Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 10:34

  Écureuil dans le parc Lazienki à Varsovie

                                              Photo prise à Varsovie (G. FRETELLIERE)

 

 

     Ce matin, je travaillais à mon blog. Il était environ 7h30. J'entends un bruit. Je vais à la fenêtre de la salle à manger et je vois un écureuil sur la terrasse. Avant d'avoir eu le temps d'immortaliser cet évènement insolite avec mon appareil photo, l'écureuil avait filé vers le fond du jardin et disparu ensuite.

     Nous habitons à 1 km de la Mairie, juste derrière la gare. D'où venait donc cet écureuil ? Du jardin public ou de Gastines après avoir traversé l'avenue du général Leclerc ? Du parc du château après avoir traversé la voie ferrée ? Ou bien de la vallée de la Vaige ? En tout cas, cela montre que les animaux dits "sauvages" peuvent s'approcher des habitations. 

     Un voisin avait déjà vu un renard dans la rue. Un chevreuil a été aperçu près du collège Anjou. J'ai vu un hérisson à deux pas de la place de la République. Pour le moment, personne n'a évoqué la présence de sanglier en ville. 

 

     Par contre, des dizaines d'espèces animales vivent ou passent dans notre jardin. Nous n'avons pas d'animaux domestiques mais toutes ces "bêtes et bestioles" composent une petite ménagerie. Petite revue non exhaustive :

 

          - Des orvets, visibles tous les ans ; ils sont censés se régaler des gastéropodes mais on en constate peu le résultat.

 

          - Des crapauds - également consommateurs de gastéropodes -  qui se confondent avec la couleur de la terre ou qui se cachent dans l'herbe ce qui en fait des victimes involontaires de la bêche ou de la tondeuse ; cela fait quelques années que je n'en ai plus observé. 

 

          - Des mésanges, des rouges gorges, des pigeons et tourterelles, des moineaux, des merles (une femelle aime beaucoup les poires), des hirondelles, des pies et, en juin, des étourneaux. D'habitude, ceux ci s'attaquent aux cerises au bout de 2 semaines seulement (généralement dans la nuit du dimanche au lundi) après avoir fait bombance aux dépens des cerisiers voisins plus précoces ; ce qui donne le temps de récolter. Cette année, ils ont débarqué, par bandes de 50 à 100 individus, dès les premiers jours de la maturité sans doute parce que plusieurs cerisiers proches ont été coupés. Heureusement, la production était bonne et j'ai probablement récupéré plus de la moitié du stock mais il a fallu faire vite car ils étaient affamés.

 

          - Plusieurs variétés de gastéropodes : j'ai réussi à enrayer l'invasion des loches (en 1993, on marchait littéralement dessus tant il y en avait et je pouvais en tuer plus de 50 par jour !) mais il en reste et avec les escargots et d'autres espèces non identifiées, ils sont capables de réduire à néant un rang de radis ou de haricots tout juste sortis de terre. Le temps humide les favorise en 2012 à la différence des lézards qui se font rares cet été.

 

          - Pas encore de guêpes cette année mais les poires d'août devraient les attirer si le temps devient chaud. Par contre, j'ai la chance d'accueillir, tous les ans, des abeilles qui butinent principalement les framboisiers et les potirons.

 

          - Les rongeurs ont quasiment disparu - ce dont je ne me plains pas. Nous avions été confrontés, il y a une vingtaine d'années, à une invasion de souris qui avaient la prétention de coloniser la maison (on en trouvait partout). Une chasse acharnée et la présence croissante de chats "de gouttière" ont eu raison de ces petites bêtes omnivores. Quoique !  J'ai constaté, l'an dernier, que ma provision de noix, stockée au grenier, servait de garde manger à un prédateur que je n'ai pas encore identifié ni tué. Par précaution, j'ai déplacé ma récolte. Les mulots qui trouaient la pelouse et un gros rat aperçu il y a une dizaine d'années, n'ont pas refait surface. 

 

          - Le tableau serait incomplet si je n'évoquais pas l'infiniment petit particulièrement dévastateur : les pucerons qui envahissent parfois les haricots, les ptérides du choux que j'ai réussi à extirper en deux temps trois mouvements, le "ver" du poireau dont j'arrive à éviter les dégâts, les "vers" des poires, le "ver" de la salade et celui de la carotte, particulièrement "traîtres" car cachés dans le sol ; etc... Il y a des jours où je maudis une certaine biodiversité !

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de Gérard FRETELLIERE
  • : Sabolien depuis plus de 40 ans. Conseiller municipal d'opposition de 1989 à 2008 puis de nouveau de 2016 à 2020. Ancien responsable syndical. Militant associatif (écologie, défense des demandeurs d'emploi, aide à l'intégration des étrangers). Je circule en ville à vélo ou à pied. Géographe de profession, je suis passionné de voyages et de jardinage. J'ai créé ce blog en 2011.
  • Contact

Recherche