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30 mai 2023 2 30 /05 /mai /2023 09:23

     Suite de la série rétrospective concernant les voyages dans le courant des années 1960 - 1970 ou un peu avant. Pour lire les épisodes précédents, voir le dernier : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2023/03/voyager-il-y-a-50-ans-8.html     Aujourd'hui, les transports urbains. 

 

     Commençons par l'Ile de France où j'habitais à l'époque. La région Parisienne avait un réseau très dense de transports en commun. Comme mon père était cheminot et que j'habitais près d'une gare, j'empruntais surtout le train pour aller à la gare Saint Lazare et sur le réseau desservi par cette gare. Certaines lignes étaient électrifiées avec un système proche de celui du métro (rail central) ; les autres seront électrifiées petit à petit mais, dans les années 1960, on voyait encore des locomotives à vapeur qui noircissaient toutes les façades des immeubles bordant les voies ferrées (ensuite, on entamera un grand programme de ravalement redonnant leur couleur ocre aux immeubles haussmanniens). La gare Saint Lazare était, à l'époque, la plus grande gare de banlieue de France (et du monde ?) ; néanmoins, à partir des dernières voies, des trains desservaient la Normandie y compris, dans les années 1950 voire ultérieurement, de temps en temps, un train spécial se rendant jusqu'à la gare maritime de Cherbourg où les voyageurs embarquaient vers l'Amérique ce qui attirait une foule de curieux.

 

     Il nous arrivait d'emprunter des lignes partant d'autres gares pour circuler en banlieue. Que ce soit la gare du Nord, la gare de Lyon ou la gare d'Orsay, elles étaient moins modernes. 

 

     Nous circulions peu dans Paris et, donc, nous utilisions peu le bus (c'était surtout le 94 pour nous rendre de Levallois-Perret à la gare Montparnasse) ou le métro. Les autobus possédaient une plate-forme à l'arrière où se tenait le receveur qui avait un rôle important : il annonçait les stations, faisait descendre les passagers, en faisait monter d'autres tant que le bus pouvait en contenir, il vendait et poinçonnait les tickets, il fermait l'arrière du bus avec une chaîne (à ce moment, on ne pouvait plus monter en marche), il tirait sur une sonnette annonçant au conducteur que le bus pouvait démarrer ; dur métier car il passait sa journée debout et dans les courants d'air (voir : http://pietondeparis.canalblog.com/archives/2009/11/09/15734705.html). Sur certaines lignes, on voyait des trolleybus. 

 

     Le métro parisien était presqu'entièrement souterrain et s'étendait alors assez peu en banlieue mais le réseau était dense et les métros fréquents. A l'époque, juste avant d'arriver sur le quai, on trouvait une barrière que le contrôleur fermait ou levait selon les besoins. Les passagers lui présentaient leur ticket que celui-ci poinçonnait d'où la fameuse chanson du "Poinçonneur des Lilas" ; voir : https://www.pariszigzag.fr/insolite/histoire-insolite-paris/la-petite-histoire-des-poinconneurs-du-metro). 

 

     Si on était nombreux ou si on était pressé et qu'on avait quelques ressources, on prenait le taxi. C'était souvent  la foire d'empoigne entre chauffeurs et entres clients car il fallait héler le véhicule que vous vouliez emprunter. Par ailleurs, s'il existait bien un taximètre censé enregistrer la durée de la course, on avait souvent la mauvaise surprise de découvrir un prix supérieur aux estimations lorsqu'il fallait payer. 

 

     J'ai peu de souvenirs des transports urbains dans le reste de la France. Par contre, je me souviens bien de plusieurs pays étrangers. J'ai emprunté les métro de Londres et de New York qui me semblaient archaïques ; inversement, en 1976, celui de Montréal, réalisé en vue des Jeux Olympiques, était très moderne ; néanmoins, la plupart des grandes villes n'avaient pas ce mode de transport jusqu'à la fin des années 1970. Soit on marchait, soit on utilisait le bus ou le tramway. A San Francisco, c'était le "cable-car", sorte de tramway à crémaillère.  La difficulté, quand on débarquait dans une ville étrangère, était de comprendre comment fonctionnait le service et, surtout, quelle direction prendre. Amsterdam et à Venise, j'ai emprunté le bateau sur les canaux. Ici ou là, j'ai, également utilisé des funiculaires ou des téléphériques. 

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17 avril 2023 1 17 /04 /avril /2023 20:56

     Pour des raisons techniques, je n'ai pas mis de point d'interrogation mais il devrait y en avoir un puisque j'écris cet article pour lancer le débat. 

 

    A la fin du dernier journal municipal ("Sablé et vous"), la majorité se réjouit que notre commune soit classée en 7ème position sur 354 communes du dernier classement "Villes et villages où il fait bon vivre". Et de conclure : "une note encourageante et ce n'est qu'un début". 

 

     Je comprends très bien que la municipalité actuelle joue les cocorico. Néanmoins, attention à l'effet boomerang car ceux qui ont été élus depuis un peu moins de 3 ans donnent un gros satisfecit à ceux qui ont précédé leur équipe. Or, pourtant, le maire ne cesse de vilipender ses prédécesseurs considérant qu'ils sont responsables du déclin de la ville.  On se souvient que, lors de la campagne municipale de 2020, il annonçait que Sablé était en déclin depuis 19 ans. On pouvait s'étonner d'une telle précision mais, en faisant le calcul, on comprenait que 2020 - 19 = 2001, c'est à dire l'année où Fillon a cessé d'être le maire de Sablé (mais est devenu président de la Communauté de Communes). Récemment, le maire a déclaré qu'on ne pouvait pas, en peu de temps, corriger ce qui n'avait pas été fait depuis 15 ans ;  donc 2023 - 15 = 2008 ; c'est à dire la période du mandat de Marc Joulaud. Pour enfoncer le clou, le maire a même déclaré que la commune avait perdu 1 000 habitants depuis 1999 ce qui est - heureusement - totalement faux. Et, inversement, toujours pour se hausser du col, sans se rendre compte que son discours est contradictoire, il se félicitait ensuite que la commune ait gagné des habitants "selon le recensement de 2023". Ce qui est, bien évidemment, de la publicité mensongère : en effet, on ne peut pas, au premier trimestre 2023, avoir les résultats du recensement (partiel) de l'année 2023. En fait, il y a eu la publication, début 2023, des résultats de l'année 2020 qui montrent un gain de quelques habitants par rapport à 2019. Et, là encore, c'est plus à porter au crédit de Marc Joulaud qu'au sien. Laissons donc de côté ces règlements de compte sans intérêt. 

 

       Je suis toujours sceptique en ce qui concerne ce type de palmarès mais acceptons-en le résultat qui devrait éloigner les Saboliens d'un reflexe d'auto-flagellation. En effet, notre ville a des atouts, particulièrement dans plusieurs domaines

          - L'économie : la région sabolienne est le second pôle industriel du département. 

          - Les voies de communication : notre commune se situe entre 2 autoroutes et est un carrefour ferroviaire fort bien desservi. 

          - La culture : nous bénéficions d'équipements modernes et d'une programmation artistique variée. 

          - Le sport : avec un grand nombre de clubs et des équipements variés.

          - La nature : non seulement la vallée de la Sarthe mais, également, de très nombreux espaces verts. 

 

     Voir aussi : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/06/attractivite.html et toute la rubrique sur notre commune (385 articles) : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/sable%20sur%20sarthe/

 

     Ces atouts ne sont pas un acquis ad vitam aeternam. Certes de nombreuses entreprises ont, par le passé, eu des difficultés et ont dû mettre la clé sous la porte mais le tissu économique sabolien est dense et des nouvelles entreprises arrivent régulièrement. Par contre, il y aurait beaucoup à faire pour valoriser notre patrimoine végétal (le jardin public en est un triste exemple). 

 

     Pire encore : on croyait que l'offre de soins était un atout ; ce fut le cas autrefois mais nous assistons à une véritable régression. Que l'on songe aux patients sans médecin traitant, à la pénurie dans certaines spécialités et, surtout, à la décrépitude de notre hôpital pourtant pas si vieux que ça  ; quant à la maison de santé, ce ne sera pas avant 2026. 

 

     Le centre-ville possède un patrimoine intéressant qu'il faudrait valoriser mais le commerce fait grise mine, tout particulièrement rue de l'Ile. Je pourrais, également, évoquer la voirie qui est fort dégradée dans de nombreux endroits et les faits divers plus ou moins violents qui défraient régulièrement la chronique mais je voudrais surtout insister sur le fait qu'il ne fait pas "bon vivre" pour une fraction significative de nos concitoyens. Notre commune a un des taux de pauvreté parmi les plus élevés de la région. Qu'est-ce que la nouvelle municipalité a fait ou envisage de faire ? 

 

     Il y a du pain sur la planche. En 2020, la liste à laquelle je participais s'appelait "Mieux Vivre à Sablé" pour bien mettre l'accent sur le fait que la priorité ce sont les Saboliens à qui il faut proposer des conditions de vie dignes, un environnement de qualité et des services publics efficaces (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/03/cinq-bonnes-raisons-de-voter-mieux-vivre-a-sable.html. C'est toujours d'actualité. Il faut que tous ceux qui partagent ces objectifs s'organisent pour faire avancer les choses. 

 

     

 

     

 

 

 

 

 

     

 

     

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14 novembre 2022 1 14 /11 /novembre /2022 11:32

     Dernier article de compte-rendu de la réunion du 8 novembre 2022. Pour en savoir plus, lire les 3 articles précédents (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/11/reunion-publique-du-8-novembre-sur-le-plan-de-circulation-a-sable-1.html ; https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/11/reunion-publique-du-8-novembre-sur-le-plan-de-circulation-a-sable-2.html ; https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/11/reunion-publique-du-8-novembre-sur-le-plan-de-circulation-a-sable-3.html ainsi que tous les articles écrits depuis quelques mois voire depuis des années sur le vélo (plus d'une trentaine : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/velo/). 

 

     Commençons par les interrogations concernant l'ensemble du plan vélo et les projets éventuels de modifications du plan de circulation. Au moins deux personnes se sont exprimées avec une certaine virulence sur le sujet s'étonnant que la municipalité n'ait fourni qu'un plan général avec différentes couleurs mais sans que l'on sache ce qui sera fait et quand. L'information n'est distillée qu'au compte-gouttes et comme il y a eu un sérieux contentieux depuis la réunion du 20 septembre, beaucoup de Saboliens sont sceptiques voire craignent un plan caché. En ce qui me concerne, j'avais déjà mis l'accent sur le sujet lors de la réunion du 12 octobre (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/10/mobilisation-contre-le-sens-unique-rue-gambetta.html). Une autre intervention a repris une remarque déjà exprimée (en particulier le 20 septembre) : il faut tenir compte de la géographie de Sablé (voir aussi : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2021/07/circulation-et-stationnement-a-sable.html). Par ailleurs, l'intervenant considère qu'il est faux de laisser croire que rien n'a été fait jusque là (ce que j'ai déjà dit alors que je n'ai jamais été membre de la majorité municipale mais il faut être honnête). 

 

     On a parlé également des déplacements autour de Sablé. Certains ont fait preuve de manque de réalisme en souhaitant que les bus de la ville desservent, en plus, les autres communes de la CdC comme cela est la cas dans la Métropole du Mans. Il faut, quand même, comparer ce qui est comparable : une CdC largement rurale de 29 000 habitants et une communauté urbaine de 207 000 habitants (7 fois plus). Néanmoins, le maire a signalé que des discussions étaient menées avec la commune de Solesmes. 

 

     Le maire a vanté la gratuité du bus urbain. Il a raison : c'était une revendication de la gauche qu'il a reprise. Une intervenante a signalé que la navette qui va de la gare vers les entreprises devrait pouvoir être mise au service des ouvriers et non seulement des cadres. Le maire a répondu que c'est accessible à tout le monde. C'est vrai en théorie mais ça s'arrête là car les horaires ou la localisation des arrêts ne conviennent absolument pas aux ouvriers en 3x 8 qui commencent ou finissent très très tôt le matin ou aux enseignants des écoles et collèges situés loin de la gare comme je l'ai déjà écrit il y a pas mal de temps (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/06/navette-gare-zones-d-activite.html). 

 

     Et pour terminer, il y a eu, en filigrane, un débat sur l'attractivité. Principalement lancé par des personnes qui n'habitent pas Sablé ou qui suivent le marché immobilier. Elles considèrent que Sablé n'est pas assez attractive pour les cadres soit parce qu'on ne sent pas en sécurité pour faire du vélo, soit qu'il n'y ait pas assez de services. Ce questionnement ravira le maire mais je crois que l'on fait fausse route et je m'en suis déjà expliqué (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2020/06/attractivite.html). Je suis le premier à regretter la déliquescence des services publics et, avec mes collègues de l'opposition de gauche, je me suis souvent  mobilisé sur ce sujet (fermeture du bureau de poste de la place Raphaël Élizé et d'autres services, dégradation de l'hôpital, manque de médecins...) tout en précisant que la bonne qualité des services publics doit favoriser la totalité de la population (et pas seulement les cadres). Néanmoins, il faut, en priorité, améliorer la qualité de vie de la population vivant actuellement à Sablé et éviter une coupure entre la majorité des habitants vivant dans les quartiers populaires qui se sentent délaissés par l'actuelle majorité (ils étaient quasiment absents mardi soir) et les autres habitants. On n'a pas l'impression que le maire s'en préoccupe. Pour moi, par contre, il est plus qu'urgent de prendre le problème à bras le corps. 

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10 novembre 2022 4 10 /11 /novembre /2022 17:02

     La salle Madeleine Marie était très remplie pour participer à la réunion publique organisée par la Municipalité au sujet des déplacements et du plan de circulation à Sablé. Pour une fois que le maire et ses adjoints invitent leurs concitoyens à débattre d'un sujet qui intéresse tous les habitants, et même ceux du canton, il ne fallait pas manquer une occasion aussi rare. D'autant que beaucoup avaient en travers de la gorge la façon dont la majorité municipale avait informé la population jusque là. Voir mes très nombreux articles dans la rubrique "vélo" dont celui-ci qui évoque la mobilisation face au mépris du maire (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/10/mobilisation-contre-le-sens-unique-rue-gambetta.html) et les deux premiers articles consacrés à la réunion sur invitation du 20 septembre (https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/09/presentation-du-plan-velo-de-la-municipalite-1.html et https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/09/presentation-du-plan-velo-de-la-municipalite-2.html). Bref : les Saboliens étaient mobilisés et attendaient Nicolas Leudière de pied ferme d'autant que celui-ci avait effectué un spectaculaire rétropédalage dont tout un chacun se demandait à quoi il allait aboutir (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/10/presentation-du-pal-velo-de-la-municipalite-5.html). 

 

     Comme beaucoup de choses se sont dites lors de cette réunion du 8 novembre et que je souhaite commenter ou préciser certaines interventions, je vais rédiger plusieurs articles. Ils seront en partie chronologiques et en partie thématiques.

 

     Commençons par l'introduction du maire. Je vais essayer de ne rien oublier.

 

     Il déclare tout d'abord que la réunion du 20 septembre a soulevé des questions (sic) - et, plus tard "on s'est raté" - et qu'il est déterminé à trouver un consensus. Il rappelle que sa liste était fondée sur des valeurs de proximité (mais si !) et rappelle ses engagements électoraux concernant les déplacements : périph'nature et passerelle, gratuité du bus urbain, autopartage de véhicules électriques, parkings intermodalités, plan vélo.  Il évoque brièvement le rapport de 2019 du bureau CITEC et parle de la commission extra-municipale sur les mobilités douces comme si celle-ci était à peu ou prou favorable à ces projets (ce qui est fortement contraire à la réalité ; voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/09/plan-velo-de-la-nouvelle-municipalite-sabolienne.html). Il constate qu'il y a de plus en plus de vélos en ville (il sort une statistique INSEE qui montrerait que la part vélo dans les déplacements domicile - travail se monterait à 4,1% à Sablé). Il rappelle que 22% des habitants n'ont pas le permis de conduire dans notre ville. Pour montrer l'engouement pour les deux roues, il signale que les trains du matin sont surchargés par les vélos. Pour conclure sur le fait que les personnes qui quittent les grandes villes veulent trouver les mêmes services en arrivant à Sablé. Il dit quelques mots sur le plan de circulation et évoque la passerelle. Concernant le vélo, il insiste sur l'objectif que chaque quartier soit relié au centre par un itinéraire cyclable. Il déplore que trop de cyclistes ou d'utilisateurs de trottinettes roulent sur les trottoirs ou coupent la route. Enfin, il justifie la nécessité des travaux place du Champ de Foire par le fait qu'il y a eu 3 accidents (tollé car ces accidents n'ont pas concerné les cyclistes) ; par contre, on n'a eu le droit à aucune statistique concernant les accidents éventuels rue Gambetta. Il conclut en souhaitant que l'on n'oppose pas les voitures et le vélo et, pour apaiser les esprits, qu'il n'est pas question de supprimer le stationnement sur la place Raphaël Élizé.  Puis il souhaite qu'il y ait un temps d'échange.

 

     La parole est, ensuite, donnée à Benoît Legay, adjoint aux travaux. Il commence par le sujet qui - dit-il - a mis le feu aux poudres : la rue Gambetta. Il dit qu'il a bien compris que le projet présenté le 20 septembre était un souci (sic). Il présente alors 3 scénarios avec leurs avantages et leurs inconvénients supposés. Soit, on garde ce qui a été annoncé ; donc, le sens unique entrant. Soit, on reste sur un double sens mais, là, les explications ont été assez peu claires. On a quand même compris que l'obstacle central de la trémie serait supprimé. Il a exclu une quatrième solution, fortement défendue par les riverains lors des réunions précédentes : rogner sur les trottoirs. D'une part, parce que ça coûterait cher ; d'autre part, parce que ça gênerait le déploiement des terrasses ou des panneaux des commerçants. Par contre, il n'est absolument pas prévu de garder la rue et la trémie telles qu'elles sont tout en réalisant quelques aménagements (marquages au sol supplémentaire, amélioration de la visibilité pour les véhicules venant des rues adjacentes...). 

 

     Il évoque, rapidement, le calendrier prévisionnel. La rue Gambetta serait modifiée au premier semestre 2023 ; la rue Paul Doumer en 2023. Sur ce sujet, on ne sait pas trop ce qui est prévu. Le 20 septembre, le plan qui avait été présenté était clair : les véhicules pourraient descendre la rue mais ne pourraient la remonter que jusqu'au parking (sauf les bus et les vélos). Désormais, la majorité semble pencher pour le quasi statu quo avec quelques aménagements. Le maire a même affirmé qu'il n'avait jamais été question de sens unique ce qui a déclenché un tollé (voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/09/presentation-du-plan-velo-de-la-municipalite-2.html). Quant à la suite, on a appris qu'il y aurait des travaux rue du Général Leclerc mais quand et lesquels ? Quant au reste de la ville, on ne sait RIEN. Le coût total (mais en incluant quoi ? serait de 1,2 M d'euros dont 1/3 serait subventionnable). Ceux qui étaient venus pour en savoir plus sur un plan général seront restés sur leur faim. 

 

     A suivre.

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5 septembre 2022 1 05 /09 /septembre /2022 10:22

     Comme je l'ai déjà indiqué sur ce blog, nous empruntons le TER sur la totalité du parcours quand nous nous rendons à Paris depuis Sablé. Il faut changer au Mans, avec un temps d'attente généralement plus long au retour qu'à l'aller mais jusqu'à une date très récente, c'était économique à défaut d'être rapide. Par contre, il vaut mieux acheter son retour d'avance car le temps d'attente au guichet de la gare Montparnasse est très long et parce que l'on ne peut pas acheter un billet TER pour Sablé aux distributeurs automatiques (il faut acheter un billet Paris - Le Mans et, au Mans, acheter un billet Sablé - Le Mans). Voir : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2022/04/acheter-un-parcours-tout-ter-a-montparnasse-dur-dur.html et https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/05/guichets-fermes-et-problemes-de-billets-de-train.html

 

     Jusqu'à ces derniers jours (quand ? sans doute jusqu'au 28 août), il y avait 2 tarifs pour aller à Paris ou en revenir avec une carte "Avantage seniors". En période de pointe, dite "blanche", la réduction n'était que de 25% ; le reste du temps (période dite "bleue") la réduction était de 50%. Nous partions donc en période bleue. L'aller simple coûtait 19,60 euros ce qui donnait un aller - retour en "bleu" à 39,20 euros par personne et donc un peu moins de 80 € pour deux personnes possédant la carte. C'était compétitif par rapport au recours aux TGV, que ce soit sur la totalité du parcours ou seulement sur la partie du voyage comprise entre Le Mans et Paris (voire entre Laval et Paris) surtout si, pour diverses raisons, vous ne pouviez acheter le billet que la veille ou quelques jours avant. Certes, la Région Pays de la Loire avait innové en supprimant l'avantage à 50% de réduction - en prétendant qu'il s'agissait d'un progrès - mais comme le trajet parcourait 3 régions (Pays de la Loire, Centre - Val de Loire et Ile de France), l'avantage persistait. 

 

     Donc, lundi dernier, 29 août, nous nous sommes rendus au guichet de la gare de Sablé pour acheter un aller -retour en période bleue ; l'aller étant le lendemain mardi matin. Et, là, surprise ! La préposée nous demande d'acquitter la somme de 120 euros soit un peu plus de 50% d'augmentation. Nous avons donc abandonné afin d'aller voir sur Internet s'il n'y avait pas des trains moins chers en empruntant les divers TGV et, bien évidemment, nous avons fait chou blanc. 

 

     Nous nous sommes résolus à acheter les billet "en ligne". Première bonne surprise : le site SNCF, qui avait été modifié et fonctionnait de façon catastrophique, permettait à nouveau d'indiquer un itinéraire "via" (donc "via Chartres" en ce qui nous concerne), condition si ne qua non pour obtenir un billet tout TER. Cette satisfaction sera de courte durée car nous n'avons trouvé aucun billet à 19,60 euros que ce soit à l'aller ou au retour ; les moins chers étaient tous à 29,40 euros. Ce qui signifie que, désormais, la distinction "blanc" / "bleu" est abolie. Ce qui a quand même un avantage (et un seul) : on peut partir quand on veut et le prix sera le même (au prix fort !). Arrêtons-nous quelques secondes sur le tarif indiqué : si vous êtes bons en maths, vous aurez remarqué que les billets achetés au guichet coûtent 120/4 = 30 euros/trajet/personne alors qu'ils ne vous reviendront qu'à 29,40/ trajet/personne sur Internet (soit 117,60 € pour 4 trajets). On aboutit donc à cette constatation stupéfiante : désormais, acheter un billet au guichet revient plus cher que de l'acheter sur Internet puisque la différence est de 60 centimes par billet (dans notre cas, c'était donc 2,40 euros d'économie). Bien évidemment, cette modification tarifaire n'a pas été signalée et elle doit être très récente puisqu'une personne de notre famille a pu acheter un aller- retour pour Paris tout TER, à l'ancien prix, le 13 août 2022. Cependant, impossible de savoir de quand date le changement. Nous soupçonnons qu'il a dû avoir lieu le jour du changement des horaires c'est à dire le 28 ou le 29 du même mois. 

 

     Terminons ("last but not the least") par un autre sujet de mécontentement : l'anglicisation à marche forcée. Nous avons séjourné 2 jours dans un établissement d'une chaîne hôtelière situé à Reims (il paraît que cette ville se situe en France). Comme cela est devenu l'habitude, nous avons reçu, peu après la fin de notre séjour, un questionnaire de satisfaction. Surprise : il était rédigé UNIQUEMENT en anglais qui, pour le moment du moins, n'est pas la langue officielle de la France. Nous avons répondu en indiquant que nous ne répondrons qu'à un questionnaire rédigé en français. La seule réponse fut un nouveau mail, identique au premier, et, donc, uniquement rédigé en anglais. Nous avons protesté par un autre canal : toujours aucune réponse ! 

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24 avril 2022 7 24 /04 /avril /2022 21:11

     J'habite à Sablé sur Sarthe depuis plus de 40 ans et il m'arrive de faire des aller-retour vers Paris - Montparnasse en train. Avant 1989 - date de l'inauguration du TGV Ouest jusqu'à Connérré - c'était simple : on empruntait le train "Corail", un semi-direct, qui ralliait Paris en 2h10 dans le meilleur des cas soit une moyenne de 120 km/h malgré plusieurs arrêts (Le Mans, Chartres et Versailles). L'amplitude était grande : on pouvait quitter Sablé avant l'aurore et revenir à Sablé peu après minuit. 

 

     Depuis 1989, c'est beaucoup diversifié. La première option est un voyage tout TGV car, tous les jours, des trains à grande vitesse s'arrêtent dans notre gare. Comme Sablé sur Sarthe n'est pas une grande ville, cette possibilité est limitée (mais on peut réaliser le parcours en moins d'1 h 10 dans le meilleur des cas) ; quant aux prix, ils sont très variables. L'option suivante est d'emprunter un TER entre Sablé et Le Mans (et vice-versa) puis un TGV : plus fréquent, moins rapide et prix variables également mais l'utilisation du Ouigo peut amener à faire des économies. La dernière possibilité est nettement moins rapide mais les prix sont connus d'avance : effectuer tout le parcours en TER avec un changement au Mans. Il semble que peu de voyageurs l'utilisent mais ce n'est pas interdit. 

 

     Si vous vous rendez à la gare de Sablé aux heures d'ouverture (qui se sont beaucoup réduites malgré le combat que j'ai mené, sans aucun soutien, en 2019 ; voir le dernier d'une longue série d'articles : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/12/guichets-de-la-gare-le-maire-me-repond.html), l'employée vous vend le billet tout TER aller comme retour et vous pouvez tout acheter plusieurs jours avant votre voyage. Si le guichet n'est pas ouvert, vous avez la possibilité d'acheter votre billet au distributeur automatique TER ; le fonctionnement est parfois un peu rude mais ça marche. 

 

     Maintenant, admettons que vous n'ayez pas acheté le retour pour des raisons diverses (par exemple parce que vous ne savez pas quand vous reviendrez). La galère commence ! En effet, la guichet de la gare Montparnasse est devenu tout petit : deux postes seulement pour une gare aussi utilisée mais la dernière fois que nous y sommes allés, un seul fonctionnait ! On me rétorquera qu'il y a une demi-douzaine d'employés qui sont là pour vous aider à utiliser les distributeurs automatiques situés dans le même lieu mais ceux-ci ne permettent pas d'acheter un billet tout TER pour Sablé. Si vous insistez, on vous rétorquera qu'il n'y a pas de TER allant de Paris à Sablé ! Refrain entendu maintes fois par des employés qui ne croient que leur machine. Donc, de deux choses l'une : ou bien vous avez le temps d'attendre que le poste de vente se libère et vous pouvez acheter le billet idoine à condition que ce soit pour un départ le jour même ; ou bien vous cherchez une autre solution en vous dépêchant pour ne pas rater votre train.

 

     Quelles sont les autres solutions : 

          - Aller sur Internet sur le site SNCFconnect. Vous ne pourrez pas acheter le billet tout TER alors que c'était possible auparavant avec OuiSNCF (il fallait écrire "via Chartres"). 

          - Aller sur le distributeur automatique : tout aussi impossible car il s'agit d'un distributeur "Grandes Lignes" qui ne vous vendra pas le tout TER.

          - Aller vers un distributeur automatique TER : ça n'existe pas à Montparnasse. 

     Cet article revient, en partie, sur le problème : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/10/guichets-de-la-gare-encore.html

 

     En désespoir de cause, la seule solution est la suivante : acheter un billet Paris - Le Mans puis, ensuite (à Paris ou au Mans) acheter un billet Le Mans - Sablé. Comme le fractionnement réduit l'avantage de la distance et que les réductions sur les TER Pays de la Loire sont de 25% maxi au lieu de 50% sur le premier trajet, vous perdez environ 5 euros par personne possédant une carte "Avantage seniors". Ce n'est pas tout : si vous achetez un billet avec réduction au distributeur automatique ou au guichet de Sablé (ou du Mans ), on ne vous demande pas votre carte. A Paris, il est obligatoire de scanner la carte ce qui rallonge le temps d'achat. 

 

     Le lecteur l'aura compris : l'usager est victime d'un traitement inégal selon qu'il se trouve dans une gare parisienne ou en province. Voir cet article où j'évoquais déjà le problème : https://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/05/guichets-fermes-et-problemes-de-billets-de-train.html

 

     J'ai soulevé ce problème (et d'autres) à une association d'usagers des transports, il y a quelques années. En vain ! Je vais réessayer. 

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10 juillet 2021 6 10 /07 /juillet /2021 10:05

     Tout le monde râle ! Les commerçants, qui considèrent que leurs clients ne peuvent pas se garer, font signer des pétitions. Sur facebook, les automobilistes critiquent les cyclistes qui, eux-mêmes, se plaignent des automobilistes sans oublier les piétons qui en ont assez des cyclistes ou des conducteurs de trottinettes électriques qui roulent sur les trottoirs. La municipalité est mise en cause pour ses décisions et un projet de réduction de la circulation automobile au centre-ville, au profit des cyclistes met le feu aux poudres avant que le maire n'essaie de l'éteindre en faisant des annonces qui manquent de précisions. Bref : il faut remettre de l'ordre dans le plan de circulation et les stationnements tout en rappelant quelques règles de bonne conduite. 

 

     Pour faire accepter les quelques modifications nécessaires, il est nécessaire de dégager le consensus le plus large possible. Jusqu'à maintenant, la nouvelle majorité n'est pas allée dans ce sens. Elle considère que le programme,  adopté par leur liste à l'issue d'intenses cogitations, a été adopté par les Saboliens puisqu'ils ont été élus. Ce qui est plutôt contestable : outre le fait que leurs projets dans ce domaine étaient assez flous, il faut rappeler que la liste de la droite moderne n'a pas pas recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés et, surtout, que la motivation des électeurs était surtout de "virer Joulaud". Un exemple : la commission dite "extra-municipale" concernant les mobilités est composée uniquement d'élus (ce qui est une contradiction dans les termes) alors que ce sujet aurait nécessité d'attirer les citoyens intéressés représentatifs de divers groupes sociaux. Autre exemple : le maire évoque le plan vélo en distillant quelques maigres allusions qui ne peuvent qu'inquiéter. Enfin, il a décidé que la Place de la République ne serait plus en zone bleue sans s'occuper de l'avis des commerçants qu'il prétend pourtant vouloir séduire. 

 

     On ne touche pas au plan de circulation et au stationnement sans d'infinies précautions car un problème qui semble résolu à un endroit peut causer une difficulté plus grande ailleurs. Outre la concertation, il faut de l'anticipation.

 

     Pour apporter ma pierre à l'édifice, je me contenterai de quelques grandes lignes laissant le lecteur aller voir mes autres articles - souvent plus précis - que j'ai rédigés sur le sujet. Par exemple : http://gerard-fretelliere.over-blog.com/2019/08/retrospective-2014-2019-5.html

 

     Il faut, tout d'abord, faire un choix politique simple : quelle doit être la place de la voiture dans le centre-ville ? Doit-on la bannir complètement ou encadrer ses déplacements et son stationnement ? Je pense que dans une ville comme Sablé, la seconde solution est, pour le moment du moins, la plus réaliste. Cependant, il faut compléter ce choix par un développement des modes de déplacement alternatifs : marche à pied, vélo, transports en commun au sens large, co-voiturage. La gratuité du bus urbain décidée par la nouvelle municipalité va dans le bon sens mais il ne faudrait pas en rester là ; d'une part, il faut mieux populariser l'usage de ce transport, d'autre part, il faudrait étudier la proposition que la gauche avait émise en 2019 de créer une navette pour les ouvriers des grandes usines de Sablé. 

 

     Il faut, ensuite, tenir compte de la géographie urbaine de la commune et de ses environs ainsi que des équipements réalisés au cours des siècles.

 

          La ville est traversée par la Sarthe qu'il faut donc franchir. Il existe un pont au centre-ville plus un pont sur la rocade ; une passerelle piétons cyclistes est en projet (il s'agit de la reprise d'une idée émise par la gauche depuis des années mais on peut craindre que la réalisation se fasse a minima). Néanmoins, il existe un goulot d'étranglement entre la place Raphaël Élizé et le pont "ancien" et un autre, sur la rocade, à 500 mètres de la Sarthe, entre le carrefour avec la route de Brûlon et le carrefour de la route de Laval. Cependant, il est impossible de les supprimer. 

 

          Le problème du contournement. Comme pour beaucoup de villes, il a été décidé, il y a plus de 50 ans, de contourner Sablé pour éviter le centre-ville. C'est ainsi que l'on construit une demi rocade qui se situe, en grande partie, au coeur de zones d'habitat ou de services publics. Non seulement cet équipement ne permet pas à la population d'être protégée des inconvénients d'un fort trafic mais, de plus, il est incomplet. D'où un très vieux projet de large déviation, en aval de la Sarthe, qui serait bien utile mais dont on sait qu'elle ne se fera pas car même François Fillon n'a pas pu trouver le financement. Voir : http://gerard-fretelliere.over-blog.com/article-deviation-de-sable-a-la-saint-glinglin-108115121.html et http://gerard-fretelliere.over-blog.com/2016/01/poisson-d-avril-en-janvier.html

 

          Le tracé des rues au centre-ville. Ce n'est pas un plan en damier ; au contraire, il y a des passages obligés. Dans la partie haute, la rue Saint Denis est une artère vitale pour de nombreux services publics et la rue Gambetta est une voie d'entrée essentielle. Il semble que la nouvelle municipalité, de même que l'ancienne en fin de mandat, ait envie de les mettre à sens unique pour les voitures ce qui apparaît totalement irréaliste même si on pourrait plus utiliser le boulevard de la Petite Vitesse. Autres artères qu'il est impossible de mettre à sens unique : la rue Paul Doumer et la rue Michel Vielle (et la rue d'Erve est trop étroite à son débouché sur la place). Dans la partie basse, la rue de l'Ile est piétonne et c'est très bien mais cela rend la rue Léon Legludic absolument indispensable. Enfin, pour aller vers La Flèche, on dispose de 2 axes : la rocade et la rue Saint Nicolas. La gauche a, pendant longtemps, défendu la proposition de réalisation d'un troisième axe allant de l'église jusqu'au collège S. Veil en créant une voie nouvelle parallèle à la Sarthe. Cela ne s'est pas fait alors que cela aurait permis de doubler la rue Saint Nicolas avec un sens unique montant et un autre descendant. 

 

     Il est facile de stationner à Sablé. A moins de 10 minutes à pied de la mairie, ce sont des centaines de places disponibles : place Raphaël Élizé, place de la République, parking en bordure de la rocade, place du 8 mai, place du marché aux Porcs, place de l'église, parc du Château, place du Champ de Foire, rue Paul Doumer, rue Michel Vielle, rue d'Erve, ancienne église Saint Martin et, enfin, tous les parkings autour de la gare (voir : http://gerard-fretelliere.over-blog.com/2017/05/faut-il-construire-un-nouveau-parking-a-la-gare-de-sable.html). Et j'en ai sans doute oublié ! Pour satisfaire les commerçants, il faut que les places les plus "stratégiques" ne soient pas occupées par des "voitures ventouses" (hormis celles des riverains) d'où la nécessité de réglementer de façon subtile la durée du stationnement. En mettant tout le monde autour d'une table, il devrait être facile de trouver des solutions sans construire de nouveaux parkings. Encore faudrait-il que les automobilistes soient très bien informés des places disponibles ce qui n'est pas le cas. Je suis intervenu de nombreuses fois sur le sujet et j'ai entendu de belles promesses mais j'attends la concrétisation. 

 

     Dernier sujet de discussion : la place du vélo en ville. Je suis tellement intervenu sur le sujet que je ne vais rien ajouter pour le moment; Il suffit de lire mes nombreux articles : http://gerard-fretelliere.over-blog.com/tag/velo/. Si j'ai le temps, je publierai une carte exposant toutes mes propositions (une centaine de préconisations). A suivre.

 

          

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19 juin 2020 5 19 /06 /juin /2020 15:58

     Je publie l'ensemble de notre programme détaillé pour ceux qui n'ont pas accès à facebook ou pour ceux qui veulent un accès plus facile. Bonne lecture. 

Le programme : transports urbains.
Le programme : transports urbains.
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11 février 2020 2 11 /02 /février /2020 17:46

     Suite du compte-rendu (voir : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2020/02/conseil-municipal-du-10-fevrier-2020-2.html). Troisième dossier : les budgets. J'écris au pluriel car, outre le budget principal, on a parlé des budgets spécifiques, des subventions et des taux d'imposition. 

 

     Le plus gros morceau était bien sûr le budget principal. Cela ressemble à un programme électoral et il n'est pas très sain que le budget soit voté juste avant les élections. Je vais vous épargner le résumé des interventions du maire et de ses adjoints. C'est à eux de faire leur publicité. 

 

     Quelques éléments qui montrent les problèmes financiers de la ville :

- la dette est de 20, 265 000 millions d'euros. Ce qui donne un ration de 1593 € par habitant ; beaucoup plus que la moyenne nationale. 

- en conséquence, les remboursements d'emprunts représentent une part élevée des dépenses (c'est ventilé entre le fonctionnement et l'investissement).

- la politique d'étranglement des finances locales (merci Sarkozy, Hollande et Macron) a comme conséquence que la commune a perdu plus de 1,7 millions de Dotation Globale de Fonctionnement depuis 2015

- la capacité d'autofinancement (en gros "les économies" pour un ménage) est inférieure à 2 millions mais la commune va emprunter plus de 4,5 millions en 2020 ce qui ne va pas arranger notre endettement même si les taux actuels sont bas (moins de 1%/an) ; donc : on ne peut pas prévoir de gros investissements. 

- le produit des 4 impôts locaux (dits "taxes") devrait augmenter de 1,05% mais c'est lié à la réévaluation des bases par le Parlement car les taux d'imposition votés par la commune sont stables.

 

     Nous avons surtout parlé des travaux envisagés. Avec la satisfaction d'apprendre que le façade de la Mairie (mais la façade seulement) allait être rénovée. Ce n'est pas du luxe : elle s'effrite de partout à tel point qu'il a fallu poser des filets de protection. Nous demandions depuis longtemps que l'on en fasse une priorité mais comme il y a eu des dépenses inutiles et des travaux encore plus urgents pour des activités sportives, la majorité a repoussé la décision. Ceci dit, on ne sait pas exactement quand démarreront les travaux. Quant à la rue Saint Martin, qui débouche sur la place Raphaël Élizé rénovée, elle restera dégradée. 

 

     D'une façon générale, l'amélioration de la voirie et l'embellissement des espaces verts n'intéressent pas trop la majorité. Pour nous, au contraire, la priorité doit être donnée au cadre de vie !

 

     Plusieurs bâtiments appartenant à la ville resteront inutilisés (et se dégraderont) mais la belle maison qui se situe à l'entrée du jardin public va être réhabilitée et louée. 

 

     Nous avons posé une question au sujet de l'actuelle maison médicale. Elle a été achetée par la commune pour y réaliser une opération immobilière qui occuperait également des terrains enclavés situés à côté. Le coût est de 470 000 euros. Elle sera, ensuite, revendue mais 450 000 euros (pourquoi cette différence ???). L'acheteur est un Établissement Public Foncier créé par les départements de la Sarthe et de la Mayenne qui sera donc chargé de l'aménagement de l'ilôt. Pourquoi ce type d'opération ? C'est du "portage" dit Marc Joulaud !

 

     Les dépenses de personnel sont stables. Logique car c'est le gouvernement qui fixe les augmentations de salaires de tous les fonctionnaires. Or, il n'y a aucune revalorisation en vue pour eux. Pour le moment, on ne parle plus de nouveaux transferts de personnels vers le CdC. 

 

     Stabilité absolue pour les subventions. Le volume global ne varie pas d'un centime par rapport à 2019. Comme je l'ai déjà dit et redit, les associations ont vu leur "pouvoir d'achat" baisser nettement depuis 20 ans du fait du plan d''austérité lancé après le départ de Fillon.

 

     Parmi les autres budgets, le gros débat a concerné le service de bus urbain. La gestion en est confiée à une société privée (la STAO). Le contrat arrivait à échéance cet été. Il a été prorogé de 6 mois. La commission d'appel d'offres qui s'est réunie il y a quelques semaines n'a reçu qu'un seul dossier (celui de la STAO) qui proposait une forte augmentation . Le marché a été déclaré "infructueux", c'est à dire qu'il a été refusé. Pour que les bus continue de fonctionner, la majorité a proposé que l'on proroge le contrat pour un an supplémentaire. La majorité annonçant que ce serait l'occasion de réfléchir à l'avenir du service. Nous avons présenté nos idées sur la page facebook de "Mieux Vivre à Sablé". Cependant, il fallait renégocier le contrat pour cette année. Résultat : le concessionnaire en a profité pour majorer ses prix assez nettement.

 

     Par ailleurs, la majorité a décidé, sans rendre publique le bilan de la phase de tests de 6 mois, de prolonger la navette de la gare vers les entreprises. Et, surtout, de tout faire financer par la commune sans aucune aide des industriels qui bénéficient de ce service. Pour nous, c'est inacceptable ! Nous l'avons redit. 

 

     Ici s'achèvent mes compte-rendus de conseils municipaux pour ce mandat. Je vous rappelle que les opposants les plus actifs à Marc Joulaud et François Fillon soutiennent une liste ("Mieux Vivre à Sablé") qui sera dirigée par Rémi Mareau, conseiller sortant. Il s'agit d'une liste de rassemblement qui ne met pas son drapeau dans sa poche comme le font nos concurrents. Il nous manque encore quelques candidatures pour que cette liste puisse se présenter (. Si vous voulez des élus d'expérience, des élus combatifs, des élus qui sont à vos côtés, rejoignez-nous ! Il reste 10 jours ! Ne tardez pas ! Sinon, il n'y aura que des listes de droite dont les programmes sont très proches et dont toutes les têtes de liste ont été des partisans de Fillon. Réfléchissez-y ! Le plus tôt sera le mieux.

 

     

  

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9 décembre 2019 1 09 /12 /décembre /2019 17:44
Guichets de la gare : le Maire me répond.

     A la suite de la réduction considérable des horaires d'ouverture de la gare de Sablé, les élus d'opposition ont réagi en envoyant un communiqué à la presse disant leur indignation ( http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2019/10/guichets-de-la-gare-communique-de-presse.html). Communiqué bien repris mais qui, malheureusement, n'a pas permis de mobiliser les Saboliens. Par ailleurs, j'ai publié plusieurs articles sur mon blog pour préciser nos positions ou rendre compte de nos démarches. Voir cet article qui résume les précédents : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2019/10/guichets-de-la-gare-suite.html et le suivant : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/2019/10/guichets-de-la-gare-encore.html. Enfin, j'ai envoyé des courriers : à la direction régionale de la SNCF, au vice-président de la Région chargé des transports, à une association d'usagers et à un syndicat et, enfin, au maire de Sablé sur Sarthe. 

 

     Celui-ci vient de me répondre. Vous trouverez donc, ci-dessous, à la fois ma lettre du 20 octobre et la réponse de Marc Joulaud qui a été envoyée  un mois et demi plus tard. Vous constaterez facilement que la réponse ne peut nous satisfaire. D'une part, parce qu'il n'a rien demandé pour le dimanche après-midi et, d'autre part, et surtout, parce qu'il n'a jamais envisagé de mobiliser les habitants de Sablé et des environs. J'attends les réponses à mes autres lettres mais je ne lâcherai pas le morceau.

 

1° Mon courrier : 

Gérard FRETELLIÈRE

Conseiller Municipal

à M. Marc Joulaud

Maire de Sablé sur Sarthe

Président de la Communauté de Communes.

 

Sablé le 20 octobre 2019

 

Objet : réduction des heures d'ouverture des guichets à la gare. 

 

Monsieur le Maire. 

 

Comme vous le savez sans doute, depuis le début du mois d'octobre, les horaires d'ouverture des guichets à la gare de Sablé ont été considérablement réduits. Après une période de flottement, pendant laquelle les horaires d'ouverture variaient souvent, ils semblent devenus définitifs depuis le lundi 14 octobre. 

 

Du lundi au samedi, les guichets sont ouverts de 10 h à 12 h et de 12 h 30 à 17 h soit 6 h 30 par jour pendant 6 jours et donc 39 heures en tout et pour tout. Car les guichets sont désormais fermés le dimanche. Un jour où beaucoup de gens prennent le train, surtout à partir du milieu d'après-midi.

 

Pour se convaincre de l'ampleur du changement, il faut rappeler que les guichets étaient antérieurement ouverts environ 13 heures par jour et qu'il n'était pas rare que les deux guichets soient ouverts aux heures de pointe. Au total, il y a quelques temps, on avait l'équivalent d'un guichet ouvert trois fois plus que désormais.

 

D'ores et déjà, on constate que la queue s'allonge - même en dehors des heures de pointe - et les usagers doivent attendre de longues minutes. D'autant que les voyageurs viennent souvent pour un conseil car les tarifs et les horaires sont devenus plus complexes surtout pour ceux qui ont peu l'habitude de voyager, les étrangers ou les personnes âgées. Il y a un risque important qu'ils n'achètent pas le billet le plus adapté et le moins cher s'ils ne peuvent être renseignés par des personnels expérimentés. J'ai rencontré des gens qui s'étaient déplacés pour rien à deux reprises car ils n'avaient pas bien intégré les nouveaux horaires. Et je ne parle pas des modifications de billets en cas de problèmes de train si le chef de gare est seul !

 

La SNCF invite les clients à acheter les billets sur Internet ou sur les bornes automatiques. Ce ne sont pas des solutions satisfaisantes. 

- Pour Internet, il faut disposer d'un ordinateur ou d'un smartphone ce qui est loin d'être le cas de tous les usagers. Par ailleurs, certains types de billets ne peuvent être achetés par ce moyen (exemple les billets avec la carte Week-End ou les trajets nécessitant trop de correspondances).

- En ce qui concerne les bornes automatiques, il n'y en a que deux à la gare (une pour les TER, assez sommaire ; une pour les autres trains) ce qui pose problème aux usagers si le distributeur automatique tombe en panne. 

 

Je déplore grandement cette nouvelle situation et je considère qu'elle est inacceptable pour les usagers, pour le personnel d'accueil et pour la fréquentation des trains. Je vous écris donc pour savoir ce que vous comptez faire afin de remédier à cette dégradation sans précédent du service aux voyageurs ?

 

Vous remerciant d'avance de la réponse que vous voudrez bien me fournir et restant à votre disposition, je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes sentiments distingués.

 

2° La réponse de Marc Joulaud : 

 

Guichets de la gare : le Maire me répond.
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Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
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