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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 09:19
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29 octobre 2017 7 29 /10 /octobre /2017 19:54

          Bien triste nouvelle : Jacques Sauvageot nous a quittés. Ci-dessous le communiqué de l'Institut Tribune Socialiste qu'il animait avec brio. Ce texte fait référence à un autre texte qui, lui-même, etc... Il y a même un petit film. A lire  et regarder en intégralité !

 

 

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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 07:11

     Tous les jours, lors de la midinale de Regards un(e) militant(e) est interrogé(e). Vous pouvez aller sur leur site (voir liens). 

 

     Ci-dessous, Jean-François Pélissier, co-porte parole de Ensemble ! explique les choix de notre mouvement. Je le connais bien car nous avons milité ensemble (au PSU puis à l'AREV et aux Alternatifs) depuis un bon tiers de siècle. On remarquera qu'il s'efforce d'être objectif même s'il est assez réticent vis à vis de la France Insoumise. 

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18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 21:40

     Jean Marie Harribey est économiste. Ancien co-président d'ATTAC et des Économistes Atterrés (voir http://harribey.u-bordeaux4.fr/). Il a, également, été responsable syndical. Dans cet article, il fait le bilan de quatre mois de politique de droite sous le "règne" de Macron. Édifiant !

 

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18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 19:51

     Comme je l'ai déjà expliqué, je suis adhérent à Ensemble ! qui était la troisième composante du défunt Front de Gauche. Non pas qu'il y ait eu toujours 3 composantes mais parce que, hormis le PCF et le PG (et République et Socialisme - la quatrième),  les autres composantes ont soit quitté le FdG (ex : le PCOF), soit adhéré à une autre organisation (ce qui restait de la Gauche Unitaire ayant adhéré au PCF) soit fusionné dans Ensemble précisément. J'ai écrit "était" car le FdG est mort et enterré même si le PCF et Ensemble ! s'y réfèrent encore.

 

     Notre organisation avait décidé de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon. A cette époque, il y avait 3 options : soit intégrer purement et simplement la France Insoumise et constituer, en son sein, un vague courant d'idées dit "Ensemble Insoumis" (ce qu'ont fait quelques adhérents sans mandat de notre organisation), soit ne pas soutenir Mélenchon (et tout autre candidat), soit faire campagne pour Mélenchon de façon indépendante. C'est cette dernière option qui avait été majoritaire. En ajoutent la position 1 et la 3, on obtenait près de 75% des votes  et, donc, il fut décidé un soutien à Mélenchon sur une ligne autonome. Le PCF adoptera plus tard une position semblable. (voir http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2016/11/ensemble-soutient-melenchon.html)

 

     Après le très bon résultat de Mélenchon et l'élection de députés de la FI (dont 2 députées membre de Ensemble !), la question se posait de savoir si Ensemble ! avait encore un avenir et s'il ne convenait pas de s'impliquer plus fortement dans la France Insoumise. Certains animateurs de notre mouvement souhaitaient une décision rapide en ce sens. Au plus tard avant la réunion nationale de la France Insoumise. Heureusement, il s'est trouvé des militants pour demander que le débat ne soit pas bâclé et pour exiger que les militants soient consultés. Ce vote a eu lieu dans les comités au cours des semaines passées.  

   

   Les militant.e.s devaient choisir entre trois options différentes concernant ses rapports avec La FI. L'expression de votes différenciés, y compris en faveur de plusieurs positions (d'où le fait que le total des pourcentages dépasse les 100%), était permise.


     ° La position n°1 obtient un score autour de 47 %. Celle-ci proposait une adhésion d’Ensemble! à la FI tout en promettant de faire vivre l’organisation au sein de la FI et en dehors.


     ° La position n°2 obtient un score quasiment égal, autour de 45 %. Celle-ci acceptait l’idée d’une adhésion individuelle des membres et des comités qui le souhaitaient à la FI mais, soucieuse de l’indépendance de l’organisation, refusait une adhésion de l’organisation à la FI.


     ° La position n°3 obtient un score autour de 16 %. Celle-ci proposait la disparition d’Ensemble! et son intégration dans la FI.


     Les règles de fonctionnement d’Ensemble! prévoient que le parti est engagé si une position atteint les deux tiers des voix. Aucune proposition n'atteint cette majorité qualifiée. Ce qui ne permet pas de dégager une position officielle du mouvement

 

     Ci-dessous le communiqué adopté à l'issue du Collectif National

     Maintenant que va-t'il se passer ? 

 

     Les adhérents favorables à la position 3 vont sans doute quitter Ensemble ! puisqu'ils considèrent que notre parti n'a plus aucune raison d'être. De toute façon, la plupart étaient plus Insoumis que Ensemble ! et ont annoncé leur démission.

 

     Les tenants de la position 1 ont publié un texte dans lequel ils annoncent qu'ils vont s'investir dans la FI à tous les niveaux et, en même temps, préserver l'indépendance de Ensemble ! et, aussi, continuer à participer à des collectifs unitaires. Cela paraît difficilement tenable : si on intègre la direction de la FI, on ne voit pas comment on peut continuer à défendre une ligne autonome à l'extérieur. Ceci étant dit, les partisans de la position 1 semblent avoir des analyses différentes. les uns considérant que la FI est, pour le moment, le seul cadre politique conséquent à  gauche (bref : un choix par défaut) ; d'autres partagent la ligne mélenchoniste ; d'autres peuvent être tentés d'infléchir la ligne de la FI de l'intérieur (une sorte de "tendance"). Pour ces derniers, on leur souhaite bien du plaisir car tout est verrouillé par le petit groupe regroupé autour de l'ancien candidat.

 

     La position 2 était claire. On notera que son score est nettement supérieur au résultat obtenu par une position défavorable à Mélenchon il y a 11 mois (passant de 25 à 45%). Ce qui montre qu'une partie significative des militants qui avaient intégré la FI le temps de la campagne ont déchanté depuis. Paradoxalement, même si Ensemble ! n'a pas adopté de position officielle, elle en a choisi une "de fait" puisque l'indépendance de Ensemble ! n'est plus contestée. En un sens, il s'agit d'une défaite de ceux qui voulaient, peu ou prou, se rallier avec armes et bagages à Mélenchon. Reste qu'il ne faudrait pas en rester là : il est nécessaire que, débarrassé de l'hypothèque France Insoumise, Ensemble ! se définisse en positif et non en pour ou contre. Donc se dote d'un socle théorique (par définition différent de celui de Mélenchon) et d'une stratégie d'alliance visant à ce que la gauche redevienne majoritaire (Rappel : elle se situait à 27% aux dernières présidentielles et encore plus bas aux législatives même en y intégrant les socialistes prônant un soutien critique à Macron du type de Le Foll)

 

     Dans une certaine mesure, la balle est dans le camp de la France Insoumise. Elle devra, elle aussi, régler, au moins 3 problèmes . 

 

          * Quel fonctionnement ? Un fonctionnement vertical (semblable à celui du Movimento Cinque Stelle en Italie) ou un fonctionnement démocratique ? 

          * Quelles bases théoriques ? Une accentuation du nationalisme quitte à abandonner toute référence à la gauche ou une force de gauche radicale dans ses propositions.

          * Quelle stratégie ? La volonté d'apparaître comme le seul opposant à Macron ; le splendide isolement et la politique de liquidation des autres partis de gauche. Ou une ouverture à d'autres forces pour constituer un bloc politique et social pluraliste. 

 

     Pour le moment, Mélenchon et ses amis sont encore sur le premier terme de ces alternatives et ne donnent pas de signe d'évolutions. Dans ces conditions, le pari des militants Ensemble ! proche de la FI paraît perdu d'avance si tant est qu'ils pensent modifier la politique mélenchoniste. 

 

     Petite précision pour finir. Le mot Ensemble est très utilisé. On peut trouver sur facebook des pages reprenant ce nom sous diverses formes. Ne vous laissez pas égarer. Pour distinguer l'original de la copie, il y a une recette très simple : le vrai sigle se termine par ! 

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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 19:01
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10 octobre 2017 2 10 /10 /octobre /2017 18:37
Amérique latine, terre de révolutions

     Cette année, on commémore les 100 ans de la Révolution russe et le cinquantenaire de la mort d'Ernesto Guevara dit "le Che". Occasion pour nous pencher sur les mouvements révolutionnaires du xxème siècle et démythifier quelques légendes. 

 

     En effet, pour ceux qui se considèrent comme "révolutionnaires" et/ou "marxistes", les révolution de 1917 - et plus particulièrement celle dite d'Octobre - sont l'archétype de la "Révolution" qui surpasse toutes les autres et se situe dans la droite ligne de l'autre "grande" Révolution : la révolution française. Pour simplifier : la seule, la vraie ; les autres n'étant que de pâles copies si on excepte la victoire des communistes en Chine en 1949. C'est aller un peu vite en besogne même si on ne peut nier que les bouleversements qu'a connus la Russie ont eu des conséquences considérables dans le monde. 

 

     Toutes choses étant égales par ailleurs, la prise de pouvoir par le Mouvement du 26 juillet, à Cuba, au début de l'année 1959 (et l'Argentin Guevara joua un rôle important dans la victoire des "barbudos"). a eu une influence continentale voire mondiale qui, là aussi, éclipse, dans la mémoire militante, les autres révolutions d'Amérique latine et évite, souvent, de faire un bilan critique du "castrisme" et du "guévarisme" (qui se termina par un fiasco total qui interroge à la fois sur les "compétences" révolutionnaires du Che et sur le rôle obscur de Castro). 

 

     Sans prétendre être exhaustif, on peut rappeler quelques mouvements révolutionnaires qui ont marqué le sous-continent. Événements souvent regardés de haut par les révolutionnaires auto-proclamés du fait que les communistes pur sucre n'y ont généralement joué aucun rôle. Si les ouvriers s'y engagèrent le plus souvent, on doit noter le rôle important des paysans et des indigènes, avec leurs revendications propres, ainsi que de la petite bourgeoisie blanche ou métisse et de militaires. Enfin, le nationalisme et la revendication d'indépendance par rapport aux colonialismes puis aux  impérialismes est une constance que l'on ne retrouve pas en Europe . Cette diversité des acteurs et des idéologies ne colle pas trop avec la vulgate marxiste et léniniste ce qui explique que ces révolutions ne sont pas considérées comme elles le devraient. 

 

     Commençons par la révolution mexicaine (1910 - 1920) qui, plus qu'une révolution, fut une longue et sanglante guerre civile qui laissa le pays exsangue. Le point de départ fut un soulèvement organisé par un opposant au président "à vie", Porfirio Diaz, représentant typique de l'oligarchie favorable aux latifundias et aux sociétés étrangères. Les combats ne prirent fin qu'au bout de 10 ans faute de combattants (et, aussi, parce que nombre de dirigeants successifs furent assassinés). Si on laisse de côté les multiples intrigues et trahisons qui ponctuèrent cette décennie, il est important de noter le rôle que jouèrent, à un moment ou à un autre, et de façon inégale, les indigènes du Sud autour de Zapata, les mineurs et éleveurs du Nord, les ouvriers du pétrole... et, donc, pas seulement, des politiciens ou des militaires. Ceux qui finirent vainqueurs fondèrent, quelques années plus tard, un parti dominant sinon unique qui a dominé la vie politique nationale jusqu'en 2000 et a repris le pouvoir en 2012 après une parenthèse de droite : le Parti Révolutionnaire Institutionnel. Celui-ci fut longtemps considéré comme un parti de gauche (ce qu'il fut à l'époque de Cardenas, à la fin des années 30) du fait qu'il s'appuyait sur les syndicats ouvriers et agricoles, qu'il nationalisa le pétrole, qu'il mit en route de nombreuses réformes sociales et soutint la République espagnole. Mais, après la seconde guerre, son zéle révolutionnaire s'émoussa fortement et il n'était plus qu'un parti clientéliste et fortement corrompu à la fin des années 1960 quand il s'illustra par la massacre d'étudiants à la veille des jeux olympiques de 1968.

 

     Je fais une exception brésilienne. La révolution n'a pas triomphé mais c'est dans ce pays que se déroula une "longue marche" de 25 000 kilomètres entre 1924 et 1928, organisée par un militaire, Luis Carlos Prestes, à la tête d'une "colonne" qui compta plusieurs milliers d'hommes et entreprit de nombreuses réformes sur son passage. Ultérieurement, Prestes devint communiste et tenta, à plusieurs reprises, des actes révolutionnaires. C'est dans ce même pays qu'en 1930 une série de soulèvements militaires se traduisit par la victoire de Getulio Vargas qui après avoir gouverné avec la gauche se retourna contre elle et mit en place un régime imité du fascisme avant de revenir à une politique progressiste dans les années 50. Dans une large mesure, Vargas préfigure Peron.

 

     On oublie souvent la révolution cubaine de 1933. Le point de départ était le même : volonté de chasser un dictateur. La grève générale (dans laquelle le PC joua un rôle certain) fit vaciller le pouvoir qui chuta avec l'entrée en scène de militaires dirigées par des sergents. II s'ensuivit une série de mesures progressistes mais, très vite, un des artisans du soulèvement militaire, Batista, imposa son ordre : liquidation brutale des "soviets" constitués dans les plantations de canne à sucre, assassinat d'un dirigeant nationaliste de gauche... Le plus étonnant fut que Batista, après avoir laissé le pouvoir à des hommes de paille, fut élu légalement et nomma un communiste au gouvernement : gouvernement qui mena une certaine politique sociale mais resta totalement dépendant des États-Unis.

 

     Un des plus grands coup de tonnerre dans le ciel latino-américain éclata à la fin de la seconde guerre avec Juan Domingo Peron. Celui-ci, colonel,  est l'un des principaux acteurs d'un coup d'État qui a lieu en 1943. Il devient ministre du travail et, en s'appuyant sur la CGT, il lance une politique sociale hardie rendue possible par la croissance spectaculaire des exportations agricoles du pays pendant le conflit. Il est destitué au début d'octobre 1945. En réaction, une foule importante, venue des faubourgs ouvriers de Buenos Aires (les "descamisados") marche vers le centre et obtient le retour de Peron. Celui-ci se fera élire président de la République en 1946 et restera au pouvoir jusqu'à un coup d'État en 1955. Si son régime  mena une politique progressiste (nationalisations, grands travaux, réformes sociales), il ruina la pays, permit une corruption au sommet du pouvoir et s'éloigna rapidement de la démocratie. Mais le "péronisme" marque encore la vie politique argentine et, surtout, il servit de modèle à de nombreux hommes politiques latino-américains "populistes" dont Castro et Chavez. Et on pourrait trouver des influences péronistes dans le paysage politique européen récent.

 

     Souvent oubliée, car le pays - le Costa Rica - fait rarement la une des journaux, la victoire, en 1948, à l'issue d'une guerre civile courte mais assez sanglante, de Jose Figueres. Celui-ci s'opposait à un politicien "populiste", soutenu par le parti communiste, accusé d'avoir truqué les élections. Mais, contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, Figueres ne mena pas une politique de droite. Au contraire, il fit plusieurs réformes et, surtout, il mit en place un régime démocratique (en allant jusqu'à abolir l'armée) qui dure depuis près de 70 ans sans coup d'État, révolution ou dictature. Une exception en Amérique latine. Le Costa Rica est donc en paix ce qui lui a assuré une certaine prospérité même si l'économie dépend encore largement des grandes exploitations agricoles capitalistes. Fidèle à ses convictions, Figueres soutint divers mouvements anti-dictatoriaux (c'est, en grande partie, grâce aux armes qu'il fournit à Castro que celui-ci put vaincre). 

 

     Beaucoup plus brutale : la révolution de 1952 en Bolivie. Complètement éclipsée par la catastrophique équipée d'Ernesto Guevara dans ce pays 15 ans plus tard. Le point de départ fut le soulèvement organisé par un parti nationaliste (le MNR) contre l'armée qui avait déposé le président MNR élu auparavant. L'intervention des milices formées par les ouvriers (en particulier les mineurs) et les paysans entraîna la défaite de l'armée ; événement considérable. Mais les vainqueurs, organisés dans une puissante confédération syndicale (la COB) où - fait totalement original - les trotskystes étaient très influents, ne prirent pas le pouvoir mais participèrent à un gouvernement dirigé par le MNR. Il y eut, certes, des réformes profondes (suffrage universel, nationalisation des mines d'étain, réforme agraire) mais le MNR tourna vite casaque et le peuple retomba dans la misère. 

 

     La révolution cubaine, qui se solda par la victoire des castristes, fut dirigée de bout en bout par les classes moyennes urbaines avec le soutien ultérieur de la petite paysannerie.Très vite, Castro confisqua cette victoire au profit de son entourage, avec la complicité du parti communiste local, ouvrier de la dernière heure. Et instaura une dictature qui dure encore sous la direction de son frère. Pour une analyse plus détaillée voir : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2016/12/la-fin-du-castrisme.html

 

     Faisant fi du fait que cette victoire était dûe à des circonstances exceptionnelles (dont une certaine bienveillance des États-Unis à la fin de la guerre civile), les castristes (mais également la plupart des partis trotskystes locaux ainsi que d'autres tendances - péronistes de gauche, chrétiens de gauche...) se lancèrent dans la plupart des pays d'Amérique latine dans des guérillas rurales ou urbaines qui furent toutes des échecs cuisants car totalement déconnectés des ouvriers et paysans qu'elles prétendaient représenter. Le cas de Guevara en Bolivie étant un cas d'école : comment imaginer que des Indiens guaranis allaient soutenir la maigre troupe du "Che" composée principalement d'étrangers qui ne connaissaient rien d'eux ? Comme, en plus, la préparation avait été bâclée, l'échec était prévisible, d'autant que les Américains, apprenant que l'un de leurs pires ennemis se trouvait dans la jungle bolivienne n'allaient pas le rater. Manifestement, la leçon ne fut pas retenue si l'on en juge par la triste expérience de la guerilla de l'Araguaia au Brésil (de 1967 à 1974).  http://gerard.fretelliere.over-blog.com/article-saint-che-124697028.html

     Il est donc assez effarant que des militants d'origine trotskyste continuent à tresser des louanges à Guevara 50 ans après sa mort (ceci est d'autant plus curieux que les trotskystes cubains n'ont pas été épargnés par la répression). Une petite autocritique ne serait pas un luxe.

 

        La seule exception fut la révolution sandiniste de 1979 au Nicaragua. Son succès est lié à la diversité des moyens de lutte, au soutien tardif mais décisif d'une partie de la bourgeoisie et à une certaine indifférence des États-Unis. Ceux-ci changeront vite de point de vue et lanceront une contre-guérilla qui affaiblit les sandinistes. Il faut noter que ceux-ci - à la différence de Castro - organisèrent des élections et quittèrent le pouvoir quand les urnes leur donnèrent tort. Aujourd'hui, l'un de ses dirigeants est de nouveau aux commandes mais on ne peut pas dire qu'il soit encore au service du peuple.

 

     La dernière guérilla est sur le point de rendre les armes en Colombie. Le changement, quand il y en a, passe par les urnes. Et l'Amérique latine propose d'autres "modèles" y compris une nouvelle forme d'internationalisme (voir mes articles concernant le Forum Social de Belem et http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2017/09/vers-la-constitution-d-un-mouvement-autogestionnaire-mondial.html.).  A ce sujet, il est significatif que parmi les dirigeants qui ont personnifié une nouvelle politique de gauche depuis 2 décennies, on trouve deux Métis (Lula et Chavez) et un Indien (Morales)

         

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10 octobre 2017 2 10 /10 /octobre /2017 06:55
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9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 10:50
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6 octobre 2017 5 06 /10 /octobre /2017 08:00

     Elle a été votée le 3 octobre à une écrasante majorité. Parmi les députés sarthois, 3 ont voté pour (les 2 députés macronistes et Stéphane le Foll) ; un a voté contre (Jean-Carles Grelier, élu de droite qui trouve que le loi ne va pas assez loin) ; la dernière, Marietta Karamanli (socialiste) s'est abstenue. 

     Lire également l'adresse de la Ligue des Droits de l'Homme aux députés. 

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Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
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