Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 mai 2017 2 09 /05 /mai /2017 10:05

     Je rappelle qu'elle est une des porte-paroles de Ensemble !

 

     Très intéressant même si je regrette : 

     1° Qu'elle n'ait pas rendu hommage aux députés sortants du Front de Gauche. Dont 2 sont adhérents à Ensemble, 1 est un co-fondateur du parti de Mélenchon qu'il a quitté car il avait été marginalisé et 7 sont au PCF

     2° Q'elle ait été frileuse dans son appel au rassemblement. En particulier en direction des écologistes et des socialistes qui ont voté Hamon voire Macron. La position d'Ensemble est plus "conquérante"

     3° Qu'elle n'ait pas répondu à la question concernant les "erreurs" de Mélenchon qui, justement, ont amené des électeurs sincèrement de gauche à ne pas se retrouver dans le style ou le programme de Mélenchon ou/et de la France Insoumise. Et donc empêcher la gauche d'être présente au second tour. Elle s'est contentée d'une critique subliminale de l'attitude mélenchoniste entre les deux tours. Elle aurait aussi pu émettre un zeste de critique contre le ratage complet du soir du premier tour.

Partager cet article
Repost0
8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 18:36

    Publié dans le T.A.Z.. C'est à dire le "Tageszeitung" qui est un quotidien (c'est d'ailleurs son nom) alternatif allemand de qualité (comme l'est "Klassekampen" en Norvège). 

     Il y avait un très grand nombre d'articles dans la presse allemande concernant les présidentielles françaises et une peur bleue de Le Pen dont témoigne a posteriori cet article. 

Partager cet article
Repost0
8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 18:17

     Après "le Devoir", journal de référence au Québec, qui analysait le premier tour, voici un article après les second tour.Trouvé dans un journal "populaire". Cependant, on voit que le quotidien est bien informé. 

Partager cet article
Repost0
7 mai 2017 7 07 /05 /mai /2017 21:33
Partager cet article
Repost0
4 mai 2017 4 04 /05 /mai /2017 16:35

     Il s'agit du vote pour un candidat qui a des chances d'être présent au second tour ou qui peut gagner une élection. Certains votent pour lui par conviction mais, et c'est là que l'expression prend tout son sens, d'autres le choisissent alors qu'un autre candidat est plus proche d'eux mais semble n'avoir aucune chance. 

 

     Le "vote utile" est aggravé par le scrutin majoritaire. Soit le système anglo-saxon à un seul tour (le premier gagne quel que soit son pourcentage). Soit le système français à deux tours. Le scrutin proportionnel, au contraire, neutralise le vote utile car chaque voix compte. Ce qui explique la différence de résultats entre les Européennes et les présidentielles pour les écologistes. 

 

     A gauche, le "vote utile" a favorisé le PCF jusqu'au milieu des années 1970. Puis ce fut le PS qui en a profité hormis 2002 où le candidat socialiste ne recueillit même pas 40% du vote de gauche. Cette année, le "vote utile" à gauche a favorisé Macron (considéré comme le rempart anti-Le Pen et anti-Fillon) puis Mélenchon quand il est apparu qu'il ,avait une chance de se qualifier. Le PS a été marginalisé comme en 1969 mais dans un contexte totalement différent. 

 

     Pour le second tour, le "vote utile" à gauche semble être de se reporter sur le "moins pire" donc Macron. C'est mon choix. Je me suis permis de faire parvenir mon texte (http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2017/05/le-7-mai-je-voterai-macron.html) à une cinquantaine de militants principalement sarthois. Beaucoup d'entre eux avaient voté Mélenchon au premier tour. Manifestement, la pilule est dure à avaler et les réponses sont - dans une certaine mesure - conforme au vote électronique des "Insoumis" enregistrés. Que ceux-ci soient représentatifs des électeurs Mélenchon est une autre question. Donc : une partie de ceux qui m'ont répondu voteront blanc ou nul ou s'abstiendront. La plupart en arguant que Macron sera élu en tout état de cause et n'a pas besoin de leur voix : pari dangereux. D'autres sont plus virulents. C'est "blanc bonnet et bonnet blanc" voire pire.

 

     Deux exemples (j'ai gardé le texte original mais j'ai mis en gras ce qui me semble effrayant). Tout n'est pas faux dans ce qui est écrit, en particulier concernant l'instrumentalisation de Le Pen, mais je suis sidéré par un tel état d'esprit : 

 

     "Pas bien mon cher Gérard de te joindre aux pleurnicheries de celles et ceux , qui depuis 1983 se servent du FN comme repoussoir et ainsi tronquer les élections ! Macron quoi qu'il arrive sera élu ! c'est voulu et classé ! Donner plus d'éclat au résultat du néo-libéral lui donnera confiance  et se fautrera dans une légitimité de façade . Insoumis , je ne plierai pas à cette idée fausse qu'il vaudrait mieux Macron que la Le Pen . La peur est mauvaise conseillière , voila ce qui est grave ... Salut l'ami"

 

     "Ce n'est pas la lâcheté qui épargnera le danger... ce qui alimente le FN, c'est la politique menée par Hollande, Valls, Macron et voter Macron dans ces conditions, c'est faire alliance avec les barons de la drogue sous le prétexte de lutter contre le trafic...pour ma part ni l'un ni l'autre, et d'autant plus que Macron est déjà élu"

 

     Inversement, j'ai reçu beaucoup de courriers partageant mon point de vue. Je vous livre avec deux autres exemples : 

 

     "Moi pareil Mélanchon au premier et ce sera Macron au second bien sûr ce n'est pas le candidat que j'espérais mais je trouve lamentable d'entendre certains dire qu'ils vont s'abstenir. Il y a vraiment toute une éducation politique à faire ou à refaire cela me rend malade de voir des personnes "sensées" se faire balader comme des novices... J'ai regardé jusqu'au bout le débat ne serait ce que pour au moins analyser les commentaires. MLP a fait du LE PEN exacerbé, elle est indigne d'être présidente.... Son attitude agressive, revancharde, sarcastique a du certainement plaire à ceux qui la plébiscitent ... la France tomberait bien bas si par malheur elle passait"

 

     "Voilà une parole que je partage. Ce n'est malheureusement pas le cas de tous "

 
Partager cet article
Repost0
4 mai 2017 4 04 /05 /mai /2017 10:48
Partager cet article
Repost0
4 mai 2017 4 04 /05 /mai /2017 08:02

     Article très intéressant de Roger Martelli. En particulier sur l'analyse du vote Mélenchon et les perspectives pour les législatives.

 

     Une remarque permet d'expliquer l'échec de Mélenchon aux portes du second tour : entre 1/4 et 1/3 des électeurs Mélenchon de 2012 n'a pas voté pour lui en 2017 (ce qui ferait de 2,8 à 3,5 points de pourcentage). Il serait intéressant de se demander - ce que ne fait pas l'auteur - pourquoi ? A mon avis, il y a deux raisons possibles :

          - un "vote utile" pour Macron mais ce n'est pas l'essentiel ;

          - une critique du "sectarisme" des "Insoumis" qui a pu se traduire par un vote Hamon ou un vote blanc ou nul. 

 

     D'où un appel à "préserver un esprit de convergence" pour les législatives. .J'écrirais plutôt : à "créer". Mais les "Insoumis" en sont-ils capables ? Je n'en suis absolument pas sûr.

 

     En ce qui concerne le vote pour le Front National, il y encore, en grande partie une erreur d'analyse. Certes, les politiques "antipopulaires" de la droite et de la gauche (refrain classique) et l'instrumentalisation du FN par Mitterrand et consorts (ce que ne dit pas Martelli) ont joué un rôle mais l'analyse des évolutions électorales montre que le vote FN est un vote de droite radicalisé. Qu'il provienne en proportion importante des milieux populaires ne doit pas amener à penser que les électeurs FN viennent surtout de la gauche ou du PCF. La réalité est que le pourcentage d'électeurs FN venant de la gauche n'excède pas 20%. Par contre, le total droite "classique" (j'exclus donc les centristes type Bayrou ou Macron) + FN = les scores de de Gaulle et Pompidou aux premiers tours de 1965 et 1969.  Chaque progrès du FN affaiblit la droite et, pour la première fois, l'a éliminée. A ce sujet, il faut quand même rappeler qu'en 2002 Chirac avait obtenu un résultat fort médiocre au premier tour du fait de la division de la droite et qu'il n'a du sa qualification qu'à une division encore plus grande à gauche, à la mauvaise campagne de Jospin et à la présence d'un autre candidat d'extrême-droite qui a concurrencé Le Pen.

 

     Ce qui suit ne doit pas nous dispenser de mener une campagne idéologique en direction des milieux populaires votant FN. Le ressort de leur vote est le ressentiment. Ressentiment contre "les politiques" (comme si le FN était extérieur à cela). Ressentiment contre les "assistés", en général, et les "étrangers" en particulier. Il est dommage que Mélenchon n'ait pas mené une bataille frontale contre le racisme latent instillé dans ces milieux. Hamon l'a esquissée mais sans en retirer aucun avantage car ce n'était qu'un feu de paille. Quand le responsable d'un syndicat de LDC de Sablé affiche sur sa page facebook (où il se présente comme délégué syndical et indique le nom de son syndicat) les voeux de Marine Le Pen, il y a de quoi s'inquiéter (mais, apparemment, sa page facebook a disparu depuis !)

 

    

          -

Partager cet article
Repost0
1 mai 2017 1 01 /05 /mai /2017 07:22

     Le 22 avril 2002, Jean-Marie Le Pen arrivait à la seconde place lors du premier tour de l'élection présidentielle, derrière le sortant Jacques Chirac. Lionel Jospin ratait de peu la qualification et abandonnait aussitôt la vie politique. Il n'y avait donc pas de candidat de gauche au second tour. Aussitôt, dans tout le pays, se levait la mobilisation  contre le candidat du Front national. A Sablé, un rassemblement important se déroulait place de la Résistance. Les manifestations du 1er mai regroupaient des foules considérables. L'appel à voter pour Chirac afin de contrer Le Pen était entendu et le candidat du Front National obtenait moins de 20% au second tour. 

 

     Le 23 avril 2017, à nouveau, le Front National est au second tour en la personne de Marine Le Pen. La gauche est, cette fois-ci encore, éliminée. Et pourtant, malgré la progression du Front National en voix et en pourcentage, malgré le ralliement de Dupont-Aignan, il n'y a pas eu de riposte unitaire d'ampleur le 1er mai. A gauche,  certains refusent de lancer un appel clair à voter pour Emmanuel Macron qui reste seul en lice face à Marine Le Pen. 

 

     Je ne comprends pas ce comportement attentiste alors que Marine Le Pen pourrait dépasser les 40 % au second tour. Il faut être clair : dire "battre le Front National" ne suffit pas. J'ai des désaccords importants avec Emmanuel Macron qui n'est pas un candidat de gauche. J'ai voté Mélenchon au premier tour. Face au danger immense du Front National, il ne faut pas tergiverser : je voterai Emmanuel Macron au second tour et je vous invite à faire de même. 

 

     

 

Partager cet article
Repost0
29 avril 2017 6 29 /04 /avril /2017 07:29

     Excellent article paru sur le site d'Ensemble !

Partager cet article
Repost0
28 avril 2017 5 28 /04 /avril /2017 07:14
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
  • Contact

Recherche