSS : des pays "baltes". 

 

     Que sont les pays dits baltes ? Il y en a 3 : le premier par ordre alphabétique est également le plus petit, le moins peuplé et le plus au nord  et ainsi de suite par ordre croissant et en allant vers le sud. Il s'agit donc de l'Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie.

     Ces pays on de nombreux points communs : ils sont peu étendus et peu peuplés, ils se situent en bordure de la mer Baltique, ils ont appartenu à l'Empire Russe pendant environ 1 siècle et demi ; ils ont été indépendants entre les 2 guerres, ils ont été annexés par l'URSS au début de la seconde avant d'être occupés par les Allemands jusqu'en 1944, ils ont retrouvé leur indépendance au moment de l'éclatement de l'URSS, ils font partie de l'Union Européenne, de l'OTAN et de la zone euro. 

     Il y a, cependant, des différences notables. La plus visible concerne la langue : alors que le letton et le lituanien sont des langues dites baltes, branche des langues indo-européennes (comme le français, l'allemand, le russe, l'iranien ou l'hindi), l'estonien est une langue totalement différente, proche du finlandais et du same (ou lapon) de la famille des langues finno-ougriennes. Par ailleurs, si ces 3 pays ont été évangélisés très tardivement, ils l'ont été de façon différente : la Lituanie a adopté le catholicisme et s'est alliée à la Pologne pour former pendant des siècles l'un des États les plus puissants d'Europe ; les deux autres n'ont pas eu d'existence propre avant le XXème et ont longtemps subi la domination allemande, suédoise voire danoise ce qui se traduit par maints signes dont la prédominance de la religion luthérienne. Une dernière différence concerne la place des russophones  : ils sont fort nombreux en Lettonie et Estonie ; nettement moins en Lituanie. Ceci dit, pour un esprit non averti, il est souvent difficile de distinguer les russophones des autres même quand ils parlent car les langues baltes sont assez proches des langues slaves.

Découverte de l'ex-URSS
La carte est en anglais mais elle est plus précise.

La carte est en anglais mais elle est plus précise.

     J'ai donc passé 8 jours en Lituanie et en Lettonie : d'abord de Vilnius à Riga (en passant par Kaunas, la "colline des croix", Siauliai, Klaipeda, la péninsule de Neringa, puis toute la côte : Palanga, Liepaja, Kuldiga, Ventspils, Kolka, Jurmala) ensuite un aller-retour Riga - Cesis en passant par Sigulda pour finir par rentrer à Vilnius en passant par les châteaux lettons (Mezotne, Rundale, Bauska) et l'ancienne capitale lituanienne de Kernavé. Nous ne sommes pas allés en Estonie : d'une part parce l'un d'entre nous connaissait déjà Tallinn ; d'autre part, parce que nous ne voulions pas "bâcler" le voyage par de trop longues étapes. Parcours effectué en voiture. Les routes principales sont de bonne qualité (sauf exceptions) mais le réseau secondaire (surtout en Lettonie) est quasi exclusivement constitué de routes non asphaltées. Les rues et places des villes sont également assez correctes à condition de ne pas trop s'éloigner des axes principaux.

Le poste frontière a été transformé en café puis abandonné.

Le poste frontière a été transformé en café puis abandonné.

Découverte de l'ex-URSS

     Première impression : des paysages monotones car l'essentiel des 2 pays visités est constitué de bas plateaux. L'est est plus vallonné mais nous n'y avons fait qu'une incursion d'une journée en visitant la vallée de la Gauja en Lettonie. Le patrimoine architectural est sans commune mesure avec celui de la France ou de l'italie ; les côtes sont constituées de dunes ou de petites falaises sans grand intérêt. On trouve quelques stations balnéaires assez chics attirant une clientèle locale ou venant des pays voisins : Jurmala, Palanga, Nida.

 

     La population est assez peu dense : 45 habitants au km2 en Lituanie, 31 en Lettonie. Comme la population est très urbanisée, la densité rurale est inférieure à 20 en Lituanie et à peine supérieure à 10 en Lettonie. Ce qui donne une impression de "vide" qui surprend un habitant des Pays de la Loire. Cette faible densité s'explique par divers facteurs géographiques : un climat continental avec des hivers froids, des sols assez pauvres (ce qui explique l'importance des forêts) mais, également, par des raisons historiques et économiques. 

 

   La première occupation soviétique fut courte (juin 1940 - juin 1941) mais brutale. Dès l'installation du régime soviétique, une part significative de la population a été persécutée (déportations, exécutions, spoliations...) sous les prétextes les plus divers. 

     Dès juin 1941, les Allemands occupent ces pays et y exterminent les juifs particulièrement nombreux en Lituanie et en moins grand nombre en Lettonie et Estonie. Des Baltes participant activement aux massacres et aux déportations alors que d'autres s'engageaient dans des unités de "partisans". 

     La reconquête soviétique fut tout aussi brutale : massacre des "Germano-baltes" qui n'avaient pas pu quitter ces pays à temps, nouvelle épuration, expulsion de nombreux Polonais... Les combats ravagent ces pays. 

          Les pays baltes vont perdre encore des habitants : nouvelles persécutions, nouvelles fuites, combats contre les guerillas qui dureront jusqu'à la mort de Staline. De façon significative, l'immeuble hébergeant autrefois le KGB a été transformé en musée censé relater les horreurs de l'occupation (je n'ai pas visité) ; ce qui surprend plus  est que ce lieu est dénommé "musée du génocide" (ce terme, en France, a une autre connotation). 

     De 1940 à 1953, la Lituanie aurait perdu 30% de sa population d'avant-guerre. 

     Pour "compenser" ce déficit démographique, les Soviétiques vont envoyer des centaines de milliers de russophones s'installer dans ces pays (surtout en Lettonie et Estonie). 

     Depuis le retour de l'indépendance, en 1991, une partie des russophones est partie et on assiste, également à des migrations économiques. En particulier les Lituaniens qui partent vers les pays scandinaves. Ajoutés à une natalité faible, tous ces phénomènes entraînent une crise démographique.

 

     Aujourd'hui, la présence juive est réduite à sa plus simple expression : Dans des villes comme Kaunas/Kovno ou Vilnius/Wilno (la "Jérusalem de l'est"), les Juifs représentaient, à la fin du XIXème, au moins le quart de la population avec leurs lieux de culte, leurs lieux culturels ou sociaux ; il ne reste qu'une synagogue à Vilnius (en travaux), une seule à Kaunas et une seule à Riga. On trouve également quelques musées ou une clinique juive (à Riga). Et c'est à peu près tout !

 

     La présence polonaise dans la région de Vilnius (il y a cent ans, ils représentaient 50% de la population de la ville et une forte minorité dans la région) est peu perceptible pour un non initié si ce n'est par les plaques en l'honneur d'Adomas Mickievicius alias Adam Mickiewicz, grand poète polonais qui vécut à Vilnius (il était né dans la Biélorussie actuelle et mourut à Istamboul)

 

     L'influence allemande se remarque dans l'architecture des maisons anciennes encore debout ou reconstruites (comme à Riga et, dans une moindre mesure à Klaipeda (ex Memel qui fut allemande du XIIIème au XXème), Ventspils... On rencontre fréquemment des châteaux germaniques en Lettonie et la langue lettone utilise des mots allemands (ex : ja pour dire oui comme en allemand et en slovène) voire des inscriptions anciennes en allemand comme à Juodkrante (ex Schwartzort) mais les seuls Allemands rencontrés sont des touristes.     

     

 

Cathédrale luthérienne de Riga (ville fondée en 1201 par un évêque allemand)

Cathédrale luthérienne de Riga (ville fondée en 1201 par un évêque allemand)

Au coeur de la vieille ville de Riga, maisons de style très germanique.

Au coeur de la vieille ville de Riga, maisons de style très germanique.

     L'influence soviétique, par contre, est assez nette même si je n'ai pas d'élément de comparaison. On trouve ça et là des traces de kolkhozes mais il faut un oeil exercé. Plus facile : les ruines des "complexes industriels" devenus obsolètes. Et impossible de manquer ce monument soviétique typique à Riga. 

Quasi réplique du Palais de la Culture de Varsovie

Quasi réplique du Palais de la Culture de Varsovie

      Ce qui m'a le plus frappé, c'est l'urbanisme soviétique. Sauf exceptions (Vilnius, Kaunas et, en grande partie, Riga), les centre villes historiques font peine à voir. En effet, on y trouve quelques bâtiments anciens, parfois en ruine, parfois restaurés, et beaucoup de terrains vagues quelquefois transformés en parcs comme si l'on avait laissé ces quartiers à l'abandon pendant 70 ans sans même effacer les ravages de la guerre. Inversement, les Soviétiques ont construit des villes nouvelles au tracé géométrique avec de grandes avenues bordées d'immeubles sans âme dont beaucoup sont très dégradés. Cette déliquescence de zones anciennes se remarque de façon hallucinante dans le "faubourg de Moscou" à Riga. Les seuls autres lieux où j'ai déjà observé ce phénomène sont Palerme et, un peu, Catane.

Tout le quartier est à l'avenant. Remarquer la taille des arbres qui ont poussé à la place des ruines.

Tout le quartier est à l'avenant. Remarquer la taille des arbres qui ont poussé à la place des ruines.

     Par contre, les transports en commun sont assez développés. Si les liaisons ferroviaires laissent à désirer, il y a un arrêt de bus dans chaque hameau (y compris le long des autoroutes) ; dans les grandes villes, on trouve des tramways

Liepaja (Lettonie) un jour férié.

Liepaja (Lettonie) un jour férié.

     Quant à la personnalité propre de ces pays, on la découvre par l'usage unique de la langue nationale dans tout le pays  (y compris à Riga où les russophones sont majoritaires), par l'excellent état des lieux de culte voire l'affirmation de la foi (réaction classique après des persécutions religieuses surtout contre les catholiques), par l'importance des maisons en bois (y compris en plein centre ville) et par un style de vie assez paisible (sauf sur les routes !). Voire par le caractère "païen" de la fête du 24 juin.

La "colline des croix" en Lituanie

La "colline des croix" en Lituanie

A Riga, à 1 km du centre.

A Riga, à 1 km du centre.

A Klaipeda.

A Klaipeda.

       Aperçu subjectif et un peu court mais pas trop inexact, j'espère.

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30 juillet 2017 7 30 /07 /juillet /2017 15:27

     Rédigée par Schlomo Sand, historien israëlien qui a écrit, entre autre, "Comment le peuple juif fut inventé". 

 

     Tiré de l'excellent blog de recension de livres ou d'articles https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/

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19 juillet 2017 3 19 /07 /juillet /2017 11:33

     Macron innove : il annonce vouloir clore l'état d'urgence mais c'est pour mettre en place une nouvelle législation dérogatoire permanente. Où va l'état de droit si on instaure un régime d'exception ad vitam aeternam ? 

 

     Ci-dessous, le point de vue de la Ligue des Droits de l'Homme (bien lire les annexes)

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10 juillet 2017 1 10 /07 /juillet /2017 10:17

     Un bon article sur le sujet. http://educationdechiffree.blog.lemonde.fr/2017/04/18/prof-de-math-en-france-un-metier-en-voie-de-disparition/

     L'auteur pense que ça coûterait cher d'augmenter les enseignants mais il faut savoir ce que l'on veut. Les salaires de début de carrière sont indignes ; il faudrait casser le système d'augmentation en pourcentage et revaloriser de 20 à 300 euros bruts les salaires de débutants et augmenter les autres de façon dégressive. 

     Pour une analyse plus fine , voir mon article : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/article-devenez-professeur-de-mathematiques-123590216.html

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8 juillet 2017 6 08 /07 /juillet /2017 09:40
Les horaires de train au départ de Sablé depuis le 2 juillet 2017

     L'inauguration de la nouvelle L.G.V. vers la Bretagne et (accessoirement) vers Nantes ainsi que la mise en place d'une ligne Sablé - Laval (http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2017/07/j-ai-inaugure-la-ligne-sable-laval.html) par la virgule  (http://gerard.fretelliere.over-blog.com/article-virgule-de-sable-les-points-sur-les-i-86135754.htm)l ont été l'occasion de revoir de fond en comble les horaires (http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2017/04/les-nouveaux-horaires-pour-la-gare-de-sable-a-partir-de-cet-ete.html). Ceux-ci sont désormais plus lisibles dans la mesure où on peut trouver les fiches horaires depuis le 2 juillet (sauf pour les TGV). Certains changements laissent perplexes ; d'autres suscitent la colère.

 

     Étudions donc les trains passant à Sablé. Je pense avoir fait du mieux possible mais je ne garantis pas à 100%. N'hésitez pas à me faire part de vos remarques. Merci

 

     De Sablé au Mans. 

 

     Il y a 18 trains TER en semaine (de lundi à jeudi ou vendredi). Le premier part à 6h29 et le dernier à 20h53 ce qui est une bonne amplitude. Ceci étant, on trouve quelques anomalies du genre : 2 trains en 10 minutes le matin (il est vrai que le premier est semi-direct et le second est omnibus) ou le fait que les élèves et enseignants finissant à 18h au Lycée, il faudra patienter jusqu'à 18h28. Ajouter à cela, un TGV qui part à 6h02 de Sablé (c'était à 6h23 jusque là)

     Le samedi, il y en a 7 seulement. Le premier ne part qu'à 7h13 ce qui reste assez matinal et, grande nouveauté, il y en a un en soirée à 19h30 alors qu'auparavant, il fallait quitter Sablé environ 3 heures plus tôt. Cerise sur le gâteau, un train part à 22h18 pendant les vacances.

     Le dimanche, il y en a 8 à partir de 9h39. Pour le dernier, il est plus tardif qu'avant en été (22h18) mais plus tôt à partir de septembre (20h54)

 

     Du Mans à Sablé

 

     Il y a 20 trains en semaine + un  autre en été et + un TGV. Le premier part à 5h42 mais c'est pour les derniers trains que ça se complique. En effet, on constate deux gros problèmes :

          - il n'y a pas de train entre 18h et 19h01 ce qui condamne les Saboliens travaillant au Mans et finissant à 18h à poireauter en gare du Mans.

          - , il y a 3 trains entre 19h40 et 19h49. le premier est un TGV arrivant à 20h à Sablé ; le second part à 19h44 et arrive à 20h11 et le dernier arrive à 20h20. On ne comprend pas l'intérêt d'un tel embouteillage et, surtout, on constate que le dernier train part désormais 24 minutes plus tôt qu'auparavant et même 31 minutes avant le dernier d'il y a quelques années seulement. 

     Le samedi, le premier train est encore fort matinal (6h44) mais le dernier est plus précoce (18h24). On a 7 trains au total + 1 en été + le TGV de 19h40 au cas où !

     Le dimanche, on peut faire la grasse matinée car le premier train part à 11h42. Exception pendant l'été où on peut attraper le train de 7h42. En tout 5 trains TER + le TGV déjà cité. Le dernier est à 20h02.

 

     De Sablé à Angers

 

     Il y a 19 trains TER en semaine. Le premier part à 6h11 et le dernier à 20h18. Ajouter 3 TGV (8h51 ; 14h49 ; 20h02). Soit 22 trains. Un record !

     Le samedi, il y en a 7 entre 7h10 et 19h11 + un train d'été à 8h03 + 2 TGV (celui du matin est supprimé le WE)

     Le dimanche, on trouve les mêmes TGV que le samedi + 6 TER entre 12h13 (on ne mangera pas de bonne heure à Angers !) et 20h34. Cadeau pendant les vacances : un train à 8h03.

 

     D'Angers à Sablé. 

 

     18 trains TER en semaine entre 5h52 et 19h52 + 2 TGV à 5h40 et 18h48. Petit problème : les enseignants du Lycée habitant Angers n'arrivent qu'à 8h25. S'ils commencent à 8h30, ils devront faire fissa. 

     Le samedi, il y a encore 8 TER entre 7h52 et 18h52 + un train à 21h55 pendant l'été et il reste encore un TGV à 18h48. 

     Le dimanche, il y a 6 TER entre 11h29 et 20h29 + le même TGV et le train tardif de l'été. 

 

     De Sablé à Laval (et Rennes). 

 

    En semaine, 5 TER cadencés à ..58 toutes les 2 heures entre 6h58 et 18h58 sauf à 8h58 et 14h58. 

     Le samedi, il n'y en a plus que 3 à 9h58 ; 11h58 et 18h58. 

     Le dimanche, il y en a un de plus mais on ne commence qu'à 11h58 pour continuer à 16h58 ; 18h58 et 20h58. Ce dernier train serait intéressant pour les étudiants saboliens se rendant à Rennes mais il arrive bien tard (21h59)

 

     De (Rennes) Laval à Sablé

 

     En semaine, le beau cadencement est un peu perturbé. Les 4 premiers sont alignés : 7h36 ; 11h36 ; 15h36 ; 17h36 mais le dernier part à 19h41

     Le samedi, 3 trains à 9h59 ; 11h36 et 18h36. Problème : les étudiants saboliens qui ont des cours ou des devoirs le samedi matin à Rennes ou Laval devront patienter tout l'après-midi. 

     Le dimanche il y a 4 trains au rythme un peu curieux : 11h36 ; 16h36 puis 19h00 et 20h00. Si on est invité à Rennes, on peut partir tard mais cela va sans doute surtout intéreser les Saboliens qui iront à Saint Malo ou autre lieu breton de bord de mer. 

 

     De Sablé à Paris. 

 

     Là ça se complique car il y a souvent une correspondance et, dans ce cas, il y a le choix, au Mans, entre le TGV et le TER voire le OUI-GO (mais il intéresse surtout ceux qui vont à Orly). Ce qui est demandé par les voyageurs est un court délai entre les 2 trains et une vaste plage horaire. On va voir que ce n'est pas toujours le cas. 

 

     Le plus simple et le plus rapide est d'emprunter le TGV dès Sablé. Possible à 6h02 et 19h10. 

 

     Si on opte pour l'option TER + TGV, les résultats sont inégaux. Par fainéantise, je me suis contenté d'un jour de semaine. On constate que le temps d'attente au Mans est ou trop long ou trop court. Exemple en début de matinée : 

          - Sablé 6h39 - Le Mans 7h11 - Le Mans 7h51 - Paris 8h47 soit plus de 2h car 40 minutes d'attente au Mans

          - Sablé 7h13 - Le Mans 7h 46 - Le Mans 7h51 etc.. On gagne 34 minutes mais on ne vous vendra pas le billet car la durée entre les 2 trains est inférieure à 10 minutes. 

     Le plus stupide se situe en milieu de matinée : on part de Sablé à 9h27 et on arrive à Paris à 11h47 soit 2h20 plus tard car on attend 59 minutes au Mans. Le soir fait presque aussi bien avec une attente entre 20h17 et 21h04 dans la préfecture de la Sarthe. 

     Une consolation (je crois que c'est la seule) : si on part à 8h54, on arrive à 10h21 à Paris soit 1h26 seulement. Sinon, le temps d'attente le plus court est généralement de 36 minutes.

 

     Si on veut faire des économies, on fait tout le parcours en TER et, bonne surprise, la durée du voyage n'a pas augmenté. Elle est d'un peu moins de 3 heures car le temps d'attente au Mans est court. Mais je n'ai repéré que 4 possibilités partant de Sablé à :  8h54 ; 12h54 ; 16h54 et, enfin, 18h54. Exception à la règle : le train du matin qui part à 6h39 et n'arrive qu'à 9h53 à Paris (3h14). 

 

     De Paris à Sablé

 

     Il y a 3 TGV Paris -Sablé journaliers : 7h45 ; 12h42 et 18h40. Les 2 premiers font le parcours en 1h04 ou 1h05 car ils sont directs et profitent à plein de la nouvelle LGV entre Connérré et Juigné. Le dernier met 1h20 car il s'arrête au Mans. 

 

     Pour la liaison Paris - Sablé en TGV puis TER, ça commence mal car le premier cas trouvé dure 2h49 (vous avez bien lu ! ). On part à 8h14 de Paris et on n'arrive à Sablé qu'à 11h03 car il y a un temps d'attente au Mans d'une 1h32. Encore bravo ! On pourrait partir à 9h40 mais il n'y aurait plus que 6 minutes de correspondance (une spécialité comme on l'a vu). Un peu plus tard, on ne met plus que 2 heures en partant à 10h40. Ensuite, la seule possibilité intéressante est de partir à 14h14 mais la chance n'est au rendez-vous que le vendredi où on arrive à Sablé à 16h06 ; sinon, on n'arrivera qu'à 16h43 (2h30 de trajet ; autant prendre le TER dès Paris !). Puis celui de 16h40 qui ne met que 1h50. ; idem pour celui de 17h40 et c'est fini hormis le direct de 18h40 car tous les autres TGV arrivent trop tard au Mans. Bref : 5 possibilités seulement.

 

     Pour le tout TER, c'est moins glorieux que dans la sens Sablé - Paris. On commence par un long voyage : partis à 6h06, on rallie notre ville à 11h03 soit 5 heures environ. Léger progrès en partant à 9h06 car on arrive à Sablé à 13h00 soit un peu moins de 4 heures sauf le vendredi où on gagne presque 20 minutes. On peut ensuite partir à 13h06 pour arriver à sa destination finale à 16h43 et faire mieux le vendredi en parcourant le trajet en à peine plus de 3h (3h07 exactement). mais il vaut mieux attendre et prendre celui de 15h06 qui battra le record en 3h pile. Le dernier, celui de 17h06, met 3h05. Bref 4 possibilités seulement car je ne conseille pas de partir à 11h06 sauf si on a des courses à faire au Mans en passant (durée de 5h le vendredi et 5h37 le reste de la semaine). 

 

     Épuisé par ces recherches (et un peu déprimé), je vous fait grâce des horaires des samedis et des dimanches de ou vers Paris. Je me contente de rappeler qu'avant le TGV (donc avant 1989) le Sablé - Paris le plus rapide mettait 2h10 en train Corail. Où est le progrès ? Si notre Maire pouvait se saisir du sujet, nous lui en serions reconnaissants. 

 

    Sablé - Nantes et retour

 

     Une bonne partie des trains desservant Angers dessert également Nantes mais pas tour. 

     Vers Nantes en semaine,ll y a les 3 TGV qui s'arrêtent à Sablé + 12 autres trains dont les 5 venant de Rennes.

     Depuis Nantes, toujours en semaine, on trouve les 2 TGV + 14 autres trains dont 5 venant de Rennes. 

     Le samedi ,6 trains vers Nantes et seulement 5 le dimanche. 

     Dans le sens inverse, on a 6 trains le samedi et 5 le dimanche + quelques trains supplémentaires l'été (par exemple, pour revenir des plages en arrivant à Sablé à 22h16)

 

     Je termine avec les Sablé - Roissy et retour. On a quelques bonnes nouvelles.

 

     Le premier train part de l'aéroport à 8h18 et s'arrête à Sablé à 11h03 soit 2h45, ce qui est un bon début. Par contre, en prenant celui de 12h48 il faudra presque 4h pour rallier Sablé (sauf le vendredi) à moins de passer par Laval (on arrive alors à 16h et ce n'est pas plus cher).. Puis celui de 15h44 met 3h22. C'est un OUI GO donc pas cher mais avec des contraintes. Il ne reste plus que celui de 16h18  qui met 3h13 car il y a une correspondance à Massy. Point !

     Dans le sens inverse, on a 5 possibilités : 6h39 - 9h12 ; 8h54 - 11h12 ; 9h27 - 12h42 ; 12h54 - 15h12 ; 18h54 - 21h12. Le plus rapides ne mettent que 2h18. Sachant qu'il faut, environ, 1 heure de Montparnasse à Roissy et que le billet de RER coûte au moins 8 euros (si on a un carnet de 10 billets), ça peut valoir la peine de choisir cette option quand on va prendre l'avion dans cet aéroport. 

 

     On constate donc que la gare de Sablé voit s'arrêter des dizaines de trains par jour mais cette belle desserte pourrait être améliorée en supprimant les incohérences.      

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5 juillet 2017 3 05 /07 /juillet /2017 08:34

     Je n'ai pas été invité, dimanche 2 juillet, à rejoindre le train qui s'est rendu de Sablé à Laval en empruntant la "virgule de Sablé" et la nouvelle LGV vers Laval et Rennes. Je me suis donc rattrapé hier mais en payant mon billet. 

 

     Première surprise : le prix du billet est supérieur à celui qui est demandé pour se rendre de Sablé au Mans alors que la distance est quasiment la même. Le surcoût est de 1 euro pour l'aller-retour plein tarif (soit un peu plus de 5%)

 

     Nous avons pris le train qui partait à 10h58. Il nous attendait depuis quelques minutes en gare sur la voie A. Et, là, seconde surprise : il y avait pas mal de monde dans le train. Assez impressionnant pour une heure creuse d'un jour ordinaire de semaine. Ce qui montre que cette ligne correspond à un besoin. Fort pourcentage de vacanciers parmi les voyageurs. Question : combien étaient montés à Sablé avant nous ? Apparemment assez peu. Ils venaient donc d'Angers voire d'Ancenis ou Nantes. 

 

     Le train commence par emprunter la ligne "classique" puis, au bout de peu de kilomètres, s'engage sur la "bretelle de Sablé" (c'est à dire la ligne qui relie la nouvelle LGV Paris - Rennes et la ligne "classique" entre Le Mans et Nantes). Assez rapidement, après le centre de maintenance situé au bord de la route Sablé - Poillé, nous arrivons enfin sur la fameuse "virgule" pendant quelques kilomètres. Ensuite, nous roulons sur la nouvelle LGV pendant la plus grande partie du parcours. Pour terminer, le train s'engage sur la "bretelle est de Laval" avant de finir sur la ligne "classique" Le Mans - Rennes.

 

     Peu de gens descendent ce qui est assez surprenant car Laval semble être la ville la plus intéressée par cette ligne nouvelle. Ceux qui montent empruntent une liaison classique entre Laval et Rennes par TER semi-direct (un seul arrêt intermédiaire : Vitré) qui existait déjà.

La gare est encore un peu en chantier.

La gare est encore un peu en chantier.

     Un peu plus de quatre heures et demi pour visiter Laval et y manger avant de rentrer par le train de 15h36 arrivant à 16h à Sablé. Après avoir déposé 7 personnes, il attendra 11 minutes. Ceci mérite une petite explication : à savoir que, en général, une opération de décrochage ou d'accrochage de wagons a lieu pour permettre d'augmenter ou de diminuer la capacité des trains venant ou allant vers Laval. Pas ce jour-là mais ce sera le cas le vendredi (le train arrivant du Mans à 16h06 s'ajoutant à celui arrivé de Laval 6 minutes auparavant).

J'ai "inauguré" la ligne Sablé - Laval
J'ai "inauguré" la ligne Sablé - Laval
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1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 18:47

     J'étais absent (oui : cela m'arrive ! très rarement). Je ne peux donc vous livrer ma version. 

     La presse n'a pas parue enthousiasmée car elle n'a consacré que de petits articles voire ignoré le sujet. 

     Ci dessous, l'article de Ouest France :     

     

Lors du conseil municipal, lundi soir, des ventes de terrains ont été votées. L'opposition est aussi revenue sur plusieurs sujets.

Ventes de terrains

Le conseil municipal a validé la vente de plusieurs terrains, dans la zone artisanale du Clos-du-Bois et route de Précigné, à LDC. Les différentes parcelles ont été cédées pour un montant total de 6060€.

Rémi Mareau, conseiller d'opposition, a estimé que « la Ville brade des terrains à une société qui se porte bien ». Réponse de Marc Joulaud, maire: « Je rappelle que LDC est de très loin le plus gros contribuable sabolien. »

Toujours au rayon des ventes, la société ATSM, qui fabrique des moules et des moulages, a racheté pour 160 000 € ses locaux de 5 899 m2 à la Ville.

Les bus refont parler

Au moment du vote du budget des transports urbains, Bernard Journet, conseiller d'opposition, est revenu à la charge : « Les Saboliens paient des impôts pour des bus qui roulent avec trois ou quatre personnes à l'intérieur. Moi ça me gêne énormément, pas vous ? »

Marc Joulaud a répliqué: « C'est un choix politique assumé, un outil de lien social entre les différents quartiers. De votre côté vous critiquez, mais vous proposez peu. » Rémi Mareau a rebondi: « Nous avons des propositions et nous les présenterons aux prochaines élections. »

Questions orales

Tout au long du conseil, l'opposition est intervenue à de nombreuses reprises. En fin de séance, ses élus ont posé deux questions orales. La première portait sur le 1er tour de l'élection présidentielle. « Comment expliquer que les résultats des onze bureaux de vote, arrivés en mairie avant 20 h, n'aient été proclamés par le maire qu'à 21 h 20 ? » Marc Joulaud a répondu: « Les derniers résultats sont arrivés à 20 h 45. Mais les services n'ont pu accéder au fichier de saisi des résultats du fait d'un arrêt automatique du système informatique, pour des sauvegardes. La situation a été rétablie à 21 h 06 et j'ai pu proclamer les résultats à 21 h 20. Jusqu'à présent, ces sauvegardes automatiques n'avaient jamais perturbé le déroulé des scrutins, puisque les bureaux fermaient à 18 h. Pour les élections qui ont suivi, toutes les dispositions ont été prises. »

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30 juin 2017 5 30 /06 /juin /2017 18:38

     Cet article paru le 27 juin dans Ouest France m'interroge. Manifestement, la commune (et la CdC ?) a décidé de centraliser la direction de la politique culturelle autour d'une personne. Pourquoi pas ! Le hic est que les élus d'opposition que nous sommes l'apprennent par la presse. Je suis membre d'une super-commission de la citoyenneté, de la culture, de l'éducation, des loisirs, du tourisme où siègent 16 conseillers (la moitié des élus hormis le Maire) et pas moins de 4 adjoints (la moitié). Cette commission a tenu une réunion avant le dernier conseil municipal et le sujet n'a pas été abordé. 

 

     Il y a pourtant matière à débat. Par exemple : quels seront les rôles relatifs de l'adjointe à la culture et du nouveau directeur de la culture ? quelle place aura l'association L'Entracte dans ce schéma (association bidon ou définition de la programmation des spectacles du Centre Culturel ?) ; quelle réorientation de la politique culturelle ? Sans oublier, la plus importante : pourquoi le départ (partiel d'Alice Orange ?)

     Vous êtes chaudement invités à vous prononcer sur ces sujets et à m'en faire part. 

"Alice Orange, directrice d'Entracte depuis 2011, quittera ses fonctions en septembre. Un directeur « culture » va être recruté.

Une fois le rideau tiré sur le prochain Festival baroque, Alice Orange va quitter ses fonctions de directrice d'Entracte, l'association qui gère le centre culturel. Elle y gardera cependant un pied, puisqu'elle aura toujours la gestion du Festival baroque. « Elle travaillera comme prestataire pour nous, ça aurait été dommage de se priver de ses compétences », explique Marc Joulaud.

La culture va subir une profonde réorganisation à Sablé. Marc Joulaud justifie : « La première raison est simple, le contrat d'Alice Orange arrivait à échéance en septembre et elle souhaitait évoluer vers d'autres horizons. La seconde est que la perspective du futur pôle culturel nous amène à créer un nouveau poste avec quelqu'un de plus polyvalent. »

Plusieurs casquettes

Concrètement, le futur directeur, dont le recrutement sera lancé prochainement, portera plusieurs casquettes. « Il sera le directeur du pôle culture et chapeautera : l'Entracte, la médiathèque intercommunale et le Conservatoire », précise Marc Joulaud.

Dans un premier temps, il sera en charge du suivi du dossier du pôle culturel. Mis en pause, le temps de l'étude sur le projet privé de multiplexe cinématographique, « le dossier avance », assure le maire qui annonce « que, début 2018, un nouvel appel à projet (auprès des architectes) devrait être lancé ».

Le nouveau directeur consacrera entre 60% et 70% de son temps à Entracte et le reste à la Ville et l'intercommunalité. « Aujourd'hui, on était plus autour de 90 % pour Entracte. Mais il n'aura plus la lourde charge d'organiser le Festival baroque », explique Jean Distel, son président.

Si la municipalité n'intervient pas dans la programmation d'Entracte, elle va fixer une feuille de route au nouveau directeur: « L'un des objectifs est d'établir une programmation plus fédératrice, qui permette de faire venir le plus d'habitants possible. Mais aussi de faire en sorte que le centre culturel soit ouvert aux talents locaux, notamment aux associations. »

 
 
 
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30 juin 2017 5 30 /06 /juin /2017 14:26
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Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
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