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12 janvier 2023 4 12 /01 /janvier /2023 10:59

     La municipalité a donc décidé de lancer une consultation sur trois hypothèses d'aménagement cyclable de la rue Gambetta. On peut remplir le questionnaire sur Internet et à partir du journal municipal. Du moins quand les Saboliens l'auront reçu car nous ne l'avons toujours pas trouvé dans notre boite aux lettres (on peut le lire sur le site de la ville depuis le 10 janvier mais il faut compter avec un délai de plusieurs jours pour qu'il soit imprimé et distribué). Voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/consultation-participative.html

 

     J'ai donné mon point de vue dans plusieurs articles antérieurs et je n'ai pas changé d'avis : engager de lourds travaux est  totalement inutile ; il suffit de quelques aménagements. C'est ce que j'avais expliqué sur le terrain à une journaliste des "Nouvelles" il y 7 semaines. Elle vient de publier un article résumant mes analyses (dans l'édition du 12 janvier). Elle reprend mon diagnostic concernant les aménagements place du Champ de Foire où on risque, en permanence de se faire écharper car les automobilistes ne comprennent pas les nouvelles règles de circulation. Voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/velos-rue-gambetta-des-projets-inacceptables.html et tous les articles de la rubrique "vélo" depuis 9 mois : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/velo/

 

     Par contre, d'autres travaux seraient nécessaires pour favoriser le confort et la sécurité des piétons et cyclistes. 

 

     Dans le quartier de Gastines, cher à notre maire, certaines rues n'ont pas de trottoir (même pas d'un seul côté) soit sur toute leur longueur (par exemple : route de Plaisance et route de Ballée) soit en partie (par exemple : rue des Mines). Dans la zone d'activité de la Denisière, partagée entre Sablé et Solesmes, la situation est très hétérogène sur l'axe constitué par l'avenue Jean Monnet et l'avenue de l'Europe. Peu de piétons l'empruntent mais on croise régulièrement des cyclistes. Or, on a tous les cas de figure : piste piétons - cyclistes d'un côté, trottoirs sans piste cyclable d'un côté, absence de trottoirs et de voie cyclable trop souvent. Pourtant, il ne serait pas difficile et dispendieux de réaliser un aménagement piétons - cyclistes sur toute la longueur de la voie. 

 

     En plusieurs endroits, au centre ou dans les quartiers, la voirie est très dégradée ce qui est fort dangereux pour les cyclistes (soit risque de chute, soit risque d'être heurté par un véhicule en se déportant à cause d'une ornière). Des travaux sont à réaliser d'urgence auxquels il faut ajouter le nettoyage fréquent des voies cyclables le long de la déviation. 

 

     Quant aux aménagements cyclables nécessaires, ils concernent en premier chef les routes où circulent les camions, c'est à dire la déviation (et surtout les carrefours) et toutes les routes quittant Sablé. La commune prévoit d'aménager la rue du Général Leclerc jusqu'au rond-point avant le Super U : très bien mais il faudra poursuivre vers Laval sur quelques centaines de mètres (il y a des aménagements mais ils ne sont pas toujours cohérents). On peut facilement aménager une voie cyclable entre le rond-point "Leclerc - ESAS" et le suivant sur la route du Mans. Idem entre le rond-point du Petit Sablé et la sortie de la ville sur la route de La Flèche. Plus complexe mais faisable : entre le collège Reverdy et le premier viaduc sur la voie ferrée vers Poillé. Il faut étudier la faisabilité d'un aménagement entre le carrefour "de l'Éléphant Bleu" et la sortie de Sablé sur la route de Souvigné. Aménager pour les cyclistes les routes allant vers Juigné et Solesmes semble moins nécessaire car peu de camions les empruntent. On pourrait réfléchir à la route de Précigné et à l'axe route de Précigné - route de La Flèche. Quant à l'axe situé entre la gendarmerie et la piscine, il n'est aménagé que pour les piétons ; un aménagement cyclable (pour TOUS les vélos) serait facile à réaliser. 

 

     Quant aux axes déjà aménagés route du Mans entre la voie ferrée et le rond-point et route de La Flèche entre le rond-point "du carrossier" et celui des Petits Sablés, il faudrait les rénover car il subsiste quelques problèmes. 

 

     Pourquoi s'entêter à dépenser des sommes inutiles alors que d'autres travaux (certes sans doute aussi coûteux) sont urgents mais non programmés. La sécurité des piétons et cyclistes n'a pas de prix. Et j'en rajoute une couche : il faut lutter sans relâche contre le comportement de trop de cyclistes roulant sur les trottoirs (parfois en toute bonne foi ce qui est le plus grave). 

 

   

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9 janvier 2023 1 09 /01 /janvier /2023 12:09

     Serge Depaquit nous a quitté à la fin du mois de décembre 2022, à 93 ans. C'est avec une certaine nostalgie que j'ai appris son décès car je l'avais bien connu et apprécié quand il était responsable du PSU en Région Parisienne (et moi, dans les Hauts de Seine). J'ai le souvenir d'un militant très sympathique qui privilégiait le débat sur l'invective et ne semblait pas être adepte des magouilles. Issu de milieu populaire et ayant pu faire des études techniques, il avait pris des responsabilités dans les mouvements de jeunesse du PCF et était devenu un "permanent" pendant une longue période :  2 ans à Prague puis, durant un temps nettement plus long comme une sorte de "commissaire politique" de l'Union des Étudiants Communistes (UEC). Favorable à une évolution en profondeur du PCF sur le modèle du Parti Communiste Italien, le fossé s'était creusé avec la direction du parti au point qu'il fut exclu en 1968. Avec quelques autres, dont Victor Leduc, il adhérera au PSU peu de temps avant le départ de Rocard. Il sera secrétaire national du PSU, succédant à Huguette Bouchardeau, devenue ministre puis devra quitter la direction à l'issue du Congrès de Bourges où il fut lâché par ses alliés. Fidèle à son tempérament, il s'était éloigné de la politique partidaire sans faire de bruit mais a milité jusqu'au bout pour ses idées. Voir : https://www.institut-tribune-socialiste.fr/wp-content/uploads/2023/01/Hommage-PSU-a-Serge-DEPAQUIT-GD.pdf

 

     Il y a deux ans et demi, c'était au tour de Michel Mousel de nous quitter, à 80 ans. Lui aussi, avait été secrétaire national du PSU ; c'était après le départ de Rocard. Issu d'une famille d'enseignants chrétiens de Colombes où j'habitais (son père fut responsable national du SGEN - CFDT), il s'engagea très tôt dans la politique et le syndicalisme tout en poursuivant de brillantes études qui lui permirent d'intégrer l'ENA et de devenir haut fonctionnaire. Il avait été secrétaire général de l'Union Nationale des Étudiants de France de 1963 à 1964 (les congrès étaient annuels) à l'époque où ce syndicat regroupait près de la moitié des étudiants (aujourd'hui, il a moins d'adhérents alors que le nombre d'étudiants a été multiplié par 12). Je l'ai surtout connu à la fin des années 1970 quand il reprit le flambeau en Région Parisienne et au national. Il était passionné mais s'efforçait toujours d'éviter les fausses querelles débouchant trop souvent sur des divisions inutiles. Au bout de 5 ans de mandat, il laissera la place à une femme (une première dans un parti). Huguette Bouchardeau sera candidate en 1981 avec un score décevant. Quant à Michel, il sera au service de ministres de gauche puis occupera divers postes de haut fonctionnaire, sans jamais, lui aussi, abandonner ses convictions pour un plat de lentilles. Voir : https://www.institut-tribune-socialiste.fr/wp-content/uploads/2013/03/LITS-en-deuil.pdf

 

     Le secrétaire national que j'ai le moins connu est Michel Rocard. Homme de conviction (il a, par exemple, dénoncé les camps de regroupement en Algérie ; voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2016/08/rocard-et-la-guerre-d-algerie.html), il finira par ne plus croire au parti qu'il avait incarné plus que tout autre et passera au PS mais Mitterrand, dont chacun reconnait les capacités politiciennes hors normes, réussira l'exploit de le tourner sur sa gauche puis l'humiliera quand il sera premier ministre comme Sarkozy le fera avec Fillon. Comme ce dernier, il connaîtra la malédiction du Premier Ministre à laquelle seuls de Gaulle et Pompidou ont échappé. Il avait un caractère tel qu'il était difficile de se fâcher avec lui, même quand les désaccords étaient profonds. Il nous a quitté en 2016 à 86 ans, et j'avais consacré 3 articles sur lui. Voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2016/07/rocard-et-le-psu.html (l'autre est déjà cité et le 3ème a disparu). 

 

     Parmi ceux qui ont incarné le PSU mais sur son versant ouvrier, le plus connu est encore bien vivant et on vient d'éditer un recueil de ses analyses politiques : Charles Piaget. Il va avoir 95 ans cette année. Je lui ai consacré plusieurs articles dont celui-ci qui est la première partie d'une longue interview (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-entretien-avec-charles-piaget-118381483.html) et celui-là qui rejoint mon texte sur Rocard : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2017/03/1974-l-echec-de-la-candidature-piaget.html

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5 janvier 2023 4 05 /01 /janvier /2023 17:51

     Cette année, des photos insolites. 

Vu près de Bordeaux

Vu près de Bordeaux

Malte pendant la semaine sainte

Malte pendant la semaine sainte

Le tableau et le paysage peint près de Lassay.

Le tableau et le paysage peint près de Lassay.

A Ouessant sous le soleil

A Ouessant sous le soleil

Retour sur les lieux de mon mémoire de maîtrise 53 ans plus tard. Il existe désormais un circuit avec panneaux explicatifs mais les paysages ont bien changé.

Retour sur les lieux de mon mémoire de maîtrise 53 ans plus tard. Il existe désormais un circuit avec panneaux explicatifs mais les paysages ont bien changé.

Le petit train entre Soller et le port de Soller à Majorque.

Le petit train entre Soller et le port de Soller à Majorque.

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5 janvier 2023 4 05 /01 /janvier /2023 10:48

     Au seuil d'une nouvelle année, il est de coutume d'émettre des voeux pour sa famille et ses amis mais, aussi - pourquoi pas - pour sa commune, pour son pays et pour le monde. Je vous ferai grâce de ceux que j'adresse à mes proches pour me concentrer sur ce qui me concerne en tant que citoyen de Sablé, de la France et du monde. 

 

     Pour moi, la liberté est un des biens les plus précieux dont, malheureusement, sont privés des centaines de millions d'individus de par le monde. Sans prétendre être exhaustif, je pense, tout d'abord, aux minorités ethniques en Chine dont les particularismes sont déniés et qui peuplent par centaines de milliers, des centres de rééducations et, puisque l'on parle de la Chine, je m'inquiète de la surveillance systématique de la population. La liberté, c'est, également, la liberté pour les femmes qui sont traitées comme des mineures en Afghanistan, en Iran , en Arabie Saoudite... dans un système de ségrégation qui ne dit pas son nom ; ces pays se singularisant, également, par la discrimination vis à vis des non-musulmans comme dans nombre d'autres pays dont la constitution fait référence à l'islam. Enfin, je forme des voeux pour la liberté de la presse mise en cause dans des pays aussi divers que l'Algérie, Cuba, le Russie, la Chine (encore), l'Iran (encore), la Turquie et j'en oublie beaucoup. 

 

     Je forme, également, des voeux pour la paix. Partout où la guerre ravage des pays et détruit des existences. C'est tout particulièrement le cas en Ukraine qui subit, depuis plus de 10 mois, l'agression de la Russie dirigée par Poutine, un clone de Hitler et de Staline. J'avoue, d'ailleurs, avoir été choqué d'entendre, l'autre jour, une personnalité importante évoquer "la guerre entre l'Ukraine et la Russie" comme s'il y avait une certaine forme d'équivalence entre l'agressé et l'agresseur qui, faute d'espérer l'emporter face à la détermination du peuple ukrainien, a décidé de détruire systématiquement l'Ukraine. Et serait-ce trop demander que de souhaiter que ceux qui se disent de gauche condamnent les impérialistes russes. Malheureusement, la guerre ne se limite pas au sol européen : elle frappe l'Éthiopie, le Congo, la Syrie, plusieurs pays du Sahel, la Birmanie. On ne peut que se réjouir de l'accord signé en Colombie mais l'inquiétude grandit avec l'arrivée au pouvoir, en Israël, de nombreux élus d'extrême-droite favorables à l'expulsion de la population autochtone déjà discriminée. 

 

     Pour la France, je souhaite surtout que le peuple ait la force de s'opposer aux projets les plus néfastes du Président de la République ; tout particulièrement le recul de l'âge de la retraite à 69 ou 70 ans (car, ce qu'il faut prendre en compte, c'est l'âge du départ sans décote et non l'âge minimum). Et que cesse cette fuite en avant vers toujours plus de radiations de chômeurs et de remise en cause permanente de leurs droits à indemnisation. Et que s'arrête la surenchère sécuritaire et la dénonciation d'une pseudo invasion migratoire. J'appelle donc de mes voeux l'union de la gauche autour de valeurs humanistes, sans hégémonie et sans renoncement. 


     Pour Sablé, j'espère que la nouvelle équipe municipale aura à coeur de favoriser la démocratie (les marges de progression sont importantes) et qu'elle s'intéressera, d'abord, aux Saboliens et, tout particulièrement à ceux qui habitent dans les quartiers populaires. Les caisses sont vides ; évitons de jeter l'argent par les fenêtres et commençons par améliorer la vie quotidienne de nos concitoyens, relancer le commerce au centre-ville, faire participer les habitants. Il y a beaucoup d'autres initiatives que devrait prendre une municipalité vraiment consciente de l'intérêt général. Je souhaite, également, que la santé devienne une priorité mais quand je constate la déliquescence des urgences au Bailleul, le retard pris dans la construction de la Maison de Santé, et le soutien à des projets mercantiles dans le domaine du handicap, il y a de quoi être pessimiste. Je forme, enfin, des voeux pour que notre députée reste à l'écoute et au service des habitants de sa circonscription. 

 

     Je souhaite, en guise de conclusion, pouvoir tisser des liens plus étroits avec nos voisins et tous les Saboliens que nous croisons, à qui nous disons bonjour, qui nous contactent, avec qui nous échangeons sur facebook, qui m'encouragent pour mon blog.. mais que nous connaissons à peine. La richesse des relations interpersonnelles est un des secrets du bonheur. Bonne année 2023 !

 

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20 décembre 2022 2 20 /12 /décembre /2022 16:49

    La municipalité a donc décidé de lancer une consultation participative sur le plan de circulation du secteur place du Champ de Foire - rue Gambetta. On trouve cette consultation sur le site de la commune. Il est possible de répondre entre le 19 décembre 2022 et le 31 janvier 2023. 

 

     Comme la majorité municipale l'avait annoncé le 8 novembre, on donne, aux citoyens le choix entre 3 propositions :

 

Projet 1 – Circulation en sens unique rue Gambetta

  • Les avantages
    – continuité cyclable
    – maintien à 100 % du stationnement actuel
  • Les inconvénients  
    – sens unique, d’où modifications des habitudes de circulation
    – engorgement des voies de circulation périphériques

Projet 2 – Circulation à double sens pour véhicules légers et voies vélos double sens

  • Les avantages
    – double sens véhicules légers
    – sécurité plus importante pour les vélos, car présence de voies dédiées sans conflit avec les voitures
  • Les inconvénients  
    – pas de continuité cyclable sous la trémie
    – suppression d’un côté de stationnement (environ 25 places)

Projet 3 – Circulation à double sens jusqu’à la trémie et voies vélos double sens

  • Les avantages
    – double sens véhicules légers entre champ de foire et trémie
    – continuité cyclable sous la trémie
  • Les inconvénients  
    – suppression d’un côté de stationnement (environ 25 places)
    – dégagement véhicules légers sur Gambetta par Bd de la Primaudière

     Commentaires :  

 

     1° La proposition 1 est facile à comprendre mais a mis le feu aux poudres : des riverains, des commerçants, des élus...ont protesté, fait signer une pétition qui a recueilli de nombreuses signatures, organisé une réunion publique et, donc, obligé le maire à rétropédaler à la fois en introduisant un peu de démocratie dans sa démarche et en publiant les 2 contre-propositions qui suivent. 

 

2° La proposition 2 semble plus séduisante car elle crée une double piste cyclable et affranchit les cyclistes du risque des portières. Par contre, on ne sait absolument pas comment ça se passera sous la trémie. Or, c'est le noeud du problème. Il serait souhaitable que les initiateurs de cette proposition nous éclairent sur ce point. Pour ma part, je demeure fort circonspect et je rejette cette proposition en l'état.

 

3° La proposition 3 est totalement incompréhensible. On a l'impression que les pistes cyclables coupent les voies réservées aux automobiles à 2 reprises au moins ce qui est extrêmement dangereux. Quant aux automobilistes, qui voudraient emprunter la rue Gambetta pour quitter le centre-ville, on les oblige à un grand détour. 

 

4° Il n'y a pas de proposition 4. Celle-ci serait simple : on garde les choses en l'état au prix de quelques aménagements. 

 

     Pour en savoir plus, je vous invite à lire le très grand nombre d'articles que j'ai consacrés au sujet dans la rubrique (17 depuis le début de l'année plus d'autres dans les années antérieures) : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/velo/2

 

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20 décembre 2022 2 20 /12 /décembre /2022 12:09

     Est-ce une erreur ou un rectificatif ? Je n'en sais rien mais toujours est-il que j'ai reçu (sans doute parce que j'ai été président d'une association pendant une petite dizaine d'années) pas moins de 3 invitations pour les voeux 2022. 

 

     La première, reçue le 8 décembre, émanait du cabinet du président de la communauté de communes, Daniel Chevalier, également maire de Juigné. Celui-ci avec Nicolas Leudière, maire de Sablé, 1er vice-président de la communauté de communes m'invitait à la "Cérémonie des voeux communs" (sic) le vendredi 13 janvier 2023, à 18h sur "la scène Joël Le Theule" (nouveau nom de la salle Joël Le Theule) suivi d'un cocktail dinatoire salle Madeleine Marie. Il est précisé : "Invitation pour 1 personne"

 

     La seconde invitation, reçue quelques heures plus tard, était strictement identique mais émanait du cabinet du maire de Sablé. 

 

     Puis, ce matin, 20 décembre,  je trouve un mail, émanant, encore une fois du cabinet du maire avec une troisième invitation, rédigée ainsi : "Nicolas Leudière, Maire de Sablé sur Sarthe, a le plaisir de vous convier à la cérémonie des voeux aux associations saboliennes - Jeudi 12 janvier 2023, à 18h30, salle Madeleine Marie - Invitation strictement personnelle et valable pour 2 personnes". Il n'est pas précisé si la commune régalera les participants. 

 

     On pourrait m'objecter que les invitations pour le 13 janvier concernaient les personnalités mais pas les associations. Pas du tout ! Car l'association dont j'ai été le président a reçu, également les 3 invitations. On se perd alors en conjectures. Est-ce que le maire de Sablé va, finalement, boycotter la cérémonie du 13 janvier ? Dans ce cas, l'invitation pour le 12 annulerait celle pour le 13.  Sinon, quel est l'intérêt d'inviter les associations saboliennes deux fois de suite ? Est-ce pour leur annoncer des bonnes nouvelles du genre : vos subventions ne seront pas diminuées de 5% comme en 2022 ou, inversement, pour les préparer à en apprendre de mauvaises du genre : on continue à baisser les subventions ou bien : les gymnastes et les danseurs devront attendre des années et des années avant de retrouver une salle adaptée ? Je ne suis pas dans le secret des dieux pour trancher. Ce qui est certain c'est que ce n'est pas ainsi que la commune fera des économies d'énergie, de personnel et d'alimentation. 


 

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19 décembre 2022 1 19 /12 /décembre /2022 18:18

     Je l'ai évoqué dans un précédent article (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/la-municipalite-realise-des-operations-immobilieres.html) Maintenant, je vais revenir sur la discussion qui a eu lieu au Conseil Municipal. 

 

     Au préalable, il faut savoir comment sont informés les conseillers municipaux avant la réunion du Conseil Municipal. La loi oblige le maire à envoyer les projets de délibération aux élus, au moins 5 jours francs avant le date du Conseil. Le terme "projet de délibération" est technique ; contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, il n'est pas amendable (du moins dans les faits car la loi n'interdit pas des modifications au cours des débats). Concernant Oui-Care, le projet de délibération tel qu'il a été présenté dans la presse, avant le C.M., était peu compréhensible. Cependant, il existe des commissions municipales dont la fonction est de permettre aux élus d'étudier tous les projets de délibération, de demander des explications et d'émettre un avis. En théorie, les élus, de la majorité comme de l'opposition, sont donc bien au courant du dossier. Or, d'après mes informations, il a fallu l'insistance d'au moins un élu pour que les diapos présentant le projet Oui-Care (plusieurs dizaines de pages) soient adressées aux élus juste avant le conseil. Ce qui pose problème. En effet, si tous les documents sont confidentiels jusqu'à ce que la délibération ait été présentée au C.M. , il est évident que les élus ont le droit et, même, le devoir de se renseigner auprès de personnes extérieures pour les éclairer. Par contre, s'il n'a pas accès au dossier préalablement, l'élu ne peut pas jouer son rôle. Pratique qui n'est pas nouvelle à Sablé si je me réfère au rapport de la Chambre régionale des Comptes visant Fillon il y a près de 30 ans : contrairement à la loi, on n'avait pas eu le rapport en temps et en heure ; j'avais protesté en haut lieu et obtenu le rapport avant que le maire ne l'envoie aussi mais c'était un peu tard pour argumenter solidement. 

 

     Donc, le 12 décembre, les élus avaient en main le dossier obtenu in extremis mais il ne semble pas que la presse ait eu connaissance d'autre chose que d'une page (l'esquisse du projet qui, d'ailleurs, ne correspond pas à la géographie des lieux).  Il faudrait, peut-être écrire au maire pour demander à ce que le citoyen lambda obtienne communication du dossier. En tout cas, aucun représentant de la société n'était présent le 12 décembre alors qu'il aurait été très utile qu'il expose son projet et puisse répondre aux questions. Toujours l'opacité. Rémi Mareau l'a regretté à juste titre. 

 

      Commençons par une question qui, à ma connaissance, n'a pas été posée : est-ce la municipalité qui a contacté la société pour répondre à un besoin identifié par la commune ou, ce qui est le plus évident, est-ce OUI-Care qui a choisi de s'implanter et a sollicité un terrain de la ville ? Ce n'est absolument pas la même chose. En effet, dans le premier cas de figure, l'initiative vient des élus qui après un appel à projet - ou toute autre forme de consultation - choisissent la solution la plus adaptée et conservent la maîtrise du dossier. Dans l'autre cas, la commune ne contrôle quasiment rien et c'est ce qui va se passer. Oui-Care veut expérimenter une nouvelle offre ; Sablé va être la première implantation ; la société cherchait un terrain ; la commune lui propose à un prix d'ami. Ensuite, Oui-Care mettra en place son concept d'habitat "inclusif" à Angers et très certainement ailleurs si ça marche. Le fait que le maire de Sablé soit très proche politiquement de l'ancien maire d'Angers devenu ministre peut, également, expliquer des choses. 

 

     D'où la question suivante ? Est-ce que l'offre actuelle pour les personnes handicapées (et, aussi, les personnes âgées) est insuffisante dans la région sabolienne ? Je me garderai bien d'y répondre mais il ne semble pas, d'après mes contacts, que la "pénurie" évoquée par des adjoints soit si criante que cela. Et, surtout, si c'est le cas, pourquoi ne pas avoir sollicité le secteur privé non lucratif voire  innové avec un projet communal ? La seule réponse semble avoir été : on n'a pas les moyens ! 

 

     Il y a des précédents. Je pense, en particulier aux résidences universitaires : faute de moyens, les CROUS ne construisent pas assez dans certaines régions ce qui ouvre la porte aux sociétés privées qui proposent des résidences mais à un prix nettement plus élevé qui trouvent néanmoins preneurs faute de mieux. On pourrait évoquer les EHPAD et les cliniques. La santé est devenue une vache à lait du privé lucratif ; on est loin des ambitions sociales des fondateurs de la Sécurité Sociale et des vrais mutuelles. Un marché où le "client" devra payer plus cher alors qu'une municipalité vraiment sociale aurait dû être porteuse de projets d'autant que des financements importants peuvent être sollicités. 

 

     Le projet de Oui-Care ne se limite pas à cet habitat "inclusif" si on en croit la délibération. En effet, il évoque également des commerces, une crèche, des logements, des activités diverses. On n'a pas toujours des précisions et, de toute, façon, c'est Oui-Care qui décidera ; point à la ligne

 

     D'où la question légitime : est-ce que la municipalité a un projet pour le quartier ? Il semble que, lors du CM, on ait surtout parlé destruction d'un espace "vert" et places de parking. Sur ce dernier sujet, la majorité a tenté de rassurer en évoquant l'utilisation partielle du site Gambetta et des terrains libérés par la destruction de 2 HLM. On ne sait pas si d'autres HLM seront construits ni où (le site de l'ex gendarmerie attend !). Quant au site Gambetta, le maire a botté en touche en indiquant que des activités y subsisteraient alors qu'on peut espérer que le provisoire ne durera pas des années encore et que, de toute façon, elles n'occupent qu'une petite partie du site. 

 

     

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18 décembre 2022 7 18 /12 /décembre /2022 19:52

     Au Conseil Municipal du 12 décembre, on a beaucoup parlé de ventes de terrains et d'habitations.

 

     Je passe rapidement sur la vente d'une maison située en haut de la rue des Forges. Plus intéressant, est la vente de celle qui se situe à l'angle de la rue Saint Nicolas et de la rue des Terres. Jusqu'à une période récente, elle abritait un magasin de vélos. Celui-ci a brûlé et la commune a décidé de vendre. Il faut signaler que le bâtiment fut le site de la première gendarmerie de Sablé ; il serait pertinent de la signaler par une plaque si le nouveau propriétaire l'accepte. 

 

     A la suite de deux questions orales, le maire s'est expliqué au sujet de l'avenir du gymnase Marcelle Thébault,  situé rue de Sarthe. Il a confirmé ce que la responsable du club avait laissé entendre dans la presse : ce gymnase sera démoli. Pourtant cet équipement n'est pas si ancien que cela mais il est accusé, en particulier, d'avoir mal vieilli et  d'être "énergivore" ce qui est sans doute vrai. Si c'était le seul dans ce cas, ce serait inquiétant mais chacun sait (ou devrait savoir) que nombre de bâtiments appartenant à la ville sont des passoires thermiques (il y en a même qui prennent l'eau par temps d'orage ou qui s'effritent dangereusement ; voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/12/batiments-en-peril.html). Cependant, ce n'est qu'une justification de façade car le but de la démolition est limpide : il faut faire de la place pour qu'un promoteur puisse y construire un ensemble immobilier de standing. Le maire l'a dit crûment en laissant entendre que ses prédécesseurs (pas tous, mais, au moins, Marc Joulaud l'ancien mentor du maire actuel) n'avaient rien fait, que la population diminuait et qu'il fallait faire revenir les "classes moyennes". Le refrain habituel ! Il est sûr que la parcelle 300 est assez vaste et il y a encore plus de terrain si on urbanise quelques parcelles voisines quitte à procéder à quelques autres démolitions. Bien évidemment, tout le monde se pose la question de savoir où vont aller les gymnastes. Le maire a répondu qu'on trouverait une solution - ce qui ne semble pas vraiment satisfaire les responsables du club - et a laissé envisager une construction nouvelle. C'est de la poudre aux yeux : la rénovation coûterait environ 500 000 euros ; une nouvelle installation reviendrait à 4 fois plus (au moins). Au vu de l'état des finances saboliennes, c'est au-dessus de nos moyens. 

 

     Autre vente : les jardins de l'impasse Renaudeau. Ils ont été achetés petit à petit par la ville comme ce fut le cas, dans le passé, pour ceux qui se situaient entre la rue Saint Denis et la gare (ils ont été transformés en parking et la future maison médicale sera implantée à son extrémité). Jusque là, pas de problème : il est de bonne politique de libérer du foncier et de réduire les "dents creuses". D'ailleurs, la commune est propriétaire d'un vaste ensemble qui comprend, en outre, l'usine Grandry et l'ancienne école Gambetta sans parler des HLM dont une partie doit être démolie. Cet ensemble avait fait l'objet d'une étude qui avait coûté près de 100 000 euros et dont la conclusion implicite était : on rase tout et on construit un nouveau quartier. Petit rappel qui nécessite de bien tout lire dans le détail : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2018/11/projets-pour-le-quartier-de-la-gare-a-sable.html

 

     Quelques temps après, la municipalité Joulaud était revenue à la charge avec un projet - que les élus avaient découvert dans la presse - moins ambitieux car ne concernant que le site de l'ancienne école Gambetta. Avec un seul bémol : il fallait que ce site soit libéré de ses activités culturelles qui s'y étaient installées provisoirement pendant les travaux des deux futurs pôles culturels. Mais le provisoire dure souvent beaucoup plus longtemps que prévu et si la musique va retourner à ses pénates, la danse et d'autres activités n'ont toujours pas d'autres lieux. Le projet Joulaud, prévoyait d'y implanter : la maison de santé pluridisciplinaire (MSP), une résidence-service pour personnes âgées et des appartements de standing. C'était cohérent et ça correspondait au choix de l'ancienne municipalité de faire venir une population plus aisée (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/09/quel-avenir-pour-le-site-de-l-ex-ecole-gambetta.html). Enfin, par une opération à tiroir, les locaux de l'actuelle maison médicale seraient rasés et, avec des terrains environnants, on aurait une belle emprise foncière disponible pour une opération d'urbanisme (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/06/projet-de-future-maison-medicale-a-sable.html). Là aussi, on a pris beaucoup de retard car la MSP ne sera pas achevée avant 2025 du fait du changement de localisation de la MSP après le changement de majorité. 

 

     Le projet présenté le 12 décembre est assez clair à première vue. On vend les 1750 m² occupés par les jardins à une société privée spécialisée dans "les services à la personne" nommée Oui Care. Pour ceux qui ne maîtrisent pas le "franglais", il faut rappeler que le "care" est un mot très à la mode qui vient de l'anglais "to care" c'est à dire soigner. La société en question n'est pas une inconnue en Sarthe puisqu'elle y a son siège social et qu'elle est l'extension d'une entreprise créée au Mans sous le nom de O2. Celle-ci s'est fait connaître en proposant de l'aide à domicile, principalement dans le domaine du ménage. Le groupe a progressé considérablement et a élargi ses ambitions à bien d'autres domaines de l'aide à la personne. Le groupe annonce la couleur sans ambages : devenir le n° 1 mondial dans son domaine : https://ouicare.com/le-groupe/. Pourquoi pas à condition que ce soit au service de la population. 

 

     Il faut, en effet, bien avoir en tête que Oui Care est un groupe privé à but lucratif ce qui le différencie, dans le domaine social, du privé à but non lucratif (associatif ou mutualiste) ou du public (lui, aussi, non lucratif). Si de grands groupes se lancent à fond dans le "social", c'est qu'il y a de l'argent à gagner  ; c'est même la définition de "lucratif". Est-ce notre conception de la solidarité ?

 

     En ce qui concerne le projet sabolien, il s'adresserait aux personnes en situation de handicap et le site de Sablé serait pionnier en France pour l'accueil "inclusif" tel que conçu par cette société. 

 

     Je développerai plus dans un autre article mais il est quand même significatif que le nouveau maire privilégie le privé lucratif plutôt que les autres types de fonctionnement dans le secteur social. Et il y une concomitance qui me pose question : juste après que la mairie ait renoncé à soutenir le projet associatif de Maison d'Assistantes Maternelles (MAM), Oui Care prévoit de créer une crèche de 20 lits avec la bénédiction du maire. On voit de quel côté penche le soit -disant "sans étiquette". On pourrait, également, discuter du prix de vente 45 000 €/1 750 m² c'est en dessous du prix du marché. 

 

     Dans l'immédiat, je vous invite à prendre contact avec Rémi Mareau, conseiller d'opposition qui maîtrise tout à fait le sujet et qui est intervenu au Conseil Municipal. 

 

     A suivre... 

 

 

     

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17 décembre 2022 6 17 /12 /décembre /2022 15:16

     Lors de la réunion du 8 novembre (voir les 4 articles sur le sujet : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/11/reunion-publique-du-8-novembre-sur-le-plan-de-circulation-a-sable-4.html), le maire avait brutalement rétropédalé et annoncé une consultation des citoyens pour définir quel serait l'aménagement cyclable qui leur semblerait le plus intéressant pour la rue Gambetta. Il avait brièvement présenté les 3 projets qui seraient en débat. Puis on a attendu. 

 

     Lors de cette même réunion, plusieurs personnes - cyclistes empruntant tous les jours cette voie ou riverains - avaient souligné que l'aménagement actuel du passage souterrain sous la voie ferrée (la "trémie") ne posait aucun problème pour les cyclistes et qu'il était inutile de vouloir changer ce qui fonctionnait bien pour une autre configuration qui risquait de causer plus de mal que de bien. Pour ma part, j'étais intervenu dans ce sens et je m'étais étonné que l'on ne ,propose pas de laisser les choses en l'état avec quelques améliorations de sécurité aux entrées de la trémie (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/11/reunion-publique-du-8-novembre-sur-le-plan-de-circulation-a-sable-3.html)

 

     Lorsque la presse a présenté les 3 projets, j'ai écrit pour rappeler ma position de bon sens et un journal m'a proposé d'aller sur le terrain pour en discuter ; ce qui fut fait le mercredi 23 novembre. Pour une raison que j'ignore, l'article n'est jamais paru. 

 

     Parallèlement, j'ai interrogé plusieurs personnes au sujet des aménagements déjà réalisés place du Champ de Foire et rue Saint Denis. Comme je m'y étais engagé, j'ai synthétisé leurs remarques et les miennes et j'ai écrit à l'adjoint responsable du dossier. Le courrier date du 6 décembre et, pour le moment, je n'ai eu aucune réponse. Je vous livre donc le texte complet ; vous constaterez que je reviens sur le sujet de la rue Gambetta. 

Sablé le 6 décembre 2022

 

Objet : aménagements cyclables (et piétons)

 

Monsieur l'Adjoint au Maire.

 

Des aménagements ont été réalisés pour les cyclistes (et, indirectement, pour les piétons) rue Saint Denis - que j'emprunte occasionnellement - et place du Champ de Foire - où je passe tous les jours. J'ai, également, eu l'occasion de discuter avec des usagers du vélo, des personnes se rendant tous les jours à pied au Centre Ville et des riverains. Je me propose donc de vous livrer un premier bilan.

 

Rue Saint Denis.

 

Tous ceux avec qui j'en ai parlé sont d'accord avec moi pour considérer que la voie cyclable menant de la place du Champ de Foire jusqu'au feu situé avant le grand parking (en face de l'entrée de l'avenue de Bückeburg) est trop large. J'ajoute que j'aurais aimé que le revêtement de la chaussée soit refait car il est en mauvais état ce qui gêne les cyclistes dont le vélo a des roues assez étroites (inférieures à 28)

Plusieurs personnes m'ont fait part de leurs préoccupations concernant la piste cyclable qui va dans l'autre sens et qui est voisine d'une voie piétonne. Ces témoins s'inquiètent des problèmes de cohabitation piétons – cyclistes aux heures de sortie du lycée ou au moment où le Pôle Culturel sera en pleine activité. Pour ma part, je n'y suis allé qu'à des périodes creuses et je n'ai pas constaté ce type de problèmes ; par contre, on peut être gêné par des poteaux qui ont été conservés. J'aurais aimé (et je ne suis pas le seul) que le revêtement de la piste cyclable soit en goudron car, dès maintenant, le matériau constitutif se désagrège un peu ce qui amène des grains ou graviers qui peuvent crever les roues des vélos de type course ou demi-course. Enfin, il y a une ambiguïté en ce qui concerne deux feux tricolores (après le lycée et au débouché du Parc du Château) : pour le premier, on n'a pas l'impression que les cyclistes doivent en tenir compte car il se trouve au débouché d'un accès au lycée ; par contre, il est évident qu'il faut respecter le second mais il faudrait le rappeler.

 

Place du Champ de Foire et portion située en amont des rues Carnot et Paul Doumer.

 

Ici les problèmes sont nombreux et mon sentiment est que les cyclistes et les utilisateurs de trottinettes électriques qui respectent scrupuleusement le code de la route sont moins en sécurité qu'avant alors que ceux qui ont des comportements fautifs continuent de plus belle au risque de créer des accidents.

 

Principal problème : l'anneau réservé aux cyclistes et autres deux roues autour de la place. L'usage veut que ceux qui ne sortent pas du rond-point circulent au centre puis vont vers la droite avant de le quitter. C'est ce que continuent de faire logiquement les automobilistes. Par contre, les cyclistes se trouvent toujours à l'extérieur. D'où une incompréhension de la part des automobilistes qui pensent que le cycliste tourne à la première rue ; le conducteur de la voiture qui veut emprunter la dite rue ne se préoccupe donc pas du cycliste et lui coupe la route en toute bonne foi malgré le marquage au sol. Par exemple, si un cycliste vient de la rue Gambetta et se dirige vers la rue Carnot pendant qu'un automobiliste vient de la rue Paul Doumer et veut aller au lycée : ce dernier passe au centre du rond-point et rejoint la rue Saint Denis sans comprendre que le cycliste, lui, ne va pas au lycée. Et ainsi de suite. Moi-même et une autre personne de ma famille ont frôlé l'accident à plusieurs reprises dès les premiers jours de la finition des aménagements. Pour éviter de risquer sa vie, il n'y a que deux solutions : soit tendre le bras gauche en permanence (ce qui n'est pas toujours aisé) soit ne pas utiliser le parcours cyclable et passer par le centre du rond-point comme les automobilistes.

 

Un problème du même ordre se reproduit au moment où le cycliste descend vers la rue Carnot. Il était habitué à continuer dans l'axe mais celui-ci a été déporté pour les voitures. Si on se fie au marquage au sol, le cycliste doit céder le passage aux automobilistes empruntant la rue Carnot alors qu'il n'y était pas habitué ; après avoir failli être accroché, j'ai vite compris la nouvelle règle mais elle est difficile à appliquer. Le danger est plus grand encore si on souhaite emprunter la rue Paul Doumer ou la rue Alain de Rougé en venant de la place du Champ de Foire car on doit rester sur la voie cyclable jusqu'à ce que l'on tourne alors que l'on est tout à droite ; ce qui oblige à couper toute la circulation en surprenant un peu les automobilistes.

 

Autre situation compliquée. La rue Carnot est à double sens pour les cyclistes qui peuvent donc la remonter à contre-sens. Ils doivent se méfier des automobilistes qui manoeuvrent, ouvrent leur portière ou débordent en descendant mais ce n'est pas nouveau et, comme la rue monte, les cyclistes ne vont pas vite. Au débouché ils doivent respecter un Stop alors que les piétons qui marchent sur le trottoir ont la priorité pour traverser la rue Paul Doumer grâce à un passage piétons. Jusqu'à ce que le lieu soit aménagé, on constatait que la plupart des automobilistes dans le sens montant, s'arrêtaient pour laisser passer les cyclistes bien que ceux-ci n'aient pas la priorité. Désormais, un marquage au sol indique la route à suivre pour les cyclistes, parallèlement au passage piétons ; ceci est interprété par les automobilistes comme une priorité cyclistes alors que ce n'est pas le cas. Qui plus est, la flèche semble dirigée vers la voie piétonne longeant l'immeuble ce qui encourage encore plus les comportements inappropriés de certains utilisateurs de deux-roues.

 

En effet, il y a beaucoup de cyclistes qui venant de la rue Gambetta (souvent en circulant sur le trottoir de gauche sens Gastines – Centre-Ville), tournent tout de suite à gauche et empruntent le trottoir passant devant le café – marchand de journaux et continuent sur le trottoir pour, finalement, descendre la rue Carnot. Or, il y a une portion de chaussée devant ce commerce ; le sens de circulation a changé mais les vélos peuvent aller à contresens (descendant) ce qui encourage cette transgression.

 

Et pour finir : la Rue Gambetta.

 

Lors de la réunion publique, Monsieur le Maire a dit que les Saboliens auraient le choix entre trois solutions mais il me semble (et, là encore, je ne suis pas le seul à le penser) qu'il y en aurait une quatrième consistant à ne réaliser que des aménagements mineurs dans cette rue et aux abords de la trémie. En effet cet axe est large et rectiligne et il y a la place pour les cyclistes et les automobilistes ; le danger principal provient des ouvertures de portières ; problème qui ne sera pas résolu si on maintient le stationnement. Quant au souterrain, il est divisé en deux dans le sens longitudinal ce qui empêche les voitures de tenter des dépassements dangereux et, donc, assure la sécurité des cyclistes. Ce que je suggère donc c'est : ajouter quelques plots au départ du passage souterrain, de part et d'autre de la voie ferrée, indiquer plus en amont la possibilité de tourner à droite en venant de la place du Champ de Foire, pour passer sur la rue et aller récupérer la boulevard de la Primaudière (et aller à la gare), supprimer quelques avancées des trottoirs qui gênent la visibilité, refaire le revêtement de la chaussée.

 

Je reste à votre disposition pour aller avec vous (et avec les membres de la commission) constater de visu ce que je viens de vous signaler.

 

Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

     Aujourd'hui, la presse (en l'occurrence Ouest France ) signale que la consultation aura lieu du 19 décembre 2022 au 31 janvier 2023 sur la base des 3 projets déjà évoqués qui présentent tous de graves inconvénients pour les automobilistes et qui ne servent à rien pour les cyclistes. Je suis allé voir sur la page facebook de la commune et j'ai trouvé l'information : https://www.facebook.com/villesablesursarthe 

 

     Croyant pouvoir en savoir plus, je suis allé sur le site de la commune (toujours aussi compliqué) et j'ai cherché, cherché, cherché. En vain. Mais je pense que ce ne sera disponible que le 19. 

 

     Conclusion : tous ceux qui empruntent en vélo QUOTIDIENNEMENT la rue Gambetta de bout en bout sont d'accord pour considérer qu'il ne sert à rien d'entreprendre des aménagements coûteux et totalement inutiles sauf à dilapider l'argent public. Je vous invite donc à REFUSER LES 3 PROJETS ET à INDIQUER (si c'est possible) VOTRE CHOIX DE LAISSER LA RUE EN L'ÉTAT (on peut, éventuellement, tracer un "chaucidou" comme Boulevard de la Gare et il faut réaliser quelques améliorations). Merci d'avance. Voirhttps://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/10/mobilisation-contre-le-sens-unique-rue-gambetta.html et https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/10/entretien-avec-des-cyclistes-chevronnes.html puis 5 articles : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/10/presentation-du-pal-velo-de-la-municipalite-5.html (il y a un lapsus)

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13 décembre 2022 2 13 /12 /décembre /2022 18:13

     Depuis quelques temps, des barrières métalliques sont installées sur le trottoir au pied de deux immeubles situés juste avant le pont sur la Sarthe, au 3 et au 5 Grande Rue ; à gauche en venant de la mairie. L'explication est simple : des pierres se sont détachées de la façade et il faut éviter que des piétons soient victimes d'autres chutes de morceaux de calcaire. Le propriétaire est mis en demeure de procéder rapidement à des travaux de réfection et de sécurisation. Jusque là, il n'y a rien à redire. 

 

     Il y a d'autres exemples dans le centre de Sablé, où trop de maisons sont quasiment laissées à l'abandon, comme aux 9 et 11 rue d'Erve

 

     Néanmoins, la municipalité serait bien inspirée de "balayer devant sa porte" au sens propre comme au sens figuré. En effet, des bâtiments appartenant à la commune sont dans une situation semblable et ceci depuis des mois voire des années. Deux exemples mais je ne prétends pas à l'exhaustivité. 

 

     A tout seigneur tout honneur : la mairie elle-même. Dans ce cas, pour éviter les chutes de gravats, on a posé depuis, au moins, 4 ans, des filets de protection. A cette époque, je m'étais enquis auprès des élus sur la somme nécessaire pour restaurer la façade ; on m'avait indiqué une somme de 300 000 euros. Et, le 16 décembre 2019, lors du Débat d'Orientations Budgétaires 2020, la somme figurait effectivement dans les projets de la municipalité pour 2020 (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/12/compte-rendu-du-conseil-municipal-16-decembre-2019-1.html). Puis, lors de la séance du 10 février 2020, le budget primitif est adopté. Une délibération spécifique (la n° 20) précise les choses : il s'agit d'une demande de subvention dans le cadre du programme "Coeur de Ville". Le budget estimé est tombé à 250 000 euros dont 100 000 d'aide de l'État, 150 000 € restant à la charge de la commune (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/02/compte-rendu-du-conseil-municipal-du-10-fevrier-2020-3.html). Par la même occasion, on apprenait que la maison du gardien située à l'entrée du jardin public serait réhabilitée pour être louée. On attend encore. 

     Nous sommes le 13 décembre 2022 soit près de 3 ans plus tard et nous sommes comme soeur Anne. Ne soyons pas pessimistes car la nouvelle municipalité a prévu un budget ad hoc pour 2021 ou 2022 je ne sais plus exactement en commençant par des "études" (grand classique sabolien") avant d'entamer la réfection proprement dite (c'est le cas de la dire). On peut donc espérer que la façade de la mairie sera comme neuve en 2023 ou 2024 ou 2025 ! Néanmoins, je ne sais pas s'il y avait une date butoir pour consommer la subvention ; auquel cas, ça coûterait plus cher à la commune. 

 

     Et, maintenant l'église Notre Dame. Celle-ci ayant été construite avant 1905, elle est la propriété de la commune qui est donc chargée d'entretenir le gros oeuvre. Et on ne peut pas dire qu'il y ait précipitation hormis quand éclate un bel orage ; ce sont alors des vraies "précipitations" qui peuvent arroser la nef (surtout du côté gauche) ; dans ce cas, les services municipaux agissent souvent avec une certaine célérité mais c'est poser une emplâtre sur une jambe de bois car ça fuit ailleurs.

     Plus grave : une partie d'un meneau séparant 2 vitraux, à droite, au début du choeur, s'est cassé et est tombé dans le choeur, il y a plusieurs années. Pas de victimes mais il a fallu poser un grillage ; néanmoins, comme cela a semblé insuffisant, une partie du choeur a été condamné. On remarque un autre grillage, dans la partie droite de l'abside et on constate facilement qu'une portion de vitrail manque à peu près au milieu de l'abside. Régulièrement, les affectataires de l'église ou les organistes sont avisés que des travaux auront lieu prochainement et rien ne vient (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/12/concert-d-orgues-a-sable.html). 

 

     On peut supposer qu'il n'y a pas assez d'argent dans les caisses et que ces travaux - pourtant nécessaires - ne sont pas considérés comme urgents. On avait constaté la même inertie après la destruction de l'orgue par une tempête en 1990 : il avait fallu attendre 5 ans pour que les travaux commencent alors même que l'assurance avait remboursé la commune (et, en plus, le travail avait été très mal fait). On ira, au mieux, à la même vitesse puisque des travaux étaient prévus en 2018. Pourtant si on avait évité des dépenses inutiles (forte augmentation de l'indemnité du maire dès le début du mandat, embauche de nouveaux policiers municipaux que l'on voit très peu, plan "vélo" peu nécessaire mais fort dispendieux, "études" inutiles comme l'audit des finances...) il serait possible de commencer dès le 2 janvier. Avant un arrêté de péril ! Petite conclusion : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/08/retrospective-2014-2019-13.html

 

     Je n'ai pas parlé d'autres bâtiments appartenant à la commune et qui sont mal entretenus. La liste serait longue ; j'ai recensé les bâtiments inutilisés (voir :  https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/09/quel-usage-pour-ces-batiments-suite.html) mais d'autres auraient besoin soit d'être démolis, soit totalement rénovés. 

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Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
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