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26 juin 2023 1 26 /06 /juin /2023 09:18

     Hier, le mercure a affiché plus de 30° mais la température est un peu retombée aujourd'hui. Pour le moment, nous n'avons que des fortes chaleurs mais pas de canicule au sens strict d'autant que les températures nocturnes ont, jusqu'ici, toujours été inférieures à 20°. N'empêche qu'il fait bien chaud et que l'on peut se demander si juillet et août ne nous infligeront pas un mercure à 40° voire plus. En fait, pour le moment, les agriculteurs et les jardiniers s'inquiètent surtout du déficit en eau qui est considérable : quelques dizaines de mm depuis le début du mois de mai. Comment faire face ? Et, puisque l'école se termine dans 10 jours, où aller en vacances ? 

 

     Pour le vacancier, la fraîcheur, même relative, se trouve dans 4 destinations plus ou moins onéreuses. 

 

     Solution radicale mais fort dispendieuse : aller dans les latitudes tempérées de l'hémisphère sud. Dans le sud du Chili (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/02/chili-1972-2.html) et de l'Argentine, en  Nouvelle-Zélande, dans quelques régions d'Australie ou d'Afrique du Sud, on a, en juillet et août, un climat assez proche de celui de janvier et février chez nous. 

 

     Un peu moins couteux car les distances sont moins grandes : les façades occidentales de l'hémisphère nord au nord du 50ème parallèle. On combine la latitude et l'influence de la mer (ou influence océanique). En Islande vous ne souffrirez pas de la canicule. En août dernier, il gelait la nuit au-dessus de 500 m. d'altitude ; en aout 1980, quand j'y suis allé, la température maximale était de 15°. Le Groenland devrait avoir des températures fraîches également. L'archipel du Svalbard, situé aux alentours du 80° de latitude nord est une autre valeur sure pour ceux qui craignent les fortes chaleurs même si le mercure peut dépasser les 20° (par contre, il peut neiger quasiment toute l'année) ; ceci dit, il n'y a pas grand chose à y faire !

 

     Toute la côte ouest de la Norvège reste fraîche en été (plus on va vers le nord, moins il fait chaud) et, cerise sur le gâteau, il peut arriver qu'il ne pleuve pas pendant une bonne semaine comme cela nous est arrivé en juillet 2015. Quand nous avons effectué la randonnée jusqu'au Knivsskjellodden, la température était de 6° ! (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2015/07/knivskjellodden.html). Par contre, dès que l'on quitte la côte, il peut faire chaud car on aborde un climat continental.

     Autres lieux frais en été : la côte occidentale et les îles de l'Écosse et la côte occidentale de l'Irlande ( voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2018/08/periple-dans-une-ancienne-colonie-anglaise-2.html). Si on a un portefeuille mieux garni, on peut explorer la côte ouest du Canada (la Colombie Britannique découverte en août 1976 et revue en septembre 2018 : chroniques canadiennes 18 à 21 https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2018/09/chroniques-canadiennes-18.html ) et les rives de l'Alaska où je ne suis jamais allé. 

 

     En France, les régions littorales les plus fraîches en été sont l'ouest et le nord de la Bretagne et l'ouest du Cotentin. On pense généralement qu'en allant sur une île comme Ouessant, il fera moins chaud qu'à Sablé ; c'est tout à fait vrai mais c'est relatif : le 11 juillet 2022, on subissait des températures supérieurs à 35 ° en Sarthe et on trouvait que 10° de moins c'était déjà beaucoup sur une île réputé pour son climat hyper océanique (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/cap-a-l-ouest.html). 

 

     Dernière solution : prendre de la hauteur. C'est à dire aller en montagne. Attention, cependant car si la température moyenne diminue de 6° par mille mètres, cela ne suffit pas pour avoir de la fraîcheur. Quand il fait plus de 35° à Grenoble et que vous avez loué un gîte à 1 800 m. vous aurez entre 20 et 25° pendant la journée mais sans aucune ombre au-dessus de 2 000m. et le soleil tape dur ce qui accroît la sensation de chaleur. Il peut être pertinent de monter moins haut et de randonner en forêt ; par exemple dans le Massif Central. 

 

     A suivre

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24 juin 2023 6 24 /06 /juin /2023 16:40

     La gare de Sablé est un carrefour ferroviaire. On peut y arriver en venant de Paris, Chartres, Le Mans, Angers, Nantes, Le Croisic, Laval, Rennes et bien d'autres lieux après changement. Comment sont informés les visiteurs en sortant du train ? 

 

     Dans le passage souterrain, on trouve des flèches indiquant la gare routière (gare nord) et la place de la gare (gare sud) et c'est tout ! Pas le moindre plan de ville, pas de panneau indicateur hormis un petit panneau vert indiquant un itinéraire cyclable vers Solesmes (par le boulevard de la gare). Par ailleurs, il est prévu depuis 2019, d'installer, sur la place de la gare, un  panneau d'informations interactives comme sur la place Raphaël Élizé ou, dans une version plus grande, comme à l'entrée du port de Juigné (au pont reliant Solesmes). On attend toujours.

 

     On m'objectera que tout un chacun possède un smartphone qui lui permet de se situer facilement. Ce n'est pas vrai. Il serait quand même peu onéreux de coller un plan ou d'installer un panneau d'information ou de planter des panneaux indicateurs. C'est l'un des seuls lieux de la ville où on n'en trouve pas. Ainsi, les visiteurs sauraient par où passer pour se rendre au centre-ville, aller à l'abbaye de Solesmes, rejoindre une foule d'autres lieux.

 

     J'entends une autre objection : puisque les voyageurs descendent du train, il n'y a pas besoin de panneaux indicateurs qui ne servent que pour les voitures. Erreur : les piétons ont le droit à l'information ainsi que les deux roues. Par ailleurs, un automobiliste qui vient chercher une personne à la gare pourrait avoir besoin d'informations pour quitter les lieux. 

 

     Bien évidemment, il faut mieux signaler les accès à la gare pour les piétons, les cyclistes et les automobilistes venant de Sablé ou des environs. Il y a, par exemple, un problème en venant de la rue Gambetta et il en existe sans doute d'autres. 

 

     Et il serait souhaitable que l'on augmente la durée d'ouverture du guichet mais comme la mobilisation a été inexistante en 2019, c'est, sans doute perdu d'avance (voir le bilan de mes interventions : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/12/guichets-de-la-gare-le-maire-me-repond.html et la réponse de l'ancien maire ; depuis 3 ans et demi, RIEN)

 

     Dans le même ordre d'idées, il serait quand même utile d'y fournir une meilleure information concernant les places de stationnement d'autant qu'elles sont très importantes. On constate que les parkings gare nord sont souvent pleins mais que ceux situés à proximité de la gare sud (à une distance de 300 m. maximum) ne sont jamais remplis (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2017/12/conseil-municipal-du-4-decembre-seconde-et-derniere-partie.html ;  https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2017/05/faut-il-construire-un-nouveau-parking-a-la-gare-de-sable.html). Des possibilités existent sans mettre en péril les finances communales. La remarque vaut également pour se garer à moins de 300 m. des principaux lieux culturels et sportifs ainsi que du centre-ville. 

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22 juin 2023 4 22 /06 /juin /2023 09:27

     Suite et fin de ce bilan au bout de 3 ans de municipalité Leudière à Sablé. Pour les articles précédents, voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/bilan-a-mi-mandat-1.html puis https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/bilan-a-mi-mandat-2.html et https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/bilan-a-mi-mandat-3.html et enfin https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/bilan-a-mi-mandat-4.html

 

     La politique culturelle a connu plusieurs changements (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/02/nouvelle-politique-culturelle.html). D'une part, la fusion de Rock Ici Mômes et des Nuits d'été pour devenir Pop en Parc. D'autre part, un raccourcissement du Festival baroque. Enfin, la mise en place de Micro Folies au Palace Carnot. Par contre, pas de fêtes de quartier hormis à la Rocade ; quelques couacs (quand la sculpture posée sur la Sarthe s'est "noyée" ; une animation pour les jeunes annulée au profit du Tour des Pays de la Loire). Il faut, bien sûr, y ajouter l'inauguration de l'Apostrophe qui, avec le cinéma, constitue un grand pôle culturel rue Saint Denis. Pour le moment, certaines activités restent dans l'Ancienne école Gambetta parce que le pôle culturel de Montreux a été abandonné. 

 

     Il semble que le déclin du nombre d'élèves dans le primaire public soit enrayé ; par contre, il est totalement anormal que des enfants n'aient pas eu de place à la cantine ou pas d'enseignant pendant trop longtemps. Les responsabilités sont différents mais le service public en a pris un coup. 

 

     Quelques équipements sportifs sont en voie de rénovation (tennis, canoë-kayak, pétanque) mais, comme on l'a vu, des gymnastes risquent de perdre leur salle. Quant à la piscine, elle manque régulièrement de maître-nageur et son directeur est parti au bout de 7 mois. Un équipement sportif simple a été installé dans le parc du Château.  

 

     La nouvelle municipalité a créé une commission extra-municipale au sujet de la sécurité mais, sans attendre ses conclusions (qui, en tout cas, n'ont pas été rendues publiques), elle a décidé d'augmenter le nombre de policiers municipaux et de caméras de surveillance. Pour quel résultat ? (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/06/la-securite-oui-mais-laquelle.html) Tant que l'on aura pas mieux défini les priorités dans le domaine de la sécurité, on risque de ne satisfaire personne (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/04/sentiment-d-insecurite.html). 

 

     On a du mal a comprendre si la nouvelle municipalité a une politique sociale. Apparemment, il y a eu des désaccords car il semble que ce soit une des causes de la démission de 2 élues l'an dernier (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/05/demissions-au-conseil-municipal-de-sable.html). Il faut quand même rappeler que beaucoup de Saboliens sont pauvres, principalement dans les quartiers populaires de La Rocade et de Montreux (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/04/nouvelle-etude-sur-la-pauvrete-a-sable.html). On n'a pas l'impression que ces habitants et ces quartiers intéressent la nouvelle majorité.  

 

     La santé, enfin. L'hôpital du Bailleul fonctionne mal ; les urgences de nuit sont, désormais, presque toujours fermées ; les accouchements ont même été suspendus pendant un temps. Des manifestations ont eu lieu pour défendre cet équipement (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/03/defense-de-l-hopital-du-bailleul.html) ; que fait le maire de Sablé ? mais que peut-il faire ? Quant à la médecine de ville, c'est loin d'être satisfaisant : manque de généralistes et de certains spécialistes. La Maison de Santé Pluridisciplinaire a été créé il y a quelques années pour résoudre certains problèmes ; il lui faut des locaux. On a perdu beaucoup de temps depuis 3 ans du fait du désaccord entre le maire et le président de la CdC (voir les 4 articles sur le sujet ; je vous indique le 4ème mais il y en a 3 autres avant : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/11/maison-de-sante-a-sable-ca-avance-4.html). Désormais, un lieu a été trouvé et un accord a été signé avec les personnels de santé. Espérons que la situation va s'améliorer. 

 

     Sablé est-elle une ville où il fait bon vivre ? (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/04/sable-une-ville-ou-il-fait-bon-vivre.html). 

 

     Conclusion générale : un recul de la démocratie locale, des relations compliquées avec la CdC, des finances toujours aussi dégradées, un recours au privé, des nouveautés dans certains domaines, une désaffection commerciale de la rue de l'Ile, un gros retard qui se comble très très lentement pour les bâtiments publics, la voirie, les espaces verts, une inflexion écologique très brouillonne, une situation très préoccupante pour la santé, un désintérêt pour les quartiers populaires et leurs habitants (Français ou étrangers). 

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21 juin 2023 3 21 /06 /juin /2023 10:48

     Suite de ce bilan (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/bilan-a-mi-mandat-1.html ; https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/bilan-a-mi-mandat-2.html ; https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/bilan-a-mi-mandat-3.html)

 

     L'économie est du ressort de la communauté de communes. Depuis 3 ans, il n'y a pas eu d'implantations significatives mais il n'y a pas eu non plus de disparition d'une grosse entreprise. Celles de l'agro-alimentaire semblent tirer leur épingle du jeu de même que Mécachrome, Posson et d'autres. Quelques espaces de "co-working" ont été créés ou sont en projet mais pas la "Virgule" qui devait s'installer près du square de la Gare car la CdC y a renoncé officiellement pour des raisons financières. Le président de l'intercommunalité a annoncé la mise en place d'un centre d'études à distance dans des locaux libérés à Reverdy par le départ de la médiathèque. A suivre...

 

     Le commerce est de la compétence de la commune. La nouvelle municipalité était très ambitieuse sur ce sujet mais ça n'a pas marché comme les nouveaux élus l'espéraient. Ils se sont fâchés avec les commerçants non sédentaires au sujet de l'emplacement du marché du vendredi mais l'incident semble clos. Par contre, ils n'ont pas tranché en ce qui concerne le nombre de marchés ; quand on constate la désaffection quasi totale du marché du lundi, il faudra bien choisir (voir cet article de 2019 : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/11/combien-de-marches-a-sable.html). Le projet de mettre la rue Gambetta à sens unique a mobilisé les commerçants saboliens bien au-delà de ce quartier ; un peu de concertation n'aurait pas été du luxe (idem pour la zone bleue). Avec le départ de la "manageuse" du commerce et de l'adjoint responsable du dossier, l'avenir ne semble pas rose (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/nouvelle-demission-au-conseil-municipal-de-sable.html). D'autant que l'extension du Super U a happé quelques commerces de la rue de l'Ile qui n'avait pas besoin de ça. Bonne nouvelle : la place Raphaël Élizé n'a pas perdu de commerces et pourrait même en retrouver un bientôt. 

 

     Le bus urbain est devenu définitivement gratuit depuis le changement de majorité. La gauche sabolienne militait dans ce sens depuis plusieurs années. La compétence transport est revenue à la CdC mais la commune rembourse à celle-ci le coût de la gratuité. D'après les élus saboliens, la fréquentation a augmenté ce qui est logique. 

 

     Le développement des "mobilités douces" est une des priorités annoncées de la nouvelle équipe. Pendant la campagne, les amis de Nicolas Leudière ont repris la proposition de la gauche de construire une passerelle sur la Sarthe. Pour le moment, il y a eu des annonces mais les élus ont eu peu d'information précises et il n'y a pas eu de débat sur le détail du projet alors que des contre propositions existent (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/06/le-programme-une-passerelle-sur-la-sarthe.html). La nouvelle majorité a également prévu un "périph'nature" ; il s'agit d'un chemin de randonnée pour lequel quelques travaux ont été annoncés. Enfin, la municipalité a annoncé un ambitieux programme de voies et pistes cyclables qui sont en totale contradiction avec les besoins réels ; les premières réalisations sont, au mieux, sans grand intérêt alors que des travaux urgents sont nécessaires partout où circulent des camions. Voir les dizaines d'articles dur le sujet dans la rubrique "vélo" (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/velo/). Quant aux piétons, ils sont mis en danger de plus en plus souvent par des vélos qui circulent sur les trottoirs ou dans les voies piétonnes. 

 

     La majorité va vendre des terrains pour des opérations d'urbanisme privé. Près de l'ancienne école Gambetta, ce sera la venue de la multinationale Oui Care qui vise à concurrencer les associations (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/04/on-reparle-du-projet-oui-care.html). Un ensemble de standing est prévu à la place du gymnase sans que l'on sache où iront les gymnastes (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/la-municipalite-realise-des-operations-immobilieres.html). Enfin, un lotissement privé est prévu à Gastines. Inversement, Sarthe Habitat a détruit un immeuble vétuste rue Fleury sur Orne et la municipalité ne nous dit pas quels sont ses projets pour l'ancienne gendarmerie. 

 

     Par contre, on ne sait pas ce que la Municipalité va faire de plusieurs bâtiments vides (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/09/quel-usage-pour-ces-batiments-suite.html) qu'elle possède sans parler du château qui va être abandonné par la B.N.F. dans quelques années (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/la-municipalite-realise-des-operations-immobilieres.html). 

 

     Les travaux de la terrasse du Jardin Public ont été terminés mais vu d'en dessous, l'impression n'est pas fameuse ; il faudrait "végétaliser" ou peindre le béton. Il reste encore énormément à faire dans cet espace vert qui n'a pas été entretenu pendant des décennies et pour lequel il faudrait élaborer un projet. Par contre, des aménagements ont eu lieu dans le Parc du Château ; il faudrait d'urgence protéger les chênes verts et autres espèces remarquables. Sur le sujet des espaces verts, qui ne concerne pas que ces deux parcs, voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/03/du-nouveau-pour-les-espaces-verts-a-sable.html. D'une façon générale, les petits espaces verts situés à des carrefours ou dans les quartiers sont délaissés. 

 

     Un petit satisfecit pour finir cet article : la ville est plus propre. On pourrait faire mieux encore en nettoyant plus souvent la voie cyclable de la déviation. Quelques rues ont été refaites comme la seconde partie de la rue de Bel Air mais il reste encore beaucoup à faire. par exemple, certaines rues n'ont pas de trottoir ; c'est surtout vrai dans le quartier de Gastines mais on le constate aussi avec la rue de la Chartrie (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/01/travaux-inutiles.travaux-necessaires.html)

 

     A suivre.

 

     

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20 juin 2023 2 20 /06 /juin /2023 07:02

     Après avoir rappelé le contexte (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/bilan-a-mi-mandat-1.html) et après avoir indiqué comment la nouvelle majorité concevait la démocratie locale (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/bilan-a-mi-mandat-2.html), je vais évoquer les actions de la municipalité élue en 2020. 

 

     Pour émettre un jugement à mi mandat, on se heurte à un certain nombre de difficultés.

 

     La première est  structurelle : il s'agit de l'intercommunalité. En effet, dans de très nombreux domaines, il existe des compétences partagées ce qui n'aide pas le citoyen lambda à y voir clair dans les responsabilités. Un exemple : la Maison de Santé Pluridisciplinaire (M.S.P.) dont je parlerai dans un autre article. Elle se situera dans la commune de Sablé ; elle concerne les Saboliens au premier chef mais elle est de la compétence de la communauté de communes. Par conséquent, je m'efforcerai d'évoquer l'action de la ville et de la CdC même si je mettrai plus l'accent sur la première. 

     La deuxième est conjoncturelle : les conséquences de la COVID 19 qui a limité l'action municipale et retardé la réalisation de certains projets ; on peut considérer que cet épisode, qui semble désormais achevé, a entraîné un retard d'une année.

     La troisième est assez classique lorsque la majorité change : l'ancienne a continué d'appliquer son programme voire à faire de nouvelles propositions jusqu'au bout de son mandat ; la nouvelle annonce le changement mais doit tenir compte de ce qui est engagé (soit pour l'abandonner, soit pour le poursuivre, soit pour le modifier). C'est la situation pour la commune mais pas pour la CdC dont l'orientation politique n'a pas changé même si le président n'est plus le même. Ce qui entraîne des contradictions. On l'a vu, par exemple pour la Maison de Santé ou pour l'espace de coworking prévu près de la gare. 

 

     Commençons par le nerf de la guerre : les finances des deux collectivités.

 

     Elles ne sont pas bonnes ce qui obère les possibilités d'investissement. Pour la commune, ce n'est pas nouveau ; cela fait des années que l'opposition de gauche tire le signal d'alarme ; cet article résume les analyses que j'ai rédigées depuis plus de 15 ans : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/09/retrospective-2014-2019-17.html.  Nous continuons de payer les dividendes de la mauvaise gestion des années Fillon. Le nouveau maire - qui avait voté tous les budgets quand il était élu sur la liste Joulaud - avait annoncé dans sa campagne qu'il ferait faire un audit des finances saboliennes (à croire qu'il n'avait pas confiance dans ce que disaient les services de la ville). Le rapport qui a été présenté au début de l'année 2021 n'a pas apporté grand chose à ceux qui lisent mon blog alors que les nouveaux élus semblaient tomber des nues ce qui pose question (voir :  https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/02/conseil-municipal-du-15-fevrier-2021.html). Pour la CdC, c'est plus surprenant car on nous serinait que tout allait bien ; je précise que je n'ai jamais été élu de la CdC hormis de 1995 à 2001. 

 

     Pour résoudre le problème, la première solution a été d'augmenter les impôts et taxes. Ce fut le cas en 2021 pour la commune et l'intercommunalité.  :  https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/04/a-sable-tout-augmente.html. Bis repetita en 2022 pour la CdC (voir :   https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/05/les-caisses-sont-vides.html). En 2023, la très forte augmentation des bases décidée par le Parlement a évité d'avoir recours à une nouvelle augmentation des taux (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/03/orientations-budgetaires-2023-pour-sable.html)

 

     Une autre solution a été choisie à Sablé : réduire le volume des subventions. Choix fait en 2022 (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/05/les-caisses-sont-vides.html). En 2023, c'est plus compliqué mais il semble que les  nouveaux critères défavoriseront certaines associations. 

 

     A Sablé comme à la CdC, on recourt également à une méthode très utilisée depuis Fillon : étaler les dépenses. Un exemple parmi de nombreux autres : la rénovation de la façade de la mairie était au budget 2019 puis dans tous les budgets ultérieurs. Il est possible que les travaux soient achevés en 2023 mais ils n'ont pas encore commencé. Variante : on ne prévoit même pas des travaux pourtant urgents ; exemple : l'église où les vitraux et les voutes attendent depuis un certain temps d'être réparés (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/batiments-en-peril.html)

 

     Dans les cas les plus extrêmes, on saborde les projets. La CdC a donc décidé de ne pas construire le Pôle Culturel prévu à Montreux et l'espace de coworking prévu près de la gare. J'avais été le premier à dénoncer la destruction d'un espace vert ; l'association AIME a repris le flambeau de façon très médiatisée ; néanmoins, il ne semble que ce militantisme soit la seule raison de l'abandon du projet. Les économies réalisées se chiffrent en millions.

 

     La vente de biens communaux peut rapporter quelque argent à condition que ce ne soit pas bradé.  

   

     Il y aurait bien d'autres moyens d'alléger les dépenses. D'une part, en évitant les dépenses inutiles (un exemple parmi tant d'autres : l'embauche de nouveaux policiers municipaux dont la nécessité n'est absolument pas prouvée ou le fameux audit et, surtout, les travaux pour le vélo place du Champ de Foire voire rue Saint Denis). D'autre part, en engageant un plan d'investissement pluriannuel de rénovation thermique des bâtiments municipaux. 

 

     Une question demeure sans réponse : l'augmentation du personnel municipal (je n'ai pas fait de recherches concernant la CdC). Entre 2020 et 2022, le nombre d'équivalents temps plein a augmenté de 16,6% (1/6). Je n'ai pas trouvé d'explications mais on n'a pas l'impression que le service à la population se soit amélioré. 

 

     A suivre.

 

   

 

 

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19 juin 2023 1 19 /06 /juin /2023 10:07

       Suite du premier article qui présentait le contexte : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/bilan-a-mi-mandat-1.html   

 

     Il y a plusieurs façons de réaliser le bilan de 3 ans de la nouvelle municipalité. On peut prendre l'ordre chronologique ; il s'agit d'une méthode que j'ai employée au début  (un mois : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/07/nouvelle-majorite-a-sable-debuts-laborieux.html ;   6 mois : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/01/bilan-de-6-mois-de-municipalite-leudiere.html ; 16 mois : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/11/tout-va-tres-bien-madame-la-marquise.html ; etc...). Autre méthode : distinguer le positif et le négatif ; c'est trop compliqué et pas assez nuancé. On pourrait comparer ce qui a été fait par rapport au programme de 2020 ; il me semble que cela est surtout du ressort de la nouvelle municipalité qui sera toute contente d'enjoliver son action. Je vais donc tenter une approche thématique ce qui me permettra d'aborder des sujets que j'ai peu traités dans mes quelques 70 articles et, au contraire, de consacrer moins d'espace à certains thèmes qui ont fait l'actualité ou qui me tiennent à coeur comme le vélo ou la santé. 

 

     Commençons par ce qui conditionne tout le reste : l'exercice de la démocratie locale. C'est sans doute dans ce domaine que le déception est la plus grande : on nous promettait monts et merveilles et, finalement, on ne peut que constater une régression à tous les niveaux. 

 

     Dès le départ, cela avait mal commencé par la forte augmentation que le maire s'était accordée pour son indemnité de fonction ; quelles que soient les justifications, il s'agit d'un message désastreux envoyé aux Saboliens à qui on explique, ensuite, qu'il va falloir se serrer la ceinture (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/07/nouvelle-majorite-a-sable-debuts-laborieux.html). Il faut signaler que c'est la première fois (depuis Pierre Daguet, retraité) que le maire est à temps complet ; les autres cumulaient. 

 

     Le fonctionnement du Conseil Municipal pose problème : les élus d'opposition doivent batailler pour obtenir des documents essentiels (ex le projet Oui Care : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/au-sujet-du-projet-oui-care-a-sable.html) ; il leur est impossible d'obtenir des informations sur un projet majeur comme le plan de mobilités douces et la passerelle... (voir mes très nombreux articles concernant le vélo (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/velo/) ; d'une façon générale, le débat est difficile selon leurs dires. Il y a eu, enfin, toute une série de vexations concernant l'opposition, principalement celle de droite et ses 7 élus (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/09/rentree-suite.html ; https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/12/scandaleux.html). 

 

     La nouvelle majorité a claironné qu'elle allait impliquer les citoyens en créant des commissions extra-municipales. La mise en place a défié l'entendement (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/12/commissions-extra-municipales.html) et, de toute façon, il semble qu'il n'y en a plus qu'une seule qui fonctionne. Il s'agit de celle concernant le vélo et elle ne donne pas vraiment satisfaction (voir ce premier bilan ; depuis, chacun des membres a pu faire des remarques sans savoir si ça servirait : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/09/plan-velo-de-la-nouvelle-municipalite-sabolienne.html). En tout cas, on n'a jamais eu de bilan de ces commissions extra-municipales. Par contre, la nouvelle majorité a institué des référents de quartier qui tiennent des permanences (quel bilan ? ) et le maire a tenu quelques  réunions dans les quartiers. 

 

     En ce qui concerne le plan vélo au centre ville, on a assisté à une véritable caricature de la concertation. Les projets concernant la rue Saint Denis, la rue Paul Doumer, la rue Gambetta et la place du Champ de Foire ont été présentés fin mai 2022 à la commission extra-municipale (mais pas aux élus) sans qu'il soit possible de modifier une virgule. Puis il a fallu attendre 4 mois avant que les riverains aient le droit à une réunion d'information ; entre temps, les travaux avaient commencé. Cette réunion s'est déroulée sans la presse (elle avait été interdite d'accès, une première à Sablé). Il a fallu que les riverains et commerçants se mobilisent pour qu'une réunion publique se tienne. Le maire a, alors, annoncé qu'il y aurait le choix entre plusieurs projets  pour la rue Gambetta. L'un avait été critiqué vertement par les Saboliens ; les deux autres étaient inapplicables. Le Conseil Municipal n'a pas été associé et il y a eu refus de prendre en compte des contre-propositions. La "consultation participative" s'est déroulée de façon scandaleuse (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/02/apres-la-consultation-sur-la-rue-gambetta.html et un "rappel à la loi" : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/02/consultation-participative.html). Depuis, on n'a aucune information sur ls suites données. Zéro pointé sur toute la ligne. 

 

     Le journal municipal a été considérablement modifié en ce qui concerne la forme mais le fond n'est pas plus riche ; on a plutôt l'impression de l'inverse. Des panneaux d'information municipale étaient prévus : pour le moment, celui de la gare n' a pas été installé ; le seul qui fonctionne se trouve devant la mairie. Les séances du Conseil Municipal sont filmées et chaque citoyen peut les suivre en direct ou en différé ; au départ, il s'agissait de pallier à l'impossibilité d'accueillir des "spectateurs" pour cause de COVID ; désormais, on profite d'une amélioration de la communication municipale. Combien de personnes regardent ? Mystère. Par contre, on ne comprend pas pourquoi les séances ne se tiennent plus à la Mairie.

 

     Il n'y a pas eu de changement dans les relations avec les associations. Deux différences seulement : en septembre 2022, le forum des associations a été ouvert à toutes les associations dont la moitié, environ, a fait le déplacement ; il y a désormais un conseiller délégué responsable des relations avec les associations. Sinon, les adjoints se déplacent aux A.G. ; parfois le maire lui-même. J'aurais souhaité que l'on réunisse - au moins une fois par an - les associations par domaine d'activité pour qu'elles puissent mieux se connaître, travailler ensemble et être plus efficaces. 

 

     Pour terminer, il faut signaler la crise au sein de la majorité. Elle peut être à fleuret moucheté quand un élu critique indirectement le maire au sujet de la rue Gambetta. Elle a été plus directe quand 2 élues ont démissionné, il y a un an, en parlant de "trop grandes divergences d'opinion" ce qui n'est pas rien (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/05/demissions-au-conseil-municipal-de-sable.html). Il y a eu un autre exemple dans la municipalité précédente mais il ne s'est produit qu'au bout de 5 ans : la démission de Nicolas Leudière !

 

     A suivre.

 

     

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18 juin 2023 7 18 /06 /juin /2023 08:28

     Le 28 juin 2020, lors du second tour des élections municipales, les électeurs de Sablé qui se sont exprimés ont donné la majorité relative à la liste dirigée par Nicolas Leudière. Cela va donc faire bientôt 3 ans que la nouvelle équipe municipale a été élue ce qui signifie la moitié du mandat de 6 ans. Il est donc utile de faire un bilan de l'action de la nouvelle majorité municipale. Il s'agira d'une synthèse des articles (environ 70) que j'ai consacré à la nouvelle municipalité depuis 3 ans que l'on peut trouver dans les rubriques "Vie Municipale à Sablé ( https://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/vie%20municipale%20a%20sable/) ou "Sablé sur Sarthe" (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/sable%20sur%20sarthe/). 

 

     Avant de rentrer dans le détail, il faut indiquer que deux "révolutions" ont eu lieu il y a 3 ans. 

 

      D'une part, la défaite de Marc Joulaud aux municipales. Elle mettait fin à plus de 60 ans de "règne" d'un groupe qui se renouvelait dans la continuité de Joël le Theule, élu maire en 1959. Certes, la rupture n'était pas totale car Nicolas Leudière se réclame, en permanence - implicitement le plus souvent - de Le Theule et Fillon (et même de Touchard) et il a été un élu discipliné de Marc Joulaud pendant 5 ans. Néanmoins, sa dissidence a été très mal digérée par ses anciens amis d'autant qu'il n'a eu de cesse, depuis son élection, de multiplier les vexations à leur égard. On se dira que les querelles de famille sont souvent les plus brutales mais il faut aller plus loin. En effet, pour se faire élire, Nicolas Leudière a prétendu que sa liste était "sans étiquette" alors qu'il a mené une campagne macronienne ; sa victoire m'est apparue tout de suite comme une resucée de celle de Macron 3 ans avant et la défaite de Joulaud comme un "remake" de celle de Fillon en 2017 (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/06/macron-1-fillon-0.html). Nous en aurons la preuve formelle quelques mois plus tard quand Nicolas Leudière annoncera son ralliement à Édouard Philippe (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/10/droite-macron-compatible.html). La "nouvelle droite" dirige donc Sablé (avec l'aide de quelques "socialistes").

 

     D'autre part, l'élection de Daniel Chevalier à la présidence de la Communauté de communes du Pays Sabolien. Elle s'est faite contre Nicolas Leudière qui a été sèchement battu. Alors que jusque là la CdC (et son ancêtre le District) avait été dirigée par un élu ou un ancien élu de Sablé en absence de véritable candidature concurrente, cette fois-ci, le maire de Juigné, soutenu par l'ensemble des maires en dehors de Sablé, s'impose contre le maire de la ville centre (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/07/troisieme-tour.html). Il s'agit d'une rupture considérable accentuée par la place quasi dérisoire accordée à Sablé dans le nouvel exécutif. Qui plus est, le nouveau président a montré la ferme volonté de renforcer le poids de l'intercommunalité ne laissant que peu d'espaces au nouveau maire de Sablé ; ce qui a entraîné quelques crises entre les deux élus dont la plus brutale concernait le directeur de l'administration municipale (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/04/crise-au-sommet-de-l-administration-communale.html). Finalement, il y a eu compromis mais l'impression générale est que les relations entre les deux hommes ne sont pas vraiment du type "entente cordiale" (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/le-maire-invite-deux-fois.html). Le fait que Daniel Chevalier ait été réélu conseiller départemental contre un "ami" du maire de Sablé a encore renforcé la mise du premier (voir : https://gerard-fretelliere.over-)blog.com/2021/06/quatrieme-tour.html) mais la 5ème place du candidat LR aux législatives n'est pas encourageante pour la suite. 

 

     Il faudrait ajouter d'autres leçons de cette séquence électorale en regard des législatives de 2022.

 

          - D'une part, l'incapacité du rassemblement National à présenter une liste. Il semble, d'ailleurs, qu'à la différence de 2014, il n'a même pas fait d'effort en ce sens. Échec confirmé l'année suivante par la quatrième place obtenue par le candidat RN aux départementales de 2021 (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/06/evolution-2015-2021-dans-le-canton-de-sable.html). Néanmoins, il a pris, dans une certaine mesure sa revanche 2 ans plus tard. En effet, alors que les frères ennemis macronien et LR étaient incapables d'atteindre le second tour, le candidat RN, parachuté d'une autre circonscription, a failli être élu député de la 4ème circonscription et, surtout, a obtenu la majorité des voix au second tour à Sablé. 

 

          - D'autre part, le sévère échec de la gauche. Certes, il y a eu la trahison du militant socialiste le plus connu mais cela n'explique pas que la liste dirigée par Rémi Mareau ait obtenu moins de 10% au second tour des municipales n'obtenant qu'un seul élu ; pire score à une municipale depuis des décennies. J'ai joué un rôle moteur dans la constitution de la liste et, en contactant des dizaines et des dizaines de personnes, je me suis rendu compte que cette fois-là "ça n'accrochait pas" : les électeurs voulaient "virer Joulaud" et ne pensaient pas que nous étions le meilleur moyen d'y parvenir. L'année suivante, il y eu un sursaut d'autant que l'enjeu n'était pas le même : le binôme de gauche a manqué de peu la seconde marche et la qualification pour le second tour. Et puis, surtout, en 2022, aux législatives, Élise Leboucher, candidate de l'alliance de gauche dénommée NUPÉS, a été élue députée en remplacement de la sortante socialiste qui n'était que 4ème à l'issue du second tour (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/06/ouf.html). Qui plus est, bien que la quasi totalité des électeurs de droite ait voté RN au second tour (tournant là aussi historique), la future députée a réalisé un très bon score à Sablé (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/06/legislatives-2022-a-sable-sur-sarthe.html).

 

     Et, surtout, la désaffection des électeurs. 

 

     L'élection de 2020 s'est déroulée sous la menace de la COVID 19. Ce qui peut expliquer la faible participation : 41,44% au premier tour ; 39,32% au second. Celle de 2022 cumulait 2 inconvénients : les 2 tours en juin après les 2 tours de la présidentielle. La participation n'a pas été meilleure qu'en 2020 bien que la menace de la pandémie se soit sérieusement réduite : 38,2% au premier tour et 39,9% au second. Je laisse de côté les blancs et nuls car ils sont une forme de choix électoral. On constate donc que la majorité des électeurs saboliens ne s'est pas déplacée aussi bien en 2020 qu'en 2022. Certes, il y a un certain pourcentage d'inscrits qui n'habitent plus à Sablé (mais il semble qu'il y ait eu un petit toilettage) ; il n'empêche que les citoyens boudent les urnes sans oublier ceux qui ont le droit de vote mais ne sont même pas inscrits et les adultes étrangers qui ne peuvent même pas s'inscrire. Le plus grave est que le taux d'abstention atteint des sommets dans un quartier populaire comme La Rocade (là où, aussi, il y a, sans doute le fort pourcentage de non inscrits et d'étrangers).

 

     La tentation des élus est double : soit considérer quand même qu'ils sont représentatifs ; soit ne pas trop s'intéresser aux habitants des quartiers populaires qui, en votant très peu, semblent se détourner de la vie locale. Le moins que l'on puisse dire est que le nouveau maire semble être tombé dans ces travers. 

 

     Il est donc important d'avoir ce contexte en tête pour comprendre ce bilan à mi-mandat et esquisser des pistes pour les 3 années à venir. 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 10:36

     Suite de ce feuilleton historico - géographique. Pour lire les articles précédents, on peut commencer par le n°10 : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/06/voyager-il-y-a-50-ans-10.html

 

     Mes fidèles lecteurs ont constaté que j'avais évoqué bon nombre de moyens de locomotion mais que je semblais en avoir oublié un que j'utilise pourtant quotidiennement à Sablé. Réparons vite cet oubli et parlons de mes voyages à vélo

 

     J'ai commencé à enfourcher une bicyclette à l'âge de 11 ans, pendant des vacances. Jusque là, je ne possédais pas de deux-roues ; de toute façon, il n'y aurait pas eu de place où ranger le vélo dans notre tout petit appartement ou à la cave et ma mère n'a jamais su faire du vélo. Ensuite, pendant quelques années, j'ai peu utilisé mes deux vélos successifs en dehors des vacances d'autant que je pouvais emprunter facilement les transports en commun (plus tard la voiture) pour me rendre au lycée, à l'Université puis à mon travail. 

 

     En 1974, j'ai fait l'acquisition d'un vélo demi-course comportant 2 plateaux et 5 pignons arrière. Je le possède encore. Je  l'ai modifié au cours du temps. J'ai ajouté un porte-bagages avant et changé les vitesses : 48 et 36 à l'avant ; de 12 à 28 à l'arrière ce qui me permet une amplitude du développement entre 8,80 m. et 2,83 m. à chaque tour de roue. J'ai installé des roues plus fines ce qui ne m'a pas apporté grand chose. C'est avec cette monture que j'ai beaucoup randonné pendant un "septennat". En 1981, j'hériterai d'un demi-course plus léger dont je changerai les pignons arrière mais pas le plateau ;  c'est une autre histoire (plus récente). 

 

     Au milieu des années 1970, je résidais en proche banlieue et j'ai adhéré à un club de cyclotourisme : l'Union Vélocipédique Argenteuillaise (U.V.A.). Je n'y consacrai pas tous mes dimanches car j'avais d'autres occupations ; néanmoins, je me rendais au moins une fois par mois à la sortie matinale dont le rendez-vous était fixé au café le plus proche de l'église de la commune désignée à l'avance (facile !), ce qui m'a permis de découvrir nombre de routes de l'Ouest parisien. Tous les ans, le club organisait une grande randonnée de 215 km. ; le parcours alternait : soit vers le nord, soit vers l'ouest (ma préférence). Comme il fallait parcourir 10 km. aller/retour pour rallier le point de départ, on peut dire que c'était une longue journée que je finissais souvent assez fatigué hormis une fois où j'avais gardé "la pêche" : j'ai largué tout le monde dans la côte de Montigny à quelques km. de l'arrivée. Les autres clubs organisaient également des grandes randonnées ; ainsi, j'ai crapahuté dans les Ardennes franco-belges et j'ai réalisé Paris - la mer (Pontoise - Le Tréport) en 2 jours ; c'était en juin 1976 et il a beaucoup plu (ensuite, grosse sécheresse).

 

     Cerise sur le gâteau : la "semaine fédérale" : grand rassemblement de milliers de cyclotouristes de la Fédération Française de Cyclotourisme (F.F.C.T.). Je n'y suis allé qu'une fois car j'étais souvent parti à la date où ça se déroulait (c'était fin juillet ou début août) mais je n'ai pas regretté car nous avons circulé tout autour de Narbonne dans un cadre magnifique. Tous les jours, des bataillons de 2 roues partaient à l'assaut du sud du Massif Central et du nord des Pyrénées sans oublier quelques haltes pour visiter de hauts lieux touristiques voire pour une bonne dégustation de vins locaux (si on repart juste après, c'est plutôt un stimulant mais il ne faut pas abuser). Près de 900 km. en 6 jours mais ce n'était pas trop fatigant car il était facile de trouver un peloton pour s'abriter ou un "lièvre" dans les montées. C'est à cette occasion que j'ai découvert que l'on ne se rend pas trop compte de la chaleur quand on roule mais qu'on "bout" dès que l'on s'arrête. 

 

     J'ai réussi à me lancer dans des expéditions en solitaire à 3 reprises, dans les années 1970.

      L'une au sud de la Bretagne pendant 5 jours : parti de Montreuil sur Ille, je suis allé dans la Brière, j'ai longé la côte depuis Saint Nazaire jusqu'à Vannes, j'ai découvert le golfe du Morbihan en bateau puis j'ai rallié Belle Ile pour un circuit d'une petite journée avant de revenir sur le continent et de rentrer au pied à terre de mes parents à 20 km au nord de Rennes.

     Une autre fois, partant de Brive, je suis allé jusqu'à Ussel puis, à Bort les Orgues, j'ai récupéré la vallée de la Dordogne que j'ai descendue jusqu'à Sarlat et je suis rentré à Brive en passant par les Eyzies.

     Le plus long voyage (12 jours ; environ 1400 km.), m'a mené de la banlieue ouest de Paris jusqu'au nord du Jura. Je suis resté quelques jours sur le plateau et dans les "reculées" avant de rentrer par Chalon sur Saône et Gien. Lors de ces voyages, je parcourais une moyenne de 90 à 100 km/jour mais c'était d'abord du tourisme. Aussi, quand il y avait beaucoup de visite ou que j'allais me baigner c'était moins. Inversement, je roulais nettement plus au début et à la fin du périple. Je logeais dans les A.J. ou, à défaut, dans des hôtels (il y en avait dans chaque chef-lieu de canton) ce qui m'évitait d'emporter le matériel de camping. A l'époque, de telles randonnées étaient assez banales et la presse ne se déplaçait pas pour si peu ; suivez mon regard !

 

     Post scriptum. Pour des raisons indépendantes de ma volonté (et de mes bicyclettes), je n'ai pas fait de vélo depuis le début du mois de mai. Ce qui a, d'ailleurs inquiété des personnes qui me connaissent. Qu'elles se rassurent : la faculté me donnera l'autorisation dans quelques semaines. Je n'ai donc pas participé à l'opération "mai à vélo" mais je pense que je n'ai pas besoin d'être stimulé pour circuler tous les jours en deux roues quoique je ne sois pas celui qui, dans ma famille, effectue le plus de kilomètres pour ses déplacements quotidiens. Par exemple, une autre Sabolienne, septuagénaire de 76 ans, que je connais très bien, parcourt, en moyenne, 40 km/semaine et connait la ville par coeur. Les élus et les défenseurs auto-proclamés du vélo pourraient s'appuyer sur son expérience. 

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9 juin 2023 5 09 /06 /juin /2023 17:48

     La presse nous a appris, il y a quelques temps, la démission de Denis Rocher, adjoint au commerce. Non seulement, il abandonne son poste de responsabilité mais il quitte, également, le Conseil Municipal. 

 

     Officiellement, ce départ n'est pas lié à un désaccord politique. En effet, l'adjoint démissionnaire explique qu'il était libre en 2020 mais qu'il a, désormais, retrouvé un travail très prenant à Chalonnes sur Loire. Il précise (est-ce subliminal ? ) qu'il ne se voyait pas continuer de toucher une indemnité alors qu'il ne pouvait plus assumer ses fonctions. Ce qui est tout à son honneur mais n'explique pas pourquoi il quitte également le Conseil car la fonction de conseiller est quand même moins prenante que celle d'adjoint. Il faut, quand même, rappeler que Denis Rocher fut la cheville ouvrière de la campagne de la liste Leudière et qu'il est proche du maire depuis pas mal d'années. 

 

     Le Maire explique que l'élu démissionnaire sera remplacé au C.M. par le 31ème de la liste et qu'un nouvel adjoint au commerce sera proposé au vote des élus. Donc, apparemment, tout va bien. 

 

     Il faut quand même rappeler qu'il s'agit de la 4ème démission dans la majorité. Il y a déjà eu un départ pour cause de déménagement, puis deux autres pour désaccord politique (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/05/demissions-au-conseil-municipal-de-sable.html). Sans oublier que deux membres de la liste qui auraient pu remplacer des démissionnaires n'ont pas souhaité siéger. Pas de panique : la liste Leudière comportant 35 noms, il reste encore 4 remplaçants. 

 

     Il serait nécessaire de tirer le bilan de l'action de la municipalité dans le domaine du commerce local. On ne peut pas dire qu'il soit brillant. La nouvelle équipe n' a eu de cesse de critiquer l'équipe Joulaud mais ont-ils fait mieux ? En tout cas, rue de l'Ile, il y a moins de commerces qu'il y a 3 ans. 

 

     Pourtant de nombreuses études ont été commandées dans le passé. La dernière en date - financée, en partie, par le programme "Coeur de Ville" fourmillait de propositions (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/09/conseil-municipal-du-30-septembre-2019.html et https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/02/conseil-municipal-du-10-fevrier-2020-2.html). Combien ont été mises en route ? 

 

     L'idée phare de l'équipe victorieuse en 2020 était d'embaucher un ou une "manager du commerce". Ce qui fut fait au bout d'un an (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/09/journal-municipal-de-rentree-2021.html). Cependant, la personne qui avait été recrutée s'est arrêtée pour cause de grossesse et n'a pas souhaité, ensuite, reprendre ce travail laissant le poste vacant. A l'époque, j'avais posé la question de ses prérogatives et je m'étais inquiété de savoir ce qu'était devenue la salariée de la mission économique (dépendant de la Communauté de Communes). Je n'ai pas trouvé de réponse convaincante. 

 

     Il ne reste plus qu'à souhaiter qu'un nouvelle adjoint et un nouveau manageur apportent un nouveau souffle dans l'activité commerciale du centre de Sablé. Notre ville en a bien besoin. 

 

 

 

 

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6 juin 2023 2 06 /06 /juin /2023 09:50

     J'ai parlé de la 4L (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2018/08/voyager-il-y-a-50-ans-4.html) avec laquelle nous avons effectué un vaste périple en 1968 (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2018/08/voyager-il-y-a-50-ans-3.html) ; elle nous a également servi pour un voyage en Italie du Nord-Ouest en 1969. Comme je l'ai dit, ce n'était pas ma voiture (elle avait été achetée par ma soeur, de 2 ans mon aînée, qui l'avait acquise avec 1 an d'économies). De toute façon, je n'aurais pas pu la conduire jusque là car je n'ai obtenu le permis de conduire qu'au printemps 1969 (les épreuves étaient plus difficiles que de nos jours mais, depuis 54 ans, je suis un conducteur modèle n'ayant causé aucun accident de voiture de ma seule responsabilité). Ensuite, j'ai emprunté, épisodiquement, ce véhicule et nous avons réalisé un petit périple en août 1969, en famille. Puis j'ai acquis ma première voiture. je l'ai évoquée un peu dans l'article indiqué plus haut mais je souhaite développer. 

 

     J'ai acheté mon AMI6 Citroën en juin 1969. Pour ma première acquisition, j'avais opté pour un véhicule d'occasion qui appartenait précédemment à un collègue. Funeste erreur car ce dernier avait eu des ennuis avec son moteur et s'était bien gardé de m'en parler avant de me la vendre. Au bout d'un certain temps, les ennuis mécaniques vont apparaître et j'ai donc décidé de m'en débarrasser : en novembre 1972, je prenais possession d'une Renault R6 ; neuve cette fois-ci. Je la garderai jusqu'en 1981 après avoir parcouru environ 10 000 km par an. 

 

     L'AMI6 avait une allure assez particulière mais il est vrai que les autres modèles phares de la marque étaient tout aussi originaux que ce soit la "Traction avant", la 2CV ou la DS19. Elle avait une forme de Z que l'on n'a jamais retrouvée dans aucune autre voiture. Ses concepteurs voulaient un véhicule intermédiaire entre la mythique "deudeuche" et la DS présidentielle. Elle allait sans doute un peu plus vite que la première citée (on pouvait espérer des pointes à 110 km/h) et semblait plus solide mais n'en était pas moins fort rustique.

     J'ai déjà évoqué son manque de reprise qui obligeait à monter les cols en première ; il y avait d'autres défauts. Par exemple, il fallait fréquemment démonter les bougies pour pouvoir espérer démarrer. Si elle ne voulait pas partir, on pouvait, soit tenter de démarrer en seconde (avec un peu de pente), soit utiliser une manivelle. Petite explication pour ceux qui n'ont pas connu cet engin qui a fini par disparaître : on insérait la manivelle dans une ouverture située à l'avant, au centre, sous le garde-boue et on tournait en faisant extrêmement attention à ne pas se prendre un retour de manivelle particulièrement dangereux pour le visage (et, surtout, le nez) ; dans l'idéal, ça "démarrait au quart de tour". Quant à la carrosserie, elle se dégradait facilement ; à la fin, la porte avant gauche s'écroulait sous son propre poids car les gonds étaient rouillés : je la fermais à clé et je rentrais par la porte droite (mais elle ne fermait pas à clé !).

     On avait, quand même quelques satisfactions : un maîtrise sans équivalent des virages en descente (comme un train pendulaire) et la possibilité d'ouvrir le véhicule avec une simple lime à ongle (utile quand on j'ai égaré mes clés que je retrouverai par miracle le lendemain). 

 

     Je n'utilisais pas ce véhicule pour aller dans ma "grande école" ou à l'Université ou à mon travail. En effet, il y avait des transports en commun intéressants. Par contre, comme le suivant, il était fort utile pour circuler le soir de banlieue à banlieue, pour s'aérer dans les forêts de la Région Parisienne et pour découvrir la France et les pays voisins. L'AMI6 a donc visité les Alpes françaises, suisses, italiennes et autrichiennes (un supplice) et quelques autres lieux moins pentus. 

 

     Avec l'achat de ma Renault R6, j'entrai dans une autre catégorie. D'une part, elle n'avait jamais roulé ; d'autre part, c'était une version fort améliorée de la 4L. Elle était donc nettement plus fiable que la Citroën précédente ; par contre, il ne fallait surtout pas oublier d'éteindre les phares sinon la batterie se déchargeait. Dans ce cas, je la démontais et je la rechargeais avec un petit appareil peu coûteux. 

 

     Cette fois-ci, je m'en servais quotidiennement car je me rendais de Colombes à Argenteuil en voiture. Gros avantage : j'étais à contre sens de la circulation et, par conséquent, j'évitais les encombrements ; il me fallait 20 minutes (et 15 le samedi matin) ; durée incompressible du fait des feux tricolores fréquents. Ce véhicule a vu du pays en 9 ans de bons et loyaux services et il était plus à l'aise pour grimper les cols (y compris quand la route était encore un peu enneigée). 

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  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
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