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30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 09:10

     J'ai déjà évoqué la conversion, tardive et, donc, enthousiaste, de Mélenchon à l'écologie. Un de mes amis qui milite chez les Verts depuis des décennies après avoir été membre du PSU auparavant, m'a envoyé ce texte qui se veut une analyse critique de la vision écologique de Mélenchon. Je verse ce texte au débat, d'autant qu'il n'est pas polémique. Par contre, il me semble curieux que ce texte n'évoque pas des sujets comme ND des Landes ou le nucléaire. Le débat continue !

 

DE L’ÉCOLOGIE CHEZ MÉLENCHON OU D’UNE COHÉRENCE INACHEVÉE

 

 

Analyse de Dominique Frager (dofrager@gmail.com)

 

"Il est d’usage dans les milieux militants et dans la presse de reconnaître le tournant écologiste de Mélenchon en focalisant sur ses ambiguïtés envers le régime syrien et Poutine. (Lire dans la chronique A débattre de Bastamag : « Lettre à un camarade qui s'obstine à justifier l'injustifiable » de Julien Salingue du 20 décembre 2016).

 

Pour notre part, nous le critiquons sur sa cohérence inachevée ou même sur ses incohérences en matière d’écologie. Certes, Mélenchon reconnaît sa dette envers les Verts et il a ainsi retenu d’Alain Lipietz : « L’idée que l’écologie politique est le nouveau paradigme de la Gauche ».

 

  1. Sobriété et fiscalité écologique :

 

Il est peu disert sur les premiers piliers d’une transition écologique : la sobriété énergétique et les économies d’énergie, notamment d’électricité pour sortir du nucléaire (voir son interview à Reporterre d’avril 2012) ; il est également peu disert sur la fiscalité écologique pour financer la transition. Or, instaurer une contribution climat/énergie reste un incontournable, ainsi que d’autres mesures (dans son programme, « L’avenir en commun », il ne parle de taxe que pour les transports…). Par ailleurs, une grande incohérence règne dans ses propos sur les énergies renouvelables.

 

  1. Énergies renouvelables :

 

Ainsi, dans son interview du 11 décembre 2016, il déclare : « Il y a au moins deux sources immenses immédiatement exploitables, la géothermie profonde, dont je suis fan, et l’énergie de la mer »,  alors qu’il s’agit des deux ENR actuellement les moins matures et les plus coûteuses. L’actuelle géothermie courante produit de la chaleur et non de l’électricité (en Île-de-France, en Aquitaine…) avec une exception, la Guadeloupe (10 % de sa production d’électricité). Le projet pilote franco-allemand pour la géothermie profonde de Soultz-sous-Forêts se trouve toujours à un stade expérimental. Le développement industriel, d’après l’ADEME, ne pourra s’exercer qu’à partir de 2030. Pour aujourd’hui et demain, il y a encore de nombreux goulets techniques et un coût très important. Ainsi, la technique de la fracturation hydraulique a induit une certaine sismicité, d'où un arrêt en juin 2003 à Soultz et à Bâle. La variante actuelle de la stimulation hydrochimique pose aussi des problèmes avec une eau chargée de composés corrosifs pour les métaux.

Quant au potentiel réel des hydroliennes en mer, il est de 2,5 GW, soit deux ou trois réacteurs nucléaires, avec l’usage de produits toxiques pour la faune et la flore marine. Autrement dit, s’il faut poursuivre les recherches sur ces deux énergies, elles ne sont pas le principal potentiel.

Les scénarios de Négawatt et de l’ADEME, seuls scénarios disponibles et sérieux pour une France 100 % ENR à l’horizon 2050, illustrent le caractère secondaire des deux marottes de Mélenchon, alors que le solaire et l’éolien sont aujourd’hui et pour longtemps au cœur d’une transition énergétique réussie dès maintenant, car ces énergies sont matures et parmi les moins coûteuses.

 

 

  1. Rôle de l’État et des Collectivités territoriales :

 

Il reste aussi une autre question importante, c’est le malaise devant la toute puissance d’un État en surplomb et de la centralisation alors que toutes les ONG, dont le réseau Action-Climat, demandent de mettre les collectivités au cœur de la transition : bassins de vie et régions doivent être des acteurs essentiels. Ainsi, les ONG demandent de transférer l’entière responsabilité de l’élaboration des schémas régionaux climat/air/énergie et de rétablir l’autorité des collectivités sur la gestion des réseaux du gaz et de l’électricité.

Les ONG pensent qu'il faut redéfinir un cadre politique, juridique et économique dans lequel l’ensemble des composantes du pays pourra se mobiliser aux côtés et non sous la coupe de l’administration centrale de l’État. Il faut un service public décentralisé, diversifié et démocratisé.

La décentralisation et la nécessaire relocalisation de l’énergie sont aux antipodes des schémas centralistes de Mélenchon. Ainsi, page 69 de son programme, la loi-cadre instaurant la planification écologique articule exclusivement le national et le local à travers la création d’une fonction de délégués départementaux à l’écologie (exit les régions et les bassins de vie, c’est le comble du tropisme jacobin !).

 

  1. Auto-limitation ou démesure prométhéenne :

 

Pour conclure provisoirement, nous citerons Geneviève Azam (d’ATTAC), qui pointe la croyance en la toute puissance humaine, laquelle est l’une des causes du déni écologique dans le dernier chapitre incroyable de "L’avenir en commun" de Mélenchon : « L’idéal de la frontière à supprimer, de la puissance retrouvée grâce à une avant-garde, la France aux avant-postes, celui de la conquête de l’espace et des mers, d’une économie de la mer et de l’espace, est celui qui nous conduit tout près d’un effondrement, celui qui menace la vie des humains, leur humanité et la vie tout court » (interview d’Azam dans Politis du 14 décembre 2016).

Enfin, la démesure, la technophilie et le rêve d’une domination accrue de la nature imprègnent ce dernier chapitre (ex. : voyages interstellaires dans l’espace, construction d’une station sous-marine permanente, etc.). Ces mesures sont contraires à la philosophie écologique, qui pose la question des limites, de l’auto-limitation comme condition de la politique et de la démocratie.

Pour les écologistes, l'anthropocène est un âge de la fragilité et nous sommes contre l’exploitation de l’Arctique et des océans, que nous devons d’abord conserver comme zones de biodiversité et non comme des terres de conquêtes, même avec des offices publics d’État à la place des multinationales. Le productivisme pouvant être public ou privé.

Ce délire prométhéen renvoie, comme aurait dit le philosophe Cornélius Castoriadis, au triomphe de la signification imaginaire capitaliste de notre temps, c’est-à-dire d’une expansion illimitée et d’une prétendue maîtrise prétendument rationnelle…

Face aux incohérences de Mélenchon, nous proposons d’arrêter cette course à la domination accrue de la nature et de poser pied à terre pour la conversion écologique de la société".

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28 janvier 2017 6 28 /01 /janvier /2017 08:57

     La première place occupée par Benoît Hamon à l'occasion du premier tour des primaires du PS signe le désaveu de la politique menée par Hollande et Valls. C'est une bonne nouvelle. Même si le Breton est favori du second tour, rien n'est joué mais s'il devenait le candidat officiel du PS et de ses alliés groupusculaires, cela marquerait un tournant dans la campagne. 

 

     Je vous livre le point de vue de deux commentateurs : l'un est directeur d'un hebdomadaire très ancré à gauche ; l'autre est, comme moi, membre d'Ensemble. 

 

     La balle est donc dans le camp de Mélenchon. Va-t-il continuer une campagne sectaire (bien différente de celle de 2012) et camper sur l'Aventin ou va-t-il accepter de débattre des convergences possibles. Personnellement, je préférerais le second terme de l'alternative. 

 

     Post Scriptum : Quand j'écris "campagne sectaire" cela signifie qu'il y a un paradoxe dans la campagne de Mélenchon en 2017. D'une part, une très grande affluence aux meetings ; d'autre part, le repli local sur un noyau de militants sans parler de la volonté d'imposer ses candidats à ses alliés (Par exemple, il est fort probable qu'il y aura un candidat mélenchoniste quasiment face à chaque candidat PCF alors que ce parti le soutient ! Absurde !!!)

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25 janvier 2017 3 25 /01 /janvier /2017 19:16

     Depuis hier soir, je suis submergé par les questions des journalistes à ce sujet. Parfois, ça tenait de l'interrogatoire policier mais je me suis efforcé de répondre le plus honnêtement possible. Il est donc probable que vous lirez, entendrez ou verrez ma réaction sur les révélations du "Canard Enchaîné". Je résume en quelques phrases.

 

     Primo : Je tombe des nues et je pense que tous les Saboliens sont dans la même situation. 

 

     Secundo : En effet, je n'ai jamais entendu dire que l'épouse du candidat de droite avait été assistante parlementaire de son époux ou de Marc Joulaud. 

 

     Tertio : En tout état de cause, je ne l'ai jamais vue travailler à la Mairie de Sablé

 

     Quatrio : En ce qui concerne un éventuel travail de Mme Fillon à l'Assemblée Nationale, je n'ai aucune information.

 

     Donc, je n'ai aucun autre commentaire à faire.

 

     

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25 janvier 2017 3 25 /01 /janvier /2017 19:05

     J'ai écrit "primaire socialiste" et non "primaire de la gauche" car il est évident que le Parti Socialiste ne représente pas toute la gauche. Loin de là !

 

     Contrairement à ce qui été dit par la quasi unanimité des commentateurs, la participation n'est pas catastrophique. En effet, si elle est nettement moins importante qu'en 2011, c'est, en grande partie parce que le contexte est radicalement différent. Il y a 5 ans, environ, la question posée était de savoir qui serait le favori des présidentielles. Car personne n'osait imaginer que ce ne serait pas un membre du PS. Ce parti avait le vent en poupe et le choix de son candidat passionnait les citoyens. Au contraire, cette fois-ci, les socialistes ont dirigé la pays et leur bilan est très cirtiqué à gauche. Je suis même surpris que avec une telle atmosphère lugubre, on trouve encore plus d'un million et demi de personnes qui aillent se déplacer. 

 

     Je vous livre le commentaire de Ensemble qui me semble fort pertinent sauf pour la participation.

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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 22:37
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14 janvier 2017 6 14 /01 /janvier /2017 23:04

     Il se dit que, lors de son récent séjour à Berlin, Emmanuel Macron a prononcé son discours en anglais et ce dans l'illustre Université Humboldt. C'est idiot car ses auditeurs étaient germanophones (ou francophones) et c'est méprisant vis à vis du pays hôte. Est-ce que le chouchou des médias aurait eu l'idée de prononcer un discours en allemand au sein de l'Université d'Oxford ? A quand un discours de Macron en anglais à la Sorbonne ? Il faut croire que l'ancien ministre est nul en langues ou bien qu'il a oublié d'embaucher un germanophone dans son équipe. 

 

     Ceci étant, il n'est malheureusement pas le seul à croire que  l'usage de l'anglais mesure la valeur d'un individu. Il n'est pas non plus le seul à utiliser l'anglais à toutes les sauces ; ainsi, l'autre jour, lors d'un reportage sur Berlusconi, on a pu voir un Français, grand spécialiste de l'Italie, faire un cours en Italie en anglais. C'est aussi absurde que si on entendait un spécialiste de Cervantès donner un cours, à Madrid, en anglais. 

 

     Voir aussi : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/article-ce-n-est-pas-une-langue-c-est-un-outil-124455741.html

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13 janvier 2017 5 13 /01 /janvier /2017 10:46

     En cherchant mon nom sur Internet, je suis tombé sur cet article très informé et très équilibré concernant les rapports de Fillon avec la religion catholique. Le nom de l'auteur de l'article n'est pas cité mais il s'agit, à l'évidence, d'une personne s'exprimant bien en français, très au courant de la vie politique française et grand lecteur de la presse de notre pays. Que cet article soit publié sur le site d'un média turc proche d'un gouvernement qui met en cause la laïcité est assez surprenant.

 

     Je découvre que "le Monde" m'aurait cité (il s'agit, en fait, du"Monde des religions" qui lui, m'a interrogé). Par contre, je ne pense pas avoir jamais insinué que Le Theule était peu ou prou opportuniste. Il y a dû avoir télescopage avec le fait que je signalais que Fillon se posait en héritier de Le Theule. 

 

     Pour compléter, je crois pouvoir affirmer que le positionnement "catholique" du candidat de la droite est peu apprécié chez nombre de catholiques. Non seulement les catholiques de gauche mais, également, les nombreux catholiques "centristes" qui ont voté Bayrou. D'ailleurs, celui-ci, que l'on ne peut suspecter d'anticatholicisme, a rudement taclé Fillon ; il dit tout haut ce que beaucoup de catholiques pensent tout bas. 

 

     Quant à la position de Fillon concernant l'Islam, elle est pétrie de contradictions. D'une part, parce qu'il a participé à l'inauguration d'une mosquée, es qualité (ce qui est contraire à la laïcité) mais, également, parce qu'il est soutenu, localement, par des piliers de la communauté musulmane (Français d'origine turque ou maghrébine)

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5 janvier 2017 4 05 /01 /janvier /2017 07:54

     Depuis que François Fillon a été désigné comme candidat "de la droite et du centre" aux élections présidentielles, il ne se passe pas une semaine sans que le "Canard Enchaîné" ne dévoile un aspect de sa carrière, de son programme, de son patrimoine ou de ses ressources. 

 

     Le "canard" a fait le bilan de l'action de démolition du "modèle social français" organisée par l'ancien maire de Sablé lorsqu'il était ministre du Travail....Il aurait pu évoquer les décisions "à droite toute" prises lorsqu'il avait été gratifié de quelques autres portefeuilles (il faudrait qu'il lise les articles que j'ai rédigés à l'époque dans "Gauche Progressiste" et que je vous ferai connaître).

 

     L'hebdomadaire parisien se gausse des reculades de Fillon concernant la Sécurité Sociale et les fonctionnaires. Il révèle que la partie de son programme concernant ce premier point a été effacée de son site (courage !) et va donc le publier pour éviter que le député de Paris ne dise que cela n'a jamais existé. La presse, en général, a ainsi découvert un aspect des pratiques politiciennes de Fillon qui consiste en 3 temps. Primo :  un projet brutal ; celui-ci est violemment contesté (y compris dans son propre camp). Secundo : face à l'hostilité, Fillon fait le mort laissant ses collègues ou ses "collaborateurs" tenter d'éteindre l'incendie. Tertio : il revient sur le devant de la scène en expliquant qu'il a été incompris afin de cacher son recul si recul il y a. Car Fillon est un alpiniste ; il ne lui viendrait pas à l'idée de s'entêter si le sommet est inaccessible par une voie directe ; il cherche une autre voie mais le but est quand même de réussir. C'est ce que j'ai expliqué aux nombreux journalistes qui m'ont interrogé il y a quelques semaines (11 au total) mais ceux-ci ne semblent pas l'avoir jamais évoqué. 

 

   Le "Canard Enchaîné" s'est, également amusé a camper le candidat de la droite en "fou du volant" qui a eu des accidents et se fait prêter de très coûteuses voitures de course par ses amis fortunés. Son épouse, adepte de l'équitation, risque moins de casse !

     

     Le journal satirique a, aussi, révélé que l'ancien Premier Ministre avait créé une société juste avant de devenir député de Paris. En effet, les députés n'ont pas le droit d'avoir une autre activité rémunérée sauf cas particuliers ; Fillon a donc saisi une faille de la loi pour monnayer grassement des conférences qu'il donne un peu partout (à l'instar de Sarkozy). Selon les calculs du palmipède, il aurait tiré, ainsi, un revenu moyen de 17 600 euros par mois. Intéressant pour arrondir les fins de mois et pourvoir à l'entretien de son pied à terre parisien dans le très chic et très coûteux 7ème arrondissement ainsi que de son domicile solesmien.

 

     Parlons de sa "maison" sarthoise, parfois appelée "manoir" et qui est, en fait un "château". Le "Canard Enchaîné" a dû avoir accès à l'acte de vente et publie le résultat de ses investigations dans le numéro paru hier. L'achat s'est effectué le 17 mai 1993 pour la modique somme de 2,4 millions de francs (soit 366 000 euros) pour un bien de qualité qui ne comporte pas moins de 14 chambres et possède plus de 6 hectares de terrains attenants. ce qui, soit dit en passant, est une assez bonne affaire même si on peut imaginer qu'il pouvait y avoir des travaux à effectuer. Mais ce n'est pas tout car le nouvel habitant de Solesmes a également acquis la ferme du château, ses bâtiments et plus de 7 hectares de terres agricoles (coût 400 000 francs soit 61 000 euros). Bref, l'ancien maire de Sablé possède 3 000 m2 de bâtiments et 14 hectares de terres dont l'hôte des lieux sous-estime un peu la valeur dans ses déclarations publiques (sans doute par peur de l'ISF !).On comprend que pour financer un tel achat et pour entretenir les lieux, il faut une certaine aisance financière que les fermages n'expliquent que pour une toute petite partie : le cumul des mandats qu'a toujours pratiqué Fillon a sans doute fortement aidé. 

 

     Je suis, par contre, surpris que le "canard" ne se soit pas intéressé au coût de sa réunion publique de Sablé et qu'il se laisse aller à une fausse rumeur concernant la "virgule de Sablé". Manifestement, les rédacteurs du journal satirique ne lisent pas mon blog. Ils ont tort !

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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 10:13

     Un appel très large avait été lancé le 1er mai 2016. Voir : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2016/05/premier-mai-2016-un-appel-bienvenu.html

 

     Une réunion nationale a eu lieu le 12 novembre. Ci-dessous, un compte-rendu

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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 16:14
Les journalistes à l'assaut des catholiques saboliens

     Comme il fallait s'y attendre, les médias ont fait le pied de grue à la porte de l'église de Sablé, ce dimanche, pour recueillir la bonne parole des paroissiens. TF1 s'est même permis une incursion dans les travées pour capter quelques images.

 

     Pas moins de 4 organes de presse ont tendu leur micro comme d'autres tendent des tracts. Il y avait, outre TF1, les Inrockuptibles, le Figaro sur Internet et un autre journaliste dont on n'a pas identifié le patron.

 

     Toujours les mêmes préjugés ("catholiques = intégristes = fillonnistes"), toujours les mêmes questions ("allez-vous aller voter à la primaire de la droite ?" ; "pensez-vous que c'est une bonne chose si Fillon est élu président ?" "est-il vrai que Fillon ne se met jamais en colère ?"). Et quand leurs interlocuteurs étaient de gauche et répondaient non aux questions, ils paraissaient sincèrement interloqués. Faut-il rappeler que le score de la droite au second tour des présidentielles à Sablé n'a jamais été un raz de marée et que Mitterrand était devant Gsicard au second tour de 1981. Certes, Fillon ferait un bon résultat mais comme Chirac et Hollande en Corrèze ou Mitterrand à Château Chinon.

 

     Si vous voyez le résultat de ces reportages, prévenez-moi.

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Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
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