Hier, le mercure a affiché plus de 30° mais la température est un peu retombée aujourd'hui. Pour le moment, nous n'avons que des fortes chaleurs mais pas de canicule au sens strict d'autant que les températures nocturnes ont, jusqu'ici, toujours été inférieures à 20°. N'empêche qu'il fait bien chaud et que l'on peut se demander si juillet et août ne nous infligeront pas un mercure à 40° voire plus. En fait, pour le moment, les agriculteurs et les jardiniers s'inquiètent surtout du déficit en eau qui est considérable : quelques dizaines de mm depuis le début du mois de mai. Comment faire face ? Et, puisque l'école se termine dans 10 jours, où aller en vacances ?
Pour le vacancier, la fraîcheur, même relative, se trouve dans 4 destinations plus ou moins onéreuses.
Solution radicale mais fort dispendieuse : aller dans les latitudes tempérées de l'hémisphère sud. Dans le sud du Chili (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/02/chili-1972-2.html) et de l'Argentine, en Nouvelle-Zélande, dans quelques régions d'Australie ou d'Afrique du Sud, on a, en juillet et août, un climat assez proche de celui de janvier et février chez nous.
Un peu moins couteux car les distances sont moins grandes : les façades occidentales de l'hémisphère nord au nord du 50ème parallèle. On combine la latitude et l'influence de la mer (ou influence océanique). En Islande vous ne souffrirez pas de la canicule. En août dernier, il gelait la nuit au-dessus de 500 m. d'altitude ; en aout 1980, quand j'y suis allé, la température maximale était de 15°. Le Groenland devrait avoir des températures fraîches également. L'archipel du Svalbard, situé aux alentours du 80° de latitude nord est une autre valeur sure pour ceux qui craignent les fortes chaleurs même si le mercure peut dépasser les 20° (par contre, il peut neiger quasiment toute l'année) ; ceci dit, il n'y a pas grand chose à y faire !
Toute la côte ouest de la Norvège reste fraîche en été (plus on va vers le nord, moins il fait chaud) et, cerise sur le gâteau, il peut arriver qu'il ne pleuve pas pendant une bonne semaine comme cela nous est arrivé en juillet 2015. Quand nous avons effectué la randonnée jusqu'au Knivsskjellodden, la température était de 6° ! (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2015/07/knivskjellodden.html). Par contre, dès que l'on quitte la côte, il peut faire chaud car on aborde un climat continental.
Autres lieux frais en été : la côte occidentale et les îles de l'Écosse et la côte occidentale de l'Irlande ( voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2018/08/periple-dans-une-ancienne-colonie-anglaise-2.html). Si on a un portefeuille mieux garni, on peut explorer la côte ouest du Canada (la Colombie Britannique découverte en août 1976 et revue en septembre 2018 : chroniques canadiennes 18 à 21 https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2018/09/chroniques-canadiennes-18.html ) et les rives de l'Alaska où je ne suis jamais allé.
En France, les régions littorales les plus fraîches en été sont l'ouest et le nord de la Bretagne et l'ouest du Cotentin. On pense généralement qu'en allant sur une île comme Ouessant, il fera moins chaud qu'à Sablé ; c'est tout à fait vrai mais c'est relatif : le 11 juillet 2022, on subissait des températures supérieurs à 35 ° en Sarthe et on trouvait que 10° de moins c'était déjà beaucoup sur une île réputé pour son climat hyper océanique (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/cap-a-l-ouest.html).
Dernière solution : prendre de la hauteur. C'est à dire aller en montagne. Attention, cependant car si la température moyenne diminue de 6° par mille mètres, cela ne suffit pas pour avoir de la fraîcheur. Quand il fait plus de 35° à Grenoble et que vous avez loué un gîte à 1 800 m. vous aurez entre 20 et 25° pendant la journée mais sans aucune ombre au-dessus de 2 000m. et le soleil tape dur ce qui accroît la sensation de chaleur. Il peut être pertinent de monter moins haut et de randonner en forêt ; par exemple dans le Massif Central.
A suivre